Maroc : 3 monuments juifs ajoutés au patrimoine national

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Ces monuments sont : la synagogue Kahal, le cimetière juif historique d’Asilah, et un mikvé et un four rattachés à la synagogue

Trois monuments juifs de la ville d’Asilah, située sur la côte atlantique du Maroc, au sud de Tanger, ont été ajoutés à la liste du patrimoine national du pays par le ministère de la Culture marocain, selon une annonce du 20 février.

Ces monuments sont : la synagogue Kahal, le cimetière juif historique d’Asilah, et un mikvé et un four rattachés à la synagogue.

La synagogue Kahal, édifiée en 1824, était restée de longues années à l’abandon, en proie à la dégradation. Après une vaste restauration, elle a rouvert ses portes en 2022, accompagnée du mikvé et du hammam attenants.

La communauté juive marocaine a engagé les démarches en janvier 2024 pour que ces lieux deviennent sites historiques. La demande a finalement abouti, conférant à ces endroits une protection du Royaume marocain. Lire la suite



  • Nous vivrons : «À vous toutes et tous, complices d’antisémitisme»

Les membres du collectif Nous vivrons, cibles de menaces et d’intimidations, ont dû rester à l’écart de plusieurs marches lors de la Journée internationale des droits des femmes.

Le 8 mars dernier, vous ne nous avez pas vues, vous ne nous avez pas entendues. Nous, c’est la bande de 1 200 juives – selon la police – qui est restée parquée pendant plus de trois heures rue Meslay, à 10 mètres de vous toutes qui commenciez à danser place de la République.

Vous n’avez même pas pu nous apercevoir parce qu’une dizaine de fourgons et des rangées de CRS nous séparaient du reste de la foule. Pour autant, vous saviez que nous étions là. Soit parce que l’on se connaît de courte ou de longue date, soit parce que vous aviez pris connaissance, voire relayer les appels à nous évincer publiés sur les réseaux, soit parce que l’on vous avait distribué des petits papiers indiquant que tant que les « fascistes » étaient là, la marche ne démarrerait pas. Parfois les trois. Lire la suite

  • L’exil forcé des Juifs irakiens : un crime contre l’humanité oublié

Il y a 75 ans, l’Irak révoquait la citoyenneté de ses citoyens juifs, précipitant un nettoyage ethnique. Ces Juifs, profondément enracinés dans le pays depuis des siècles, ont été spoliés, marginalisés, et chassés. Leurs biens confisqués, interdits de travail, ils n’ont eu d’autre choix que l’exil, quittant leur terre natale avec seulement 17 dollars en poche, pendant que les douaniers arrachaient leurs derniers bijoux aux frontières. Le 27 janvier 1969, sous l’ordre de Saddam Hussein, 9 Juifs irakiens sont pendus publiquement pour terroriser les derniers restés au pays. Un acte d’une brutalité inouïe, ciblant une population pour son appartenance ethnique, qualifiable de génocide selon la Convention de 1948. Aujourd’hui, 600 000 Israéliens ont des racines irakiennes. Pourtant, ce crime reste impuni et effacé des mémoires. Lire la suite

  • Brûler Haman : la tradition perdue de Pourim de l’ancienne communauté juive de Cochin en Inde

Pendant des siècles, les Juifs de Cochin ont célébré Pourim en brûlant des effigies d’Haman, tandis que la fête représentait le jour où les Juifs de tous horizons célébraient ensemble

En 2018, des Juifs Paradesi du monde entier se sont réunis à Cochin pour célébrer le 450e anniversaire de leur synagogue. (Shalva Weil)

En 1533, Leonor Caldeira, une femme juive convertie de force au christianisme, quitta Lisbonne, capitale de l’Empire portugais, pour Cochin, dans le sud de l’Inde, espérant échapper à la surveillance de l’infâme Inquisition. Cependant, ce répit ne dura que quelques années : en 1557, Caldeira et 19 autres nouveaux chrétiens – comme on appelait les convertis au judaïsme et leurs descendants – furent accusés de revenir à la pratique juive. Quatre ans plus tard, Caldeira fut brûlée vive au Portugal.

