Le Seder de Roch Hachana chez les Juifs d’Afrique du Nord

Rosh hashanah - jewish new year holiday concept. Bowl in the shape of an apple with honey, apples, pomegranates, shofar on a blue background.

Roch Hachana (ראש השנה) est une fête marquant le début de la nouvelle année juive. Elle est célébrée, en Israël comme en diaspora, les deux premiers jours du mois de tichri qui tombe, selon les années, en septembre ou en octobre.

Appelée dans la Bible Zikhrone terouʿa (Souvenir de la sonnerie) (Lv 23, 24) ou Yom terouʿa (Jour de la sonnerie), (Nb 29, 1), Roch Hachana est marquée par le son du chofar (corne de bélier) qui symbolise le sacrifice d’Isaac et l’alliance de D.ieu avec les enfants d’Abraham. Dans la tradition orale, les deux jours de Roch Hachana deviennent ceux du jugement, et introduisent une période de dix jours de pénitence (Assérèt’ Yémei Tshouva) dans l’attente du grand pardon (Yom Kippour). Lire la suite

  • Michèle Rotman n’est plus

Michèle ! Tu viens de nous quitter pratiquement sans un mot et sans une plainte.
Tu rejoins l’Eternité où ton élégance naturelle et ton allant permanent continueront à rayonner.
Ta force et ta passion t’ont permis d’entreprendre de belles actions à travers les différentes associations que tu as animées. Ton intelligence et tes combats au Consistoire, B’nai Brith, MORIAL ou l’INSSEF nous manquent déjà. Tu maniais les mots avec lyrisme et vérité. Ton hospitalité était légendaire : aucun de nous ne pourra oublier les formidables diners que tu nous offrais avec Jean. Nous nous souviendrons de ton optimisme constant et de ta gentillesse qui nous ont bien souvent aidés à passer des caps parfois compliqués.

Pourtant l’Eternel a décidé de te rappeler à lui. Il t’accueille aujourd’hui parmi ses fils de justice car tu es un être bon.

Nous faisons au nom de l’INSSEF nos affectueuses condoléances à ta famille. 

Serge Dahan, Président de l’INSSEF

Didier Nebot, Premier Vice-Président de L’INSSEF

  • Essai Historique – Du temps des Romains I – Par Didier Nebot

Les Phéniciens furent les maîtres de cette région jusqu’en 146 av. J.-C. À cette date, Rome conquit l’Afrique du Nord et c’en fut fini de la domination carthaginoise. Il y eut au début quelques royaumes autochtones vassaux, mais ils furent progressivement éliminés, l’Afrique devenant une province de l’Empire. Le pays fut quadrillé de routes et de domaines privés ou d’État, où l’on pratiquait une agriculture intensive servant à alimenter Rome. Les troupes d’occupation étaient chargées de faire régner l’ordre et de surveiller les frontières (les limes) pour empêcher les exactions des tribus nomades du Sud. Les colons, souvent des militaires, n’étaient pas très nombreux, et il se développa peu à peu, comme dans toutes les colonies de l’Empire romain, une bourgeoisie locale, phénico-libyenne, surtout citadine, qui coopéra avec les autorités sans retenue, devenant romaine dans l’esprit. Cette symbiose était si totale qu’elle permit à la dynastie d’origine africaine et sémitique des Sévère de monter sur le trône de Rome, au début du iiie siècle. Près du quart de la population nord-africaine vivait alors dans les villes, et la romanisation était poussée à l’extrême.

