Amour d’Esther

Venez célébrer la fête de Pourim avec cette expérience collective autour des valeurs universelle d’espoir et de résilience.

“Amour d’Esther” est bien plus qu’une simple pièce de théâtre. C’est un voyage envoûtant à travers l’histoire ancienne et éternelle de la reine Esther, une héroïne dont le courage et la détermination continuent d’inspirer les générations.

L’histoire se déroule dans l’antique empire perse, où le roi Assuérus règne en maître. Au cœur de ce récit palpitant se trouve Esther, une jeune femme juive qui devient reine malgré les tourments de son destin. Mais derrière le faste de la cour et les intrigues politiques se cache un danger imminent : Haman, le perfide conseiller du roi, complote pour exterminer le peuple juif.

Dans cette lutte pour la survie, Esther devient l’héroïne inattendue. Avec l’aide de son oncle Mardochée et son courage inébranlable, elle se lance dans une mission périlleuse pour sauver son peuple de l’anéantissement. Mais cela nécessite un acte de bravoure ultime : se révéler comme juive devant le roi Assuérus, risquant ainsi sa propre vie pour sauver ceux qu’elle aime.

À travers des dialogues captivants et des scènes poignantes, “Amour d’Esther” nous plonge au cœur de l’action et des émotions. On ressent l’urgence de la situation, la tension palpable alors que le destin du peuple juif est suspendu à un fil. Mais au-delà du suspense, la pièce célèbre également la triomphante victoire du bien sur le mal, de la justice sur l’injustice.

Et au centre de tout cela brille la lumière de Pourim, la fête qui commémore la délivrance miraculeuse des Juifs de l’empire perse. “Amour d’Esther” capture l’esprit festif de Pourim, avec ses déguisements joyeux, ses festins délicieux et ses échanges de cadeaux.

En explorant les thèmes intemporels de la courage, de la foi et de l’espoir, “Amour d’Esther” résonne avec le public d’aujourd’hui. C’est une œuvre qui transcende les époques, inspirant ceux qui la voient à croire en la force de l’amour et de la justice, et à célébrer la victoire de la lumière sur les ténèbres, que ce soit sur scène ou dans leur propre vie. Billetterie



  • Un “livre-miroir” signé Benjamin Stora

En publiant L’arrivée – De Constantine à Paris – 1962-19721, du haut de ses 72 ans, Benjamin Stora, internationalement connu pour ses recherches sur la guerre d’Algérie et l’histoire du FLN2 se penche sur son destin. Qu’aurait-il été si, un jour d’avril 1962, après que les Accords d’Evian furent signés, ses parents n’avaient pas quitté l’Algérie pour la France ? Ce livre est bouleversant car, pour beaucoup d’entre nous, il nous renvoie à un monde que nos parents nous racontaient souvent avec des larmes en guise de mots ; ensuite parce qu’il ne fait pas l’impasse sur le mauvais accueil réservé aux pieds-noirs, ceux-là même que l’Administration appelait pudiquement les « rapatriés ».  Enfin, lire ce livre c’est aussi comme si on effectuait virtuellement le voyage en une Algérie désormais ensablée par « le temps-qui-passe » Cependant ce n’est pas un livre sur l’oubli ou même la résilience. Non. L’Arrivée – De Constantine à Paris est un ouvrage dont l’encre semble avoir été trempée dans les mannes de nos ancêtres, autrement dit, un livre dont chaque page est un hommage.

L’arrachement

A onze ans, la mémoire d’un enfant n’est guère chargée, sinon des bruits de préau, des piaillements de rues, des parties de foot et des bagarres d’où l’on revient à la maison avec un œil poché. Il suffit de lire Camus pour retrouver tout cela. En 1962, c’est l’exode. Seuls les adultes débarquent en France avec dans leur mémoire les tombes des aïeux qu’ils ne reverront jamais plus. Benjamin Stora a onze ans en avril 1962. Pour l’enfant qu’il est alors, le voyage est excitant, prometteur d’aventures. Ses parents, eux, se demandent comment ils vont faire bouillir la marmite.