Les accusations portées contre Caldeira comprenaient la visite de synagogues, la consommation de pain sans levain et l’incendie d’effigies, une tradition centrale de Pourim pour les Juifs de Cochin au cours des siècles, comme l’a déclaré le professeur Shalva Weil de l’Université hébraïque de Jérusalem au Times of Israel dans une interview avant la fête juive.

« Le concept de créer des effigies représentant des personnes mauvaises et de les brûler ensuite existe chez de nombreux peuples et cultures à travers l’histoire », a déclaré Weil, une anthropologue qui a consacré une bonne partie de sa carrière à l’étude de l’histoire, de la culture et des traditions des Juifs du sud de l’Inde. Lire la suite

  • Comment les Juifs ont été sauvés au Caire au XVIe siècle

Selon la tradition juive, un mini-Pourim célèbre le jour où les Juifs du Caire furent épargnés par le massacre planifié par le vizir ottoman de la ville, Ahmed Pacha. À sa sortie du bain, ses plans avaient été déjoués. Nous reproduisons l’histoire telle que racontée par David B. Green dans 
Haaretz :

Au lieu de cela, c’est Ahmed lui-même qui a perdu la vie ce jour-là, un événement commémoré chaque année par un « petit Pourim », une fête locale célébrant la délivrance de la destruction, tout comme le Pourim standard rappelle comment les Juifs de Perse ont été sauvés des desseins du vizir maléfique Haman.

L’Égypte était passée sous domination ottomane sept ans auparavant, en 1517, l’année même de la prise de Jérusalem par Soliman. Trois ans plus tard, à la mort de son père, Sélim Ier, Soliman devint sultan ottoman. Pour le représenter au Caire, Soliman nomma Ahmed Pacha vice-roi, ou gouverneur.

Ahmed espérait davantage. En tant que fonctionnaire à la cour de Selim, il avait pris le commandement des forces ottomanes lors du siège de Rhodes, en septembre 1522. C’est grâce à ses prouesses militaires que les Ottomans ont conquis la forteresse insulaire aux chevaliers de Saint-Jean.

Ahmed espérait que Soliman le nommerait grand vizir, son chef d’état-major, à Constantinople, la capitale impériale, mais le sultan nomma un de ses amis d’enfance à ce poste. Ce refus fut apparemment suffisant pour pousser Ahmed Pacha, plein de ressentiment, à fomenter une rébellion. Lire la suite

  • L’affaire Dreyfus au Musée d’art et d’histoire du judaïsme

Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, cherche à remettre le militaire au centre de la tragédie judiciaire qui l’a frappé. Loin de l’image d’un homme presque spectateur.

Pour la seconde fois en vingt ans, le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Mahj) revient sur l’affaire Dreyfus, avec une nouvelle exposition. Quoi de neuf depuis 2006, pourrait-on se demander ? Une édition des œuvres complètes d’Alfred Dreyfus, en 2024, l’acquisition récente par le musée de formidables dessins du chroniqueur judiciaire du procès de 1899, et l’impression, par-dessus tout, que l’époque le réclame.

« Le regain de l’antisémitisme ainsi que des polémiques complotistes récentes laissant à nouveau planer le doute sur l’innocence de Dreyfus rendent nécessaire de reposer les choses », juge Paul Salmona, directeur du musée. L’historien et grand spécialiste Philippe Oriol et l’historienne de l’art Isabelle Cahn ont donc repris leur bâton de pèlerin pour raconter cette tragédie judiciaire et humaine qui déchira la France à la toute fin du XIXe siècle.

Quelque 250 archives, photos, portraits, extraits de presse, mais aussi objets – dont les lorgnons du capitaine -, viennent illustrer leur propos. Si les deux commissaires n’ont pas voulu aboutir à une exposition-dossier, ils n’ont eu que l’embarras du choix pour trouver des archives. Dreyfus passa douze ans à écrire, y compris son journal, un procès eut lieu, et la bataille des anti et des pro-Dreyfusard se déroula largement dans la presse. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Le dernier Juste. La dynastie Abehassera – Mercredi 19 mars 2025 – 19:00 -21:30

