Francis HARBURGER

francis-harburger-arabes-jouant-aux-cartes

Francis HARBURGER

Francis HARBURGER (Oran 1905- Paris 1998), fils de Célestine ABOULKER et de Jules Harburger.

Hauts d’Alger Ouest 1947

Huile sur bois 27×46 cm Paris Collection particulière

Portrait de sa mère, Celestine Aboulker 1928

Huile sur toile marouflée sur bois 46×36 cm (Collection particulière)

Francis HARBURGER (Oran 1905- Paris 1998), fils de Célestine ABOULKER et de Jules Harburger.

Né à Oran en 1905, d’un père avocat, originaire d’une famille juive d’Alsace (originaires de Soultz sous Forêt qui ont émigré en Algérie en 1871) et d’une mère, Célestine Aboulker, artiste-peintre, dont il reçoit d’évidentes dispositions pour le dessin, il entre en 1919, à l’École des beaux-arts d’Oran, puis en 1921, à l’École des Arts décoratifs à Paris, et en 1923, à l’École des beaux-arts de Paris.
L’année 1926 voit sa première participation au Salon des Indépendants ; à compter de cette date il ne cessera de participer à nombre de Salons et expositions à Paris ou en province.
En 1933, il épouse Janine Halff, future bibliothécaire à l’Alliance Israélite Universellede 1956 à 1986. Il enseigne l’histoire de l’art et le dessin à l’École normale israélite orientale.
Puis vient la guerre. Harburger est mobilisé. Rendu à la vie civile en juin 1940 mais menacé par les lois antisémites, qui le privent notamment de son poste de professeur, Harburger quitte la France avec sa femme, ses enfants et ses parents pour Alger. Une nouvelle vie s’organise : ” Il fallait vivre et je me débrouillais pour trouver le nécessaire “. La famille s’installe à El-Biar, sur les hauteurs d’Alger, et Harburger y peint intensément (paysages, portraits, natures mortes).

La guerre se poursuit, avec sa cohorte de sombres évènements : en 1942, les Harburger apprennent qu’ils sont spoliés de leurs biens restés en France – et pour le peintre, il s’agit de toute sa production antérieure. La fin de la guerre marque pour le peintre et sa famille le retour en France.

À Paris, ils ne retrouvent absolument rien de leur passé d’avant-guerre. Il ne leur reste plus qu’à vivre un temps à l’hôtel, avant que Francis Harburger ne trouve à louer, à Enghien-les-Bains, un minuscule logement au dernier étage d’un pavillon. Ce n’est qu’en 1956, qu’il retrouve un atelier à Paris, rue de la Tombe Issoire, dans le 14° arrondissement où il peindra jusqu’à sa mort en 1998.

Source : Morial.fr

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *