Le 75ème anniversaire d’Israël en images

Yom haatzmout

Près de 100 avions, drones et hélicoptères étaient présents au défilé aérien de cette année

Israël a fêté ce mercredi sa 75ème année d’Indépendance, l’occasion pour les familles de se réunir autour des barbecues et d’admirer la parade aérienne de l’armée de l’air dans tout le pays. (Lire la suite)

  • Yom Ha Shoah : souvenir des juifs de Grèce exterminés à Auschwitz

Crédits photo : Frédéric Brenner – Gad collection

Après deux ans d’occupation de la Grèce, les autorités nazies lancent en mars 1943 les premières “Aktions”. La déportation de 4.000 Juifs depuis la zone d’occupation bulgare vers Treblinka est suivie, le 15 mars, du début de l’extermination des Juifs de la “Jérusalem des Balkans”, Salonique. Une grande majorité des Juifs hellènes termineront dans les mois suivants à Auschwitz. (Lire la suite)

  • Antisémitisme : et si les femmes changeaient la donne ?

“J’ai parlé de ces mères qui ne voulaient pour rien au monde être séparées de leurs enfants et qui ont été gazées avec leurs petits dans les bras”

Women’s Languages ​​Association- Samia Essabaa et Suzanne Nakache à Auschwitz

Comment éduquer les esprits de manière à les rendre imperméables à l’antisémitisme et à toute forme de haine ? La question s’est posée avec force à Samia Essabaa au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Alors que cette professeure d’anglais au lycée Théodore Monod de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, évoquait en classe les terribles attaques qui venaient de frapper New York, les réflexions de certains élèves qu affirmaient que les tours jumelles avaient été visées “parce que beaucoup de Juifs y travaillaient” l’ont bouleversée. Elle y a vu l’échec de l’école, et l’inefficacité des modèles classiques de transmission. 

Pour cette enseignante de confession musulmane, il a semblé impératif de repenser les outils pédagogiques. Il était clair, selon elle, que “l’enseignement théorique entre les pages d’un livre et les murs d’une classe avait démontré ses limites”. Elle a décidé qu’il fallait passer à l’action. (Lire la suite)

Evénements en cours ou à venir

  • LES VOIX DE NOS RACINES – Festival Sefarad de Montréal, jeudi 19 mai 2023

Une soirée musicale interculturelle présentant les cultures du monde arabe, juif et québécois

L’ensemble musical Oktoecho sous la direction artistique de Katia Makdissi-Warren
La chorale Kinor dirigée par Jennifer Y.M. Lee
La chorale Sympholies Vocales dirigée par Julie Dufresne

Des chants arabo-andalous, hébreu, ladino et québécois célèbrent la diversité et la joie du vivre ensemble

Un hommage spécial sera rendu au chanteur Daniel Levi avec la chanson « L’envie d’aimer » de la comédie musicale Les Dix Commandements.

Une soirée magique ! Le site de l’événement

  • Festival Sefarad de Montréal – Place à la fête et aux réjouissances ! – Du 10 au 22 mai 2023

Pendant plus de 10 jours, nous présenterons, à Montréal, des artistes d’ici et d’ailleurs, des humoristes, des chanteurs/chanteuses, des écrivains, des philosophes et des chefs, qui feront de cette édition une réussite, tant sur la diversité de la programmation proposée, que sur la richesse de son contenu.

Ce sera l’occasion pour réunir le public, qui une fois encore, se connectera en grand nombre en manifestant leur attachement à cette manifestation culturelle unique. (Site de l’événement)

  • Les Allatini de Salonique : une dynastie inspirante – Par Sandrine Szwarc – Lundi 15 mai 2023, de 19h à 20h30, en Zoom et en Replay

L’histoire de la Maison Allatini, autrement appelée les Rothschild de Salonique, incarne l’aristocratie juive éclairée du troisième port de l’Empire ottoman, un des points névralgiques de la Méditerranée orientale. Les hommes de cette famille juive d’origine livournaise ont été des commerçants prospères s’illustrant dans la banque qu’ils renouvellent et des manufactures qu’ils créent, contrôlant notamment le commerce portuaire (tabac, briqueterie, brasserie, minoterie, textile, métallurgie), accompagné par le formidable essor industriel du XIXe siècle. Première fortune locale, elle deviendra la troisième de Grèce. Une histoire qui se prolonge à Londres, Paris et Marseille où la dynastie a fondé des succursales pour développer ses affaires. 