Originaire du Sud marocain, la famille Abehassera a donné naissance à plusieurs générations de rabbins, dont les descendants demeurent aujourd’hui d’importants dirigeants communautaires en Israël. Les parcours du célèbre Baba Salé – dont la tombe fait l’objet d’un pèlerinage à Netivot –, celui de son frère Baba Haki, devenu grand rabbin de Ramla et de Lod, ainsi que le destin accidenté de leurs fils respectifs Rabbi Baroukh, ancien député maire d’Ashkelon, et Aharon Abuhatzira, qui fut trois fois ministre entre les années 1977 et 1982, permettent à Rafael Balulu d’explorer le devenir des juifs marocains en Israël. Réservations

  • Conférences en ligne avec HarifAvec Daniel FishmanMARDI 18 MARS 2025

19h30 Royaume-Uni / 12h30 PT / 15h30 ET / 20h30 Europe / 21h30 Israël

Avec l’ouverture du canal de Suez en 1869, des centaines de milliers d’immigrants s’installèrent en Égypte, attirés par sa promesse de prospérité. Parmi eux, de nombreux Juifs rejoignirent la communauté établie, dont les origines remontent à l’époque des Pyramides. Jusqu’en 1956, la communauté juive égyptienne connut son âge d’or, contribuant dans tous les domaines. Un nouvel ouvrage,   Juifs d’Égypte , vous dévoile tout ce que vous devez savoir sur la communauté juive : son organisation, sa démographie, ses mouvements et associations, ses synagogues, ses rabbins et ses personnalités. L’histoire est illustrée par de nombreuses photographies, pour la plupart inédites.

Daniel Fishman  présentera  « Juifs d’Égypte »,  publié en 2024 en italien et en anglais par Belforte Solomone.
Pour acheter un exemplaire à prix réduit à 50 euros, rendez-vous sur https://www.salomonebelforte.com/Prodotti/602/jews-of-egypt.aspx.

Rejoignez la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/85340040506?pwd=ip4FvG0JDvxBaa1GzHaaAMaWKQBHkv.1
ID de la réunion : 853 4004 0506
Code d’accès : suez

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  • 25e FESTIVAL DU CINÉMA ISRAÉLIEN DE PARIS 2025 – Du 17 au 25 mars 2025 au Majestic Passy

Le festival du Cinéma Israélien de Paris a lieu du 17 au 25 mars 2025. Cette 25ème édition du Festival du Cinéma Israélien de Paris, dont le parrain est Elie Chouraqui se décline en plusieurs sections reflétant la diversité et la créativité du cinéma israélien:

Au programme, des longs métrages, des documentaires, une section spéciale sur le 7 octobre, un classique, les deux premiers épisodes de la série Kugel ( prequel de Shtisel) avec des surprises à gagner et en avant-première exceptionnelle Lire Lolita à Téhéran d’Eran Riklis en sa présence.

Tous les films sont sous -titrés en français.

OUVERTURE DE LA BILLETTERIE : Mardi 11 mars 2025 en caisse du cinéma et sur le site (billetterie disponible ci-dessous, cliquez sur les horaires pour réserver). Journée spéciale préventes le 11 mars de 11h à 17h au Majestic Passy avec café et croissants offerts ! Réserver

  • Alfred Dreyfus. Vérité et justice du 13 mars au 31 août 2025

Près de vingt ans après sa première exposition consacrée à Alfred Dreyfus, le mahJ revient sur « l’Affaire » pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France, dont une des nombreuses conséquences fut la loi de séparation des Églises et de l’État. L’exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l’image d’un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l’île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Rassemblant près de 250 documents d’archives, photographies, extraits de films et une soixantaine d’œuvres d’art – de Jacques-Émile Blanche, Gustave Caillebotte, Eugène Carrière, Émile Gallé, Maximilien Luce, Camille Pissarro, Félix Vallotton ou Édouard Vuillard –, l’exposition raconte l’Affaire « avec » Dreyfus, en le replaçant au centre du propos. Cette approche nouvelle corrige l’image d’un Dreyfus effacé. Elle révèle un inlassable combattant de la vérité, auteur de multiples écrits, dont de nombreux inédits récemment sortis de l’oubli.