Stora opère une sorte de travelling arrière, sans concession aucune. Il revisite le regard de ses parents, mais il lui faudra plusieurs années encore avant de comprendre le poids de ce déracinement, la brûlure de cet arrachement et la purulence de cette déchirure. En quittant l’Algérie, pour des centaines et des centaines de milliers de ces Français « d’ailleurs »  partir c’était comme mourir un peu.

Benjamin Stora raconte cette France des années soixante vue par un pied-noir qui, bien que Français, n’y avait jamais mis les pieds. Lire la suite

  • Je me sens exilée de partout

Entretien

Agnès Jaoui, nous a reçus dans l’intimité de son salon parisien. Alors qu’elle figure en ce moment à l’affiche du Dernier des Juifs – où il est question du départ des familles juives de banlieues – la comédienne a raconté à Laurence Haziza son enfance à Sarcelles après le détour de sa famille par les kibboutz d’Israël. La conversation s’est notamment engagée autour de ses parents, de leur judaïsme laïque tunisien, et de la transmission d’une certaine façon d’être au monde, toujours à la marge, à arpenter la périphérie.  

Agnès Jaoui, comédienne, réalisatrice

Laurence Haziza, directrice du festival Jazz’n Klezmer Écouter

  • Qui sont les Juifs Mizrahi ?

C’est une explication utile de Tzvi Gluckin d’ Aish sur les Mizrahim, la plus ancienne communauté de la diaspora juive, dont les racines remontent aux temps bibliques. Le faux récit mizrahi prétend que l’immigration juive en Israël a été provoquée par de la propagande et des campagnes terroristes sous fausse bannière, et ignore ou minimise la violence islamique contre les Juifs et les conversions forcées. Aujourd’hui, ils représentent environ la moitié de la population juive d’Israël. (Avec remerciements : Edna)

Les Mizrahi, ou Juifs « orientaux », sont des Juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et représentent les communautés de diaspora les plus anciennes, avec – dans certains cas – des racines remontant aux temps bibliques, bien que le terme lui-même soit quelque peu nouveau.

L’État d’Israël a commencé à utiliser l’étiquette « Mizrahi » dans les premières années de son existence comme une manière officielle, bien que condescendante, de désigner les vagues de réfugiés juifs fuyant les persécutions dans les pays musulmans. Avant cela, ces Juifs étaient généralement identifiés aux endroits où ils vivaient – ​​parfois pendant des siècles – et avaient leurs traditions, leurs aliments, leurs styles, leur histoire et leurs fêtes mineures uniques. Mais une fois installés en Israël, ils ont été qualifiés de Mizrahi, ou de Juifs orientaux – ou plus précisément de « non occidentaux » – par les Juifs ashkénazes d’origine européenne, plus puissants et plus établis.

Ces dernières années, le terme Mizrahi a pris une signification plus positive et, même si des tensions existent toujours au sein de la société israélienne, l’héritage Mizrahi est célébré. En Israël, la musique et la nourriture Mizrahi sont omniprésentes, et les Juifs d’origine Mizrahi représentent environ la moitié de la population du pays. Lire la suite

  • Les Djeraoua Par Didier Nebot

En se fondant sur plusieurs auteurs arabes et en particulier justement sur Ibn Khaldoun, on peut préciser la répartition des tribus juives en Afrique à cette époque (à l’exception des juifs des villes côtières). Il y avait les Djéraoua dans le massif des Aurès, les Nefouça dans le Sud tunisien et la Libye actuelle ( Il existe de nombreuses traces archéologiques de cette présence, répertoriées notamment par Slouschz.), la grande tribu des Médiouna dans la région de Tlemcen, les tribus des Behloula, des Rhiata, des Fazaz et des Fendéloua, dans le Maroc actuel. Elles se convertirent toutes, majoritairement, plus tard à l’islam.