Mais les Allatini, et notamment la figure de Moïse Allatini, sont entrés dans la légende par la régénération qu’il provoque au sein du judaïsme salonicien. Médecin, homme d’affaires et philanthrope, le mécène modernisa le système éducatif de Salonique, introduisant des écoles de l’Alliance pour toutes les couches sociales, les garçons aussi bien que les filles. Le patriarche contribua ainsi à propager l’esprit des Lumières au sein de la population juive. La famille Allatini était liée aux Modiano, Misrachi, Fernandez ou Camondo. Des personnalités qui ont entretenu la légende dorée familiale. Par ailleurs, la philosophe Éliane Amado Lévy-Valensi, le compositeur Darius Milhaud et la famille Dassault descendent également des Allatini. L’historienne se propose de retracer cette histoire dans la « Jérusalem des Balkans », cité cosmopolite, phare du judaïsme séfarade. (Lire la suite)

  • La judéité cryptique de Franz Kafka : Une lecture de ses nouvelles (II) – Zoom

Quel sens et quelle portée faut-il accorder à la part judaïque de l’œuvre de Kafka ?

L’étude attentive d’un certain nombre de nouvelles de Kafka permet d’établir ce que ces textes empruntent à des sources scripturaires traditionnelles (Bible, Haggada, Talmud, etc.) ou à des situations existentielles inspirées par la condition juive moderne. On tentera de mesurer ce que Kafka fait de ces références ou allusions disséminées dans son œuvre et la manière dont elles sont retravaillées et réinterprétées dans un horizon profondément original.

Ce cours, conçu comme un séminaire, prolonge celui qui a été inauguré l’an dernier. Chaque séance sera consacrée à une nouvelle de Kafka. Nous nous consacrerons cette année tout particulièrement aux textes suivants : « Rapport pour une académie », « Chacals et Arabes », « Recherches d’un chien » et « les Armes de la ville ». (Inscriptions)

  • Les juifs italiens de Tunisie pendant le fascisme – par Herve Kabla

Les juifs italiens – principalement la communauté d’origine Livournaise – constituaient, en Tunisie, une petite communauté dynamique, principalement composée de chefs d’enterprise, de médecins et d’avocats. Désignés par leur coreligionnaires tunisiens sous le terme de « Grana » – pluriel de Gorni, issu du terme Leghorni, provenant lui-même du nom italien de la ville de Livourne, Leghorn – ils représentaient l’élite de la communauté juive en Tunisie à l’aube de la première guerre mondiale. Ils se sentaient foncièrement italiens, et disposaient de leurs propres institutions, leur propre cimetière, les mariages avec les juifs tunisiens étaient encore minoritaires, et cela aurait pu durer encore longtemps s’ils n’avaient été rattrapés par la terrible marche de l’histoire. (Lire la suite)

  • Une exposition passionnante sur l’histoire des Séfarades, des Conversos, et de leurs descendants

Une exposition passionnante sur l’histoire des Séfarades, des Conversos, et de leurs descendants va se tenir à partir du 21 septembre dans les murs du Centre Européen du Judaïsme, à Paris. Entretien avec son maître d’œuvre, qui est aussi chroniqueur pour Actualité Juive. Parmi vos nombreux travaux, la question de la descendance des communautés marranes occupe une place centrale. Pour quelle raison ? Pierre Mamou : Dans le cadre de mon activité professionnelle dans le commerce international et au cours de mes nombreux voyages, j’ai pu visiter depuis plusieurs dizaines d’années la plupart des communautés juives dans le monde entier. Effectivement, je me suis particulièrement intéressé aux descendants des communautés marranes. (Lire la suite)

  • La voix des communautés juives d’Algérie

Longtemps absente de la littérature mémorielle, la voix des communautés juives d’Algérie s’est faite progressivement entendre à travers des fictions hautes en couleurs, fortes en émotions. Des auteurs de générations différentes revisitent aujourd’hui leurs racines familiales et tirent vers la lumière un héritage douloureux. 1962 : le choc de la guerre d’Indépendance, l’exil brutal vers la France principalement, ou vers le jeune Etat hébreu a été enfoui par les familles déracinées, condamnées à s’adapter pour survivre. Tout regard vers le passé – source de souffrance, a été banni. (Lire la suite)

  • Les Juifs de San Nicandro

Le 11 novembre 1949, un petit groupe de paysans italiens embarque sur l’un des navires chargé d’emmener celles et ceux qui quittent l’Italie pour s’installer en Israël. En jetant un dernier regard vers la campagne dans laquelle ils ont toujours vécu, tous sont convaincus que c’est cette nouvelle terre vers laquelle ils voguent qui sera la leur. Pourtant, rien ne semblait les destiner à ce voyage, eux, qui vingt ans plus tôt étaient encore chrétiens. D’un petit village du sud de l’Italie aux terres d’accueil israéliennes, voici l’incroyable histoire des Juifs de San Nicandro. (Lire la suite)

Nouvelles lectures

  • Alice Kaplan : « Il y a une mémoire populaire des juifs d’Algérie »

ENTRETIEN. L’Américaine Alice Kaplan a signé un roman bouleversant sur les traces d’une des dernières grandes familles juives d’Alger.