Malgré la présence de Rome, la langue punique demeura vivace jusqu’à l’arrivée des Arabes, non seulement dans les cités, mais aussi dans les campagnes. Saint Augustin a raconté à maintes reprises qu’il avait dû demander l’aide d’un interprète pour se faire comprendre des populations locales qui ne parlaient pas le latin. Ce fond berbère, punico-libyen, allait bientôt accueillir les nombreux juifs chassés de Judée à la suite de révoltes survenues dans ce pays, et notamment celles de 70 et 135. Lire la suite

  • Séisme au Maroc : Israël va envoyer des sauveteurs pour retrouver des survivants

“En ces moments difficiles, le peuple d’Israël tend la main à ses amis marocains”, a déclaré Benjamin Netanyahou dans un communiqué

Après le séisme dévastateur qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, Israël va envoyer une mission de sauvetage pour aider à retrouver des survivant dans les décombres, ainsi qu’une assistance humanitaire pour venir en aide au pays d’Afrique du Nord. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a instruit l’ensemble des ministères et des forces armées à collaborer pour fournir l’aide nécessaire aux victimes de ce désastre, selon un communiqué officiel de son bureau.

“En ces moments difficiles, le peuple d’Israël tend la main à nos amis marocains. Nous prions pour leur bien-être et les aiderons de toutes les manières possibles,” a déclaré Netanyahou dans le même communiqué.

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a également ordonné à l’armée et à son ministère de se préparer à déployer une assistance d’urgence. Ce soutien sera coordonné par les organes de secours du Commandement du front intérieur, une branche de Tsahal spécialisée dans les interventions de sauvetage et les opérations humanitaires.

Israël est reconnu internationalement pour son expertise en matière de recherche et de sauvetage. Le pays a déjà dépêché des équipes spécialisées après des catastrophes naturelles à travers le monde, notamment lors de séismes dévastateurs en Turquie, au Mexique et en Haïti. Lire la suite

  • Sammy Ghozlan, créateur du BNVCA, nous a quittés

Sammy Ghozlan était un véritable combattant dans la lutte contre l’antisémitisme. Jusqu’à la fin de sa vie, il a été constamment attentif, à l’affût de toute déclaration ou acte antisémite.

Il s’investissait pleinement dans sa mission, scrutant les médias, les discours et les actions, prêt à les dénoncer et à prendre position. Sa détermination et son dévouement étaient inébranlables, car pour lui, la lutte contre l’antisémitisme et l’antisionisme était une cause vitale. Sammy Ghozlan laisse derrière lui un héritage précieux et une inspiration pour continuer cette lutte cruciale.

Né à Constantine (Algérie) en 1942 Sammy Ghozlan garde intacte la mémoire collective du pogrom de Constantine en 1934 où l’armée et la police françaises s’abstinrent d’intervenir. 27 victimes juives enfants et adultes y périrent principalement d’égorgement, 26 personnes y furent blessées sans compter les saccages, pillages, incendies des biens des juifs français.
Les journalistes et politiques ne parlaient pas alors avec bonne conscience d’importation du conflit israélo-arabe en guise d’analyse.

Avec 3000 Juifs sinistrés, un tiers de la population juive de la ville, ce pogrom intervenait après les violents incidents antijuifs du 3 août dans la région et précédait le boycott des magasins juifs pendant des mois et le non-paiement des dettes à l’égard des juifs provoquant ruines et faillites.

Sammy Gozlan arrive en France métropolitaine au début des annees 60 dans l’exode massif des juifs français d’Algerie et notamment de Constantine. Il commence sa brillante carrière en tant que commissaire de police, et c’est à ce moment-là qu’il commence à se sensibiliser à la problématique de l’antisémitisme.

Début des années 2000, il crée le Bureau National de Vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), pour répondre aux besoins croissants liés à l’importation du conflit isralio-palestinien. Il crée une ligne d’appel téléphonique nationale fonctionnant 24h/24 aux fins d’apporter une aide aux victimes de toutes sortes. Lire la suite

  • ENTRETIEN. Rapatrié d’Algérie, l’historien Benjamin Stora se souvient de son enfance

Spécialiste de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora vient de publier « L’arrivée », aux éditions Tallandier. Soixante ans après, le récit du choc de sa découverte de la métropole en juin 1962.