Penchons-nous sur les Djéraoua, dont la Kahéna fut la reine. Cette tribu dut arriver dans le massif des Aurès aux alentours de l’année 483, date à laquelle cette région se déclara indépendante. Tant que Rome contrôlait le pays, il fut impossible à ces tribus rebelles de briser les limes romains et de remonter vers le nord, mais, dès l’effondrement de l’Empire, plus rien ne s’opposa à ce qu’elles quittent les steppes présahariennes et recherchent des terres moins hostiles. Or les Aurès correspondaient tout à fait à ces critères, et c’est là que les Djéraoua purent s’installer, s’organiser et s’étendre sans entraves.

Si l’on suit la généalogie des chefs djéraoua ( Dahia, fille de Tabet, fils de Nicin, fils de Baoura, fils de Meskeri, fils d’Afred, fils d’Ousila, fils de Guerra)., selon plusieurs auteurs arabes, on s’aperçoit que Guerra, le premier ancêtre connu de la Kahéna, vivait à cette époque. Ce qui semble constituer un argument supplémentaire pour penser que les Djéraoua aient envahi les Aurès vers 483. En effet, du temps des Romains, ces montagnes abritaient des populations sédentaires pratiquant une agriculture intensive dans le but d’alimenter les greniers de l’Italie ; or, deux siècles plus tard, le changement est radical, les habitants sont des semi-transhumants pratiquant l’élevage. Manifestement, ce ne sont plus les mêmes individus, mais des nomades récemment arrivés en ces lieux. Lire la suite

  • Le Rav et le renégat: orthodoxe ou rien : “Penser contre soi-même”

Raphaël Sadin, rabbin – Rafaël Amselem, philosophe

Tout oppose Nathan Devers, auteur de Penser contre soi-même et Raphaël Sadin figure du judaïsme orthodoxe francophone. L’un a quitté le judaïsme traditionnel en découvrant le doute philosophique, l’autre a troqué le logos grec contre la vérité du Sinaï. Animés par une commune quête d’absolu et habités par un même souci du mot juste, ils nouent un dialogue aussi intransigeant que respectueux. Lire la suite

 

Evénements en cours ou à venir

  • En guerre et autres réflexions post 7 octobre… avec Virginie Guedj – Dimanche 31 mars 2024 à 18h30 et Lundi 1er avril à 20h30

Virginie Guedj remonte sur scène à l’ECUJE pour raconter comment elle a vécu la déflagration du 7 octobre et comment tout a changé depuis...

Israël, l’antisémitisme, Dieu, l’État de guerre, l’alyah, la diaspora, sans oublier la vie quotidienne avec les enfants, les galères de la vie qui continue :  entre rires et larmes – elle passe au crible notre réalité post – 7 octobre. 

« En guerre » est un seul en scène en forme de cri du cœur où elle essaye de penser les évènements, panser les blessures et retrouver l’essentiel : l’espoir.

Billetterie

  • « Rencontre avec les Juifs d’Italie » le 4 AVRIL 2024 à la Mairie du 16e

L’Institut Européen du Monde Séfarade (INSSEF) organise la « Rencontre avec les Juifs d’Italie » le jeudi 4 avril de 18h30 à 22h30 à la Mairie du XVIème. 

PAF 15 € / pers  –   Offert pour les adhérents 2024


  • Les juifs et le sport en Tunisie par Hervé Kabla

Le 17 mars prochain, lors de sa traditionnelle journée des chercheurs, à la mairie du 9e arrondissement.

Le développement du sport constitue une des différences majeures entre le 19e et le 20e siècle. Qu’il s’agisse de manifestations sportives comme les jeux olympiques, le Tour de France ou la coupe du monde de football, ou de la pratique individuelle, tout s’est joué, semble-t-il, dans le premier quart du siècle dernier. Il était donc normal que les juifs de Tunisie, séduits par la culture européenne introduite par le protectorat français, soient eux aussi séduits par cette activité.