Alfred Dreyfus naît en 1859 dans une famille alsacienne marquée par la défaite de 1871 et l’annexion de l’Alsace-Moselle. Fervent patriote, polytechnicien, il mène une brillante carrière militaire qui sera brisée en 1894 : injustement accusé de haute trahison au profit de l’Allemagne, il est condamné par un conseil de guerre, dégradé et déporté en Guyane.

L’exposition démonte la machination ourdie par l’état-major et illustre le virulent antisémitisme qui s’exprime en cette fin de XIXe siècle. Grâce aux nombreuses œuvres présentées, elle replace l’Affaire dans la « Belle Époque », dont elle éclaire des aspects moins connus : la diversité des réactions juives, la « naissance » des intellectuels et la riposte à l’antisémitisme. L’affaire Dreyfus avait également révélé  le rôle de l’Église catholique dans la manipulation de l’opinion publique et des institutions, renforçant ainsi les arguments en faveur de la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Quant à Alfred Dreyfus, gracié en 1899, il est réhabilité en 1906, mais ne sera pas réintégré au grade auquel il aurait légitimement pu prétendre.

Cent-trente ans après son déclenchement, l’exposition permet d’appréhender l’actualité persistante de l’Affaire, dans un contexte de regain de l’antisémitisme, alors que l’innocence d’Alfred Dreyfus fait encore l’objet de polémiques complotistes.

Cette exposition, qui a reçu le soutien exceptionnel du musée d’Orsay, s’appuie sur le riche fonds Dreyfus du mahJ, sur des prêts d’institutions – Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, musées de l’Armée, du Barreau de Paris, Carnavalet, de l’École de Nancy, Maison Zola-Musée Dreyfus à Medan – ainsi que de collections particulières.

Commissariat : Isabelle Cahn, conservatrice générale honoraire des peintures au musée d’Orsay et Philippe Oriol, directeur scientifique de la Maison Emile Zola-Musée Dreyfus  Billetterie

  • Zoran Music : « Nous ne sommes pas les derniers » Du 28 janvier au 15 juin 2025 au MAHJ

Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme présente une œuvre de Zoran Music, artiste déporté à Dachau en 1944, où il réalise, au péril de sa vie, de nombreux dessins. Plus de 25 ans après, il crée le cycle Nous ne sommes pas les derniers, où il représente la tragédie des camps de concentration à travers des peintures monochromes, symbolisant l’horreur et le silence du système concentrationnaire. La peinture présentée dans la chambre du duc, parmi les plus belles de cette série, incarne avec une rare puissance l’intensité de la souffrance des survivants.

Déporté à Dachau en octobre 1944, Zoran Music (1909-2005) y survit jusqu’en avril 1945. Il réalise, au péril de sa vie, de nombreux dessins. S’il n’évoque pas le camp dans ses œuvres de l’immédiat après-guerre, il a une influence décisive sur sa création à partir des années 1970. En effet, plus de vingt-cinq ans après sa libération, il entreprend le cycle Nous ne sommes pas les derniers. Ne retenant que les lignes indispensables pour figurer les charniers dans une série d’œuvres, dont de nombreuses peintures presque monochromes, Music évoque l’intensité de la tragédie et le « silence » de cet univers funèbre. Traces d’un enfer d’où les survivants ne sont jamais complètement revenus, ces toiles deviennent le symbole de l’horreur du système concentrationnaire.

D’une rare puissance, la peinture présentée dans la chambre du duc est l’une des plus belles de la série Nous ne sommes pas les derniers. Elle a été généreusement offerte au mahJ, par Géraldine et Léopold Meyer, estimant, après le 7 octobre, que sa place était désormais au musée. Le mahJ la présente accompagnée d’œuvres de Zoran Music appartenant à une collection privée.

Commissaires

Laura Bossi et Jean Clair, de l’Académie française

#ZoranMusic

Accrochage organisé à l’occasion du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-BirkenauLe mahJ remercie la galerie Applicat-Prazan d’avoir initié et accompagné ce don. Billetterie

  • Campagne de solidarité des Paniers de Pessah 2025 – Faites un don ! – Campagne du 17 mars au 30 avril 2025

Alors que nous approchons de Pessah, nous lançons comme chaque année la campagne de solidarité des Paniers de Pessah. Cette année, cependant, notre engagement prend une dimension particulière.