En une dizaine d’années, le jeune Benjamin Stora passe de l’enfance à l’âge adulte, de Constantine en guerre au Paris de Mai-68. Il raconte sa propre histoire dans son nouveau livre L’arrivée. De Constantine à Paris (1962-1972). Entretien.

En une dizaine d’années, le jeune Benjamin Stora passe de l’enfance à l’âge adulte, de Constantine en guerre au Paris de Mai-68. Il raconte sa propre histoire dans son nouveau livre L’arrivée. De Constantine à Paris (1962-1972). Entretien.

Quel souvenir conservez-vous du 12 juin 1962, jour de votre départ pour Paris depuis Constantine, la ville d’Algérie où vous viviez alors ?

Je revois la tristesse de mes parents à l’aéroport. Je vais sur mes 12 ans, ma sœur est un peu plus âgée. Chacun porte deux valises et nous sommes tous chaudement habillés malgré le soleil éclatant. Depuis plus d’un an, j’entendais mes parents chuchoter entre eux, pleins d’angoisses : partir ? rester ? Ce jour-là, nous partions pour Paris. On partait vers une métropole dont j’avais beaucoup entendu parler, qui était idéalisée. Moi, ça me plaisait plutôt. Pas un instant je n’imaginais que nous ne reviendrions jamais. Lire la suite

  • Anthony Afflelou: «À la maison, on ne parlait jamais travail»

Inutile de le nier, la tour Trinity, en plein cœur de La Défense, a de l’allure. Elle a d’ailleurs été élue «meilleure tour de bureaux du monde», lauréate 2022 du prix Best Tall Office Building. Le vaste hall d’entrée annonce la couleur – on nous prie d’ailleurs de ne pas prendre de photos – avec ses immenses ampoules en verre suspendues en hauteur et des assises design grises qui pourraient passer pour des vestiges de l’ère paléolithique.

Après neuf années passées dans un hôtel particulier cossu du 8e arrondissement, rue d’Argenson, les équipes d’Afflelou et son patron Anthony– l’un des quatre fils du fondateur – ont investi début 2023 cette tour vitrée, et ses ascenseurs – vitrés eux aussi – ultrarapides qui dévoilent une vue imprenable sur le quartier des affaires et sur Paris. «Nous avons opté pour le “travailler mieux”, nous sommes passés d’un hôtel particulier de six étages extrêmement cloisonnés à deux plateaux sur deux étages totalement décloisonnés, observe Anthony Afflelou Lire la suite

  • Tressé, la poésie esthétique du souvenir

Comme un album photos, la marque Tressé, fondée en 2021 par Ketzia et Sivan Chétrite, déploie un univers lumineux grâce à ses créations textiles et ses objets décoratifs. Une première boutique, dans le 4e arrondissement parisien, invite à l’évasion.

C’est d’abord une histoire de voyage. Un voyage où se lient les sens par le prisme de souvenirs, heureux et insouciants, que les frères et soeurs Ketzia et Sivan Chétrite racontent dans leur marque Tressé. Né des vestiges de leur enfance, le label invoque un art de vivre que leurs vêtements, bijoux et arts de la table ancrent dans la continuité du temps, comme pour ressusciter leurs expériences et les partager.

À l’angle de la rue des Rosiers et de la rue Pavée, dans le 4e arrondissement parisien, la toute première boutique de la marque éclôt. Passé la devanture rose pâle, surmontée des six lettres du nom de la jeune maison en capitales vertes, Charles-Edmond Henri signe le décor épuré, vaisselle aux murs et fauteuils noués d’une corde, créant une atmosphère et une esthétique pareilles à un cabanon marseillais. Là, on découvre un univers solaire et inspirant. Le prêt-à-porter est sublimé par ses lignes épurées et ses matières brutes, comme la soie, le cachemire, le coton, la ramie ou le lin, habillées de couleurs exaltantes, parfois monochromes et parfois mélangées dans des imprimés fantasques dessinés à la main, rappelant des mosaïques, des bouquets fleuris et des croquis abstraits. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • La synagogue antique de Kélibia (Tunisie). Histoire et iconographie – Jeudi 21 septembre 2023 – 12:30 -14:00