Si les sportifs juifs tunisiens sont peu connus; ils furent pourtant nombreux et très actifs dans le développement du sport en Tunisie, dans plusieurs disciplines : sports d’équipe comme le football, le volleyball, ou sports individuels comme la natation, la boxe ou le tennis. Lire la suite

  • La joie thérapeutique de Pourim – soirée d’étude en partenariat avec Les Amis du Rav SACKS

Mardi 19 mars 2024 de 20h à 21h30

Il existe une loi unique à l’approche de Pourim. Miché nikhnass Adar marbim Besim’ha : “Dès le début du mois d’Adar, nous augmentons en joie.” Cela est cité dans le Talmud (Taanit 29a) et est basé sur le passage dans la Méguila (Esther 9:21-22) dans lequel Mordékhaï envoie une lettre à travers l’Empire “leur enjoignant de s’engager à observer, année par année, le quatorzième jour du mois d’Adar et le quinzième jour, c’est-à-dire les jours où les juifs avaient obtenu rémission de leurs ennemis, et le mois où leur tristesse s’était changée en joie et leur deuil en fête”.

Pourquoi augmenter notre joie durant un mois entier? Les événements clés s’étendent sur quelques jours seulement, du 13 au 15, et non pas le mois entier.

Pourquoi devons-nous être en état perpétuel de joie, en se remémorant ces événements? Le premier décret génocidaire contre le peuple juif (le deuxième si l’on compte le plan de Pharaon de tuer les premiers-nés juifs) a échoué. La Sim’ha est-elle l’émotion appropriée ?

Le Rav SACKS déploie une vision très originale et porteuse de la joie spécifique de Pourim qu’il ne voit pas simplement comme une expression de contentement mais la qualifie de Joie thérapeutique, qui guérit.

En résonnance avec l’état de la société israélienne depuis le 7 octobre et avec l’énergie qui anime le peuple juif où qu’il soit en général, le Rav SACKS plaide pour le risque  d’accepter de vivre avec le risque d’être juif sans être terrifié, traumatisé ou intimidé. Réserver

  • Ils ont dansé avec Rabbi Jacob – Les 50 ans du Rabbi Jacob
  • Mardi 19 mars 2024 à 19h30

1973-2023 cinquante ans après, retrouvons-nous pour (re)vivre l’histoire de la scène dansée par Louis de Funès avec la troupe Kol Aviv.

50 ans après le tournage du film Les Aventures de Rabbi Jacob réalisé par Gérard Oury, la chorégraphie dansée dans le film par Louis de Funès au milieu des danseurs de la troupe Kol Aviv est devenue un morceau d’anthologie. Avec les acteurs de cette danse filmée et Ilan Zaoui, le chorégraphe la danse culte du film Rabbi Jacob, Jean-Henri Blumen, créateur de la troupe Kol Aviv, part à la recherche des souvenirs de chacun.

• Qui sont ces danseurs qui entraînent Louis de Funès dans ce tourbillon ? Nous allons les connaître un par un et apprendre ce qu’ils ont vécu dans cette aventure.

• On découvrira à quel point cette scène fut le résultat d’une rencontre entre un beau projet cinématographique rempli d’un idéal d’humanité avec une troupe qui vivait ce même idéal.

Première partie de soirée : en présence de quelques danseurs de la troupe Kol Aviv, nous assisterons à un reportage filmé qui racontera l’histoire de la danse de Rabbi Jacob.

La seconde partie de la soirée sera consacrée au rayonnement de la danse folklorique israélienne. Interviendront, Benny Assouline, Hedva Cohen, Régine Viner, qui animeront ensuite un grand moment de danses ouvert à tous.

1973-2023, le passé et le présent se rencontrent. Réserver

  • La Grande Journée des 40 ans du Cercle de Généalogie Juive – Dimanche 17 mars 2024
    de 11h15 à 16h45 – Centre Européen du Judaïsme – Place de Jerusalem 75017 Paris

11H15 – 12H15 – Conférence de Jean-Claude KUPERMINC,
Directeur de la Bibliothèque de l’Alliance Israélite Universelle
“Les ressources de la Bibliothèque de l’Alliance”

14H15 – 15H15 – Entretien avec François HEILBRONN,
Vice-Président du Mémorial de la Shoah
“Deux étés 44”

15h15 – 16h45 – Spectacle musical du Swing Klezmer Orchestra Réservations

* Le nombre de places étant limité, merci confirmer votre inscription au buffet dès que possible, en vous inscrivant  à :  https://www.genealoj.org/fr/boutique/inscription-repas-17-mars-2024

** Inscription pour les conférences et le spectacle qui sont gratuits : https://cejparis.com

  • Rencontre littéraire avec la romancière Gaëlle Nohant – Mardi 26 mars à 20 h 
    au Centre Medem 52, rue René Boulanger, Paris 10e

Nous recevrons la romancière Gaëlle Nohant en dialogue avec François Azar pour son livre Le bureau d’éclaircissement des destins (Grasset, janvier 2023) grand prix RTL-Lire-Le Magazine littéraire. 

Au coeur de l’Allemagne, l’International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce d’avec son mari allemand. 

À l’automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ?  Réservations

  • « Pourim », un carnaval juif ? – Dimanche 17 mars 2024 – 11:00 -12:30

Par Raphaëlle Laufer-Krygier, conférencière du mahJ

La fête des Sorts est célébrée le quatorzième jour du mois d’adar dans le calendrier hébraïque (correspondant aux mois de février-mars) et commémore la délivrance des juifs d’un complot visant à les exterminer dans l’antique Suse. Elle est l’occasion de réjouissances carnavalesques et transgressives.
Cette histoire nous a été transmise par le livre d’Esther dont la lecture se fait sur un rouleau de parchemin calligraphié, la megillah.

Cette visite revient sur l’origine et le sens de cette fête, et met en valeur la magnifique collection de rouleaux, enluminés à Amsterdam et en Italie, conservée au mahJ. Billetterie

  • La France et Israël depuis 1948 : entre passion et realpolitik – Par Frédérique Schillo – 12, 19, 26 mars et 2 avril 2024, de 19h à 20h30. En Zoom (et Replay)

L’histoire des relations entre la France et Israël est unique par la charge émotionnelle qui marque depuis 1948 chacune de ses étapes et fait de ses élans, de ses ruptures et de ses retrouvailles une affaire toujours passionnelle. Après la « lune de miel » des années 1950, la crise de 1967 a été vécue par les Israéliens comme une trahison de l’« ami et allié » français, dont ils restent marqués malgré les grands rapprochements stratégiques opérés depuis. Pourquoi la France de l’Exodus fut-elle parmi les dernières à reconnaître l’État d’Israël ? Que reste-t-il de la « politique arabe » de De Gaulle ? Comment depuis Mitterrand sont perçues les visites des présidents français à Jérusalem et dans les Territoires ? Ce sont là quelques-unes des problématiques qui seront abordées dans le cours en croisant les sources et les regards. Billetterie

  • Bal de Pourim 2024. « Pourim Klezmer » – Dimanche 24 mars 2024 – 15:00 -18:00

« Pourim Klezmer » – Concert des Marx Sisters – Venez déguisés, venez danser !

Petits et grands sont invités à revêtir leurs plus beaux déguisements et à venir danser dans la cour d’honneur du musée pour le désormais traditionnel bal de Pourim du mahJ !

Sur scène, les Marx Sisters vous offrent un voyage endiablé à travers la musique klezmer, entrecoupé du récit de la reine Esther, raconté par Elisabeth Kurztag.

Célébrée chaque printemps, la fête des Sorts (Pourim en hébreu) commémore le sauvetage du peuple juif par la reine Esther, échappant ainsi au massacre organisé par Haman, vizir du roi des Perses Assuérus, au terme d’un retournement de situation miraculeux. Associée à la joie et au rire, cette fête est l’occasion de déguisements, de rituels carnavalesques, de représentations théâtrales et de parades burlesques.