Il faut, de préférence, dix juifs pour la prière, quorum appelé minyan, mais il faut un texte, un roman, pour tous les ramener : lignées, familles, aïeux et descendants des tribus juives dispersées dans l’histoire et le territoire nord-africain. Un texte fort et subtil, signé par une Américaine, écrivaine, historienne et spécialiste de la littérature française, Alice Kaplan, qui, vadrouillant dans les dédales de l’Alger camusien pour son ouvrage En quête de l’Étranger (prochainement adapté à l’écran par Alexandre Arcady), a rencontré les reliques vivantes d’une ancienne famille juive algéroise, témoin des soubresauts de l’histoire algérienne depuis un peu plus de deux mille ans. (Lire la suite)

Édition : Barzakh – 336 pages

  • À Tanger quand le vent soufflait

Une jeunesse perdue

Tanger 1951. Une famille juive s’apprête à célébrer le Nouvel An. La ville est pour quelques années encore un havre de paix et d’abondance qui a vu affluer pendant la guerre, nombre de réfugiés fuyant le nazisme. Parmi ceux-ci, la mère de l’auteur, née à Vienne dans une famille de la haute bourgeoisie intellectuelle et qui a épousé quelques années auparavant un Sépharade tangérois qui, miracle de l’amour et de l’intelligence, est parvenu de haute lutte à exfiltrer ses parents viennois de France, les sauvant ainsi d’une mort certaine.
Pourtant entre les deux jeunes mariés rien ne va plus. Ce qui aurait pu être l’histoire édifiante d’une rencontre lumineuse entre deux courants du judaïsme tourne à l’affrontement. À l’âge si tendre de sept ans, le petit Michel est brutalement chassé du paradis, c’est-à-dire de la famille unie et aimante qui l’a vu naître.
Il n’aura pas trop de toute une vie pour comprendre ce qui s’était joué d’irréconciliable entre les Bensadon et les Marburg. Pour reprendre les mots de Carlos Lévy, son préfacier, ce que montre ce livre, plein de nostalgie et d’humour, écrit avec la lucidité du thérapeute et la tendresse de celui qui, par son écriture, cherche à réconcilier enfin ceux dont la séparation a déchiré sa vie, c’est la fragilité de l’individu confronté aux contradictions de son milieu, mais aussi l’incroyable force qui l’anime quand il s’agit de reconstruire ici ce qui a été détruit ailleurs. Il était une fois… (Lire la suite)

Editions Lior – 376 pages

  • La famille de Pantin

Entre histoire et mémoire, roman national et légende familiale, Orient et Occident, rassra et joie de vivre, le livre ravive des souvenirs autant qu’il met en lumière des épisodes méconnus de l’itinéraire des Juifs tunisiens sur lesquels l’auteure pose un regard attendri, ému, amusé et fier

Dans La famille de Pantin, l’écrivaine et journaliste Michèle Fitoussi rend hommage à sa Tunisie natale et aux siens. Et, cerise (ou datte) sur le gâteau, elle y ajoute une bonne dose d’un balagan [chaos, pagaille] dopé par son coup de foudre pour Israël.

Quand son attachée de presse lui a demandé si La famille de Pantin était un récit ou un roman, il n’a fallu que quelques secondes de réflexion à Michèle Fitoussi pour répondre : « No border. Pas de frontière ». Comme elle le fait remarquer dans son livre, le spleen de l’exil n’a que le ciel pour limite et il n’y a pas encore, à sa connaissance, de cosmonaute juif tunisien. (Lire la suite)

Edition : Stock – 288 pages

La vie de l’Inssef en bref

Vous pouvez trouver sur notre site inssef.com les dernières informations sur la vie de l’Institut et notamment la minute historique de notre premier vice-président Didier Nébot.

Dans toutes les villes

Dans toutes les villes la nouvelle fut accueillie avec des cris de victoire. L’Espagne allait devenir ce fier pays uni qu’avait promis la reine en montant sur le trône. Après l’Inquisition, cette expulsion venait parachever l’œuvre d’Isabelle. Riches ! En se partageant les possessions des exilés, les chrétiens redeviendraient riches, murmurait les peuple en applaudissant les hérauts.

Puis les foules s’introduisirent dans les Judérias, non pas pour tuer mais pour crier leur joie. Elles invectivèrent la population consternée, frappèrent aux portes, impatientes de s’approprier ces maisons. La reine avait interdit qu’on s’attaque aux juifs, bienveillante attention. C’était à se demander pourquoi ces gens semblaient si tristes : on leur laissait la vie sauve !

Il fallait acheter, fort cher cette fois, des vivres, des chevaux, des charrettes, des couvertures, des tonneaux, des chèvres, des poules… Les Prêtres suivaient les chariots des proscrits, souvent épuisés et ivres de fatigue, leur proposant repos et nourriture en échange d’une conversion.

Cliquez ici pour lire la suite de ce seizième épisode.

Bonnes lectures !

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