Les besoins sont plus importants que jamais. De plus en plus de familles nous sollicitent pour recevoir une aide qui leur permettra de célébrer Pessah dans la dignité.

Cette année, notre campagne est marquée par une grande absence : celle d’Edmond Elalouf z’l, initiateur de cette action solidaire depuis 60 ans. Son engagement inébranlable a permis à des milliers de familles de traverser ces moments avec sérénité. En poursuivant son œuvre, nous lui rendons hommage et faisons vivre son héritage de générosité et de bienveillance.

Plus que jamais, cette campagne est unitaire. L’ECUJE et ses partenaires – Judaïsme En Mouvement, le FSJU, l’Alliance Israélite Universelle, la Communauté de Buffault, la Communauté Dor Vador, la Communauté L’Étincelle de Saint-Mandé et le Réseau Ezra – se mobilisent ensemble pour que personne ne soit oublié en cette période si importante.

Nous savons pouvoir compter sur votre engagement et votre générosité. Chaque don, chaque geste de solidarité fait la différence.

Bonnes fêtes de Pessah !

Yves Rouas, Président

Gad Ibgui, Directeur Général

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Nouvelles lectures

  • Le livre d’Esther : d’après la Meguilah de Salamanque (XVe siècle) de Maeva Rubli

Cette version du livre d’Esther, la meguilah salmantina, est l’oeuvre d’un nouveau chrétien de la ville de Salamanque au milieu du XVe siècle. Il reproduit fidèlement le récit en ladino que lisaient les Juifs sépharades au Moyen-Âge lors de la fête carnavalesque de Pourim. Son style hautement poétique, encore largement accessible aux hispanophones, naît de la rencontre du castillan ancien et de l’hébreu biblique. Il est publié dans une version bilingue traduite en français par Julia Chardavoine et illustrée par Maeva Rubli. Notes et postface du professeur Carlos Sainz de la Maza.

Édition : Lior Éditions, 105 pages Lire la suite

  • Le codex de qumran de Didier Nebot

Un médecin pragmatique, sur les traces des mythiques manuscrits de la Mer Morte, reçoit à Qumran deux messages célestes. Le premier concerne la paix entre Israéliens et Palestiniens, le second révèle un grand secret concernant les écritures Saintes. Sous couvert d’un roman mystère, l’auteur fait passer plusieurs messages historiques, politiques et bibliques. Faire la paix dans ce Moyen-Orient tumultueux relève, aujourd’hui, de l’utopie et du défi. Dans ce monde violent où l’ignorance et la haine semblent avoir gagné la bataille sur la raison et la tolérance, nous voulons par un tel livre – où l’indicible est le maître des horloges –, apporter un moment de sérénité. Réunir des hommes et des femmes de bonnes volontés d’origines et de cultures diverses est mal aisé et ardu, mais il faut le faire, même par des actions qui sembleraient naïves ou candides, mais qui touchent les coeurs et les âmes. Le prophète Zacharie a dit : « Ni par la puissance, ni par la force, mais par mon esprit ». C’est aussi l’objectif de ce livre.

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Édition : Erick Bonnier, 320 pages

  • L’annonce de Pierre Assouline

Ils se sont rencontrés dans un pays en guerre. Raphaël est français, étudiant à Paris, et s’est porté volontaire pour aider Israël, cette jeune nation envahie par les armées de ses voisins. Esther est israélienne, soldate, et travaille dans les services psychologiques de l’armée. Ils ont vingt ans et aimeraient croire que c’est le plus bel âge de la vie. Ce qu’ils vont partager pendant quelques semaines modifiera à jamais leur rapport à la mort. L’un et l’autre devront l’annoncer sans y être préparés.
C’était à l’automne 1973 pendant la guerre du Kippour. Puis ils se sont perdus de vue, chacun dans son pays, emmené par son destin. Jusqu’à ce que cinquante ans plus tard, jour pour jour, la guerre frappe à nouveau…
Récit d’initiation et portrait d’une femme aimée, L’annonce interroge, avec le tragique de l’Histoire, ce qui subsiste de nos attachements malgré le passage du temps.

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Édition : Gallimard, 336 pages

Bonnes lectures !

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