Accueil à partir de 14h – Entrée libre Lire la suite

Nouvelles lectures

  • Eugène Delacroix au Maroc – Les heures juives de Maurice Arama

Avec Les Heures juives se dévoile un aspect totalement inconnu du voyage de Delacroix au Maroc en 1832. L’homme débarquait dans des lieux où le climat politique était hostile aux Français et où le dessin de la figure humaine, comme clans tous les pays d’islam, était regardé avec suspicion. En lui ouvrant leurs portes, les familles juives ont offert à l’artiste des modèles et des thèmes pour des oeuvres originales ainsi qu’un champ infini de réflexions sur le judaïsme enraciné depuis des lustres clans cette terre musulmane.
Les Heures juives replacent les événements vécus par Delacroix clans les contextes historiques locaux, avec les impératifs qu’imposaient les calendriers, musulman et israélite, en usage clans le pays. Cette plongée clans des archives inédites et privées favorise une lecture nouvelle des oeuvres, dessins, croquis et esquisses souvent hâtivement et incorrectement légendés par le marché. Les Heures juives révèlent, enfin, les identités des protagonistes rencontrés par l’artiste à Tanger ou à Meknès, détaillent des traditions et une mémoire plusieurs fois millénaire, s’attardent sur les conditions de vie, les frictions et les âpretés de leur quotidien.
Elles racontent aussi la naissance de chefs d’oeuvre entrés depuis clans le patrimoine universel. Maurice Arama a signé plusieurs études et ouvrages sur ce voyage de 1832 dont il a mis au jour les documents inédits et fondateurs. Lire la suite

Édition : NON LIEU, 191 pages

  • Histoire des Juifs en France du Moyen Âge à nos jours – de Michel Abitbol

L’ouvrage de référence sur la relation singulière entre le « peuple élu » et la France.

Depuis l’époque gallo-romaine, l’histoire des Juifs en France ne cesse d’osciller entre ombre et lumière. Tantôt protecteur bienveillant, tantôt despote ostracisant, le pays des Francs demeure ambigu vis-à-vis de l’une des plus vieilles communautés d’Europe. Comment expliquer cette attitude paradoxale ?
La France, indéniablement, est une terre d’accueil depuis des siècles pour le peuple juif. Dès le Moyen Âge, la culture hébraïque est partout présente et respectée. Bien après, la Révolution permet même aux Juifs d’accéder à la citoyenneté, tandis que le Premier Empire les unifie sous l’égide d’une organisation centrale. Puis, la Restauration, Napoléon III et enfin la République facilitent leur promotion économique, politique et sociale. Après l’Occupation, les israélites français – avec l’aide d’organisations juives internationales – se dotent d’institutions pour répondre à leurs nouveaux besoins. Enfin, la guerre d’Algérie et la décolonisation font de la France l’un des trois pôles les plus dynamiques du judaïsme mondial (après Israël et les États-Unis).
Mais parallèlement, comment oublier que, dès 1209, la croisade contre les hérétiques entraîne leur persécution puis leur massacre ? Qu’on les accuse de propager la peste noire au XIVsiècle ? Que l’affaire Dreyfus est encore à ce jour la pire erreur judiciaire commise par antisémitisme ? Qu’un quart de la population juive à péri pendant la Seconde Guerre mondiale à cause du régime de Vichy ? Plus récemment, que des assassins comme les frères Merah ou Amedy Coulibaly répandent un antijudaïsme sanguinaire d’un genre nouveau ?
À la lumière des recherches les plus récentes, le grand historien Michel Abitbol répond à toutes ces questions et à beaucoup d’autres. Partant, il propose une synthèse remarquable sur la relation longue, complexe et ambiguë entre un peuple et un pays. Lire la suite

Édition : PERRIN, 560 pages

Bonnes lectures !

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