Conférence de Mounir Fantar, Institut national du Patrimoine de Tunisie dans le cadre du cycle Art et archéologie du judaïsme

À Kélibia, ville côtière du Nord-Est de la Tunisie, une fouille archéologique a permis la découverte d’une synagogue antique au pied de l’ancienne forteresse romaine. C’est le décor du pavement en mosaïque mis à jour lors des fouilles qui a permis l’identification de l’édifice : parmi des motifs puisant dans le répertoire païen et paléochrétien, la présence de douze chandeliers à sept branches (menorah), dont certains sont flanqués de cédrats et de palmes associés à la fête des Cabanes (Soukkot), ainsi que d’une inscription latine, attestent le caractère juif du lieu.

Retour sur une découverte majeure, permettant d’établir l’existence au ve siècle d’une communauté juive dans cette cité antique du Nord de la Tunisie. Billetterie

  • Le journal d’Audrey HepburnDu 5 octobre au 30 décembre au Théâtre des Mathurins

La pièce évoque la personnalité rebelle de l’icône et parcourt les méandres sur lesquels s’est fondée cette personnalité touchante, finement décalée mais puissamment sincère et éblouissante.

Fille d’une baronne néerlandaise et abandonnée par son père dès son enfance, meurtrie par la guerre dans son adolescence, Audrey Hepburn rêvait d’être une ballerine ; Le souhaitant de toutes ses forces, comme font ceux qui n’ont aucune autre source d’amour et de confiance. Après la guerre elle découvre le manuscrit d’une toute jeune fille, née au même moment, ayant vécu au même endroit pendant la même guerre : Anne Frank. Ses mots pleins de sagesse, de sensualité et d’une joie de vivre pure et contagieuse, vont accompagner Audrey tout au long de sa vie. Elle ne sera jamais ballerine mais elle deviendra l’icône la plus mystérieuse et la plus noble dans l’histoire du cinéma défendant en priorité la cause des enfants au détriment de sa notoriété.

De et avec Gala Vinogradova Sassoon Billetterie

  • Déjeuner solidaire mardi 19 septembre de 12h à 14h30 dans les appartements des Salons Hoche, Paris 8e. En présence de Maître Richard Malka, avocat et écrivain

Au profit de l’ouverture de la Maison de Léa, maison d’accueil de femmes victimes de violences conjugales et de leurs enfants.

Plus d’infos, contactez Brigitte : 01 42 17 11 68

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  • CHORALE JUDÉO-ESPAGNOLE

Dirigée par la chanteuse et chef de chœur Marlène Samoun, la chorale d’Aki Estamos a repris les 5 et 12 septembre 2023.

Puis, après une interruption de deux semaines correspondant aux fêtes de Roch Hachana et de Yom Kippour, elle se réunira à nouveau chaque mardi à partir du 3 octobre de 16 à 18 h.
Les rencontres se tiendront dans la salle associative Silvia Monfort de Paris Centre située 2 rue Elzévir 75003 Paris, non loin du métro Saint Paul.
Renseignements auprès d’Andrée Makedonski au 06 87 79 13 95. Inscription

  • Salonique, « Jérusalem des Balkans », 1870-1920. La donation Pierre de Gigord du 19 septembre 2023 au 21 avril 2024 – mahJ Expo

Ville cosmopolite, comme d’autres grands ports du Levant, Salonique – la Thessalonique grecque sous l’Empire ottoman – fut longtemps une cite juive où les commerçants, toutes confessions confondues, fermaient le samedi et durant les fêtes juives. Les 150 œuvres de l’exposition du mahJ restituent l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le don de près de 400 photographies et documents au mahJ par Pierre de Gigord, grand collectionneur dévoué à l’histoire de l’Empire ottoman, à l’œil avisé et à l’admirable générosité, constituent un enrichissement majeur pour le mahJ, dont la collection est désormais une référence sur la « Jérusalem des Balkans ». Les tirages albuminés du premier photographe local, Paul Zepdji, les négatifs sur plaques de verre inédits d’Ali Eniss, drogman au consulat d’Allemagne, amateur passionné auteur d’une vivante chronique photographique de la ville, font revivre un monde disparu. Ce sont aussi des autochromes, des albums de photographes amateurs, des documents du service photographique de l’armée d’Orient, des cartes postales, brochures et magazines qui racontent la vie de la cité. Lire la suite

  • ZOO STORY – Une pièce avec Sylvain KATAN et Pierre VAL 

En plein Central Park, deux inconnus se rencontrent sur un banc. Jerry tient coûte que coûte à raconter à Peter ce qui lui est arrivé au zoo. Mais petit à petit cette conversation du dimanche s’enlise dans des eaux obscures et Peter se retrouve pris dans la spirale inextricable des questions et des confidences de son interlocuteur. Comment sortir vivant de cette jungle existentielle ?

Le duo Katan-Val poursuit son heureux compagnonnage avec le Poche- Montparnasse. En ces murs, ils ont joué Le grand Théâtre de l’épidémie ; Cabaret Mai 68 ; Cabaret Liberté ! ou encore Moâ, Sacha ! Il y a deux ans, aux côtés de Patrice Carmouze, les deux comédiens rendaient hommage au prince de l’humour grinçant dans le cabaret Attention Desproges !

Auteur : Edward ALBEE – Traduction et mise en scène : Pierre VAL

Avec
Sylvain KATAN et Pierre VAL

Lumières : François LOISEAU

Durée 1h10
Production Théâtre de Poche-Montparnasse – Lire la suite

Nouvelles lectures

  • Les Alchimies de Sarah Chiche

En 2022, en pleine crise de l’hôpital, Camille Cambon, médecin légiste vaillante et brillante, reçoit un mail énigmatique. Il y est question du peintre Goya et de son crâne volé après son inhumation à Bordeaux en 1828, et dont on a depuis perdu la trace. D’abord portraitiste officiel de la cour, aimé des puissants, le maître espagnol devint, à la suite d’une maladie, l’observateur implacable et visionnaire des ténèbres de l’âme humaine.
Les parents de Camille et son parrain, neurologue, se sont passionnés pour l’oeuvre de Goya, avant de devenir des scientifiques de renommée internationale.
Camille part rencontrer à Bordeaux sa mystérieuse correspondante, une ancienne directrice de théâtre qui a bien connu ces trois-là, alors étudiants en médecine, dans les années 1960, et semble tout savoir de leur obsession partagée pour Goya. Une quête effrénée, entre passion scientifique et déraison, où chacun a pris toutes les libertés et tous les risques, au point de s’y brûler les ailes.
Du siècle des Lumières à la création d’une société secrète de médecins, Les Alchimies est une fresque captivante sur l’origine du génie, les amitiés qui ressemblent à l’amour, les pouvoirs obscurs et merveilleux de l’art.

Sarah Chiche est écrivaine. Après Les Enténébrés (2019) et Saturne (2020), qui l’ont révélée à un large public, Les Alchimies est son cinquième roman. Lire la suite

Édition : Seuil, 240 pages

  • A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia

«On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l’on est.»
C’est dans l’euphorie d’un monde à reconstruire, en 1924, qu’Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s’y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d’une. Le temps d’une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n’est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s’évertuer à être l’une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
Ce qui n’est pas sans embûches. Ce qui n’est pas sans sacrifices.
Chassé-croisé d’amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l’épopée d’un siècle : celui d’une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l’ambition. Lire la suite

Édition : Albin Michel, 496 pages

Bonnes lectures !

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