Invitation pour le déjeuner-rencontre de Morial avec Daniel Haïk

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À l’occasion de son premier déjeuner-rencontre de l’année 2025, Morial vous propose de dialoguer avec Daniel Haïk


  • Moses Montefiore : un héros juif du XIXe siècle

Sir Moses Montefiore (1784-1885) était un juif orthodoxe extraordinaire, un philanthrope et un proche confident de la reine Victoria. Célèbre pour avoir soutenu les communautés juives du monde entier, il est devenu un symbole de la fierté juive.

Montefiore, né en Italie et élevé en Angleterre, a fait fortune en tant qu’agent de change et financier. Il a pris sa retraite à 40 ans pour se consacrer à la philanthropie et à la défense des causes juives.

Malgré sa richesse et son statut, Montefiore est resté un juif orthodoxe dévot. Il observait strictement le shabbat, entretenait une maison casher et voyageait avec son shochet personnel (boucher casher) pour s’assurer que ses lois alimentaires étaient respectées où qu’il aille.

Son action caritative est légendaire. Montefiore finance des hôpitaux, des écoles et des synagogues, notamment en Terre sainte. En 1839, il a construit un moulin à vent à Jérusalem pour créer des emplois pour les résidents juifs. Le moulin à vent de Montefiore reste un symbole de son héritage. Lire la suite

  • Les Libanais pleurent le critique d’art Joseph Tarrab

L’un des derniers juifs du Liban est décédé. Joseph Tarrab était un critique d’art réputé et a toujours refusé de rejoindre sa famille à l’extérieur du pays, selon cet hommage de 
L’Orient. On estime qu’il reste moins de 30 juifs vivant encore au Liban

L’ancien directeur de  L’Orient-Le Jour , Amine Abou Khaled, rappelle également que Joe Tarrab pouvait formuler des titres à la volée. «Joe est un exemple frappant de ce que le Liban a perdu en richesse humaine avec le départ de sa communauté juive», souligne Saleh Barakat. «Il a commencé en secret, et avec son ordinateur, à dessiner de belles arabesques qu’il n’a jamais accepté de montrer», confie également le galeriste. «Ce n’est pas fini», disait-il. Sa démarche était plus celle d’un chercheur que celle d’un artiste.»

Le journaliste Fadi Noun a souligné l’attachement profond de Tarrab à son pays, le Liban, qu’il a toujours refusé de quitter. « J’ai la ferme conviction qu’il est mort en Libanais », a-t-il déclaré. Maria Chakhtoura, ancienne responsable du service culture de L’Orient Le-Jour, apporte un éclairage supplémentaire en révélant que la famille de Tarrab avait choisi l’exil et avait tenté de le convaincre de partir également. A la frontière, alors qu’il s’apprêtait à remettre son passeport à la police, il l’a récupéré et a choisi de rentrer.

Noun, évoquant un souvenir partagé par leur ami commun Berty Turquier, se rappelle que Tarrab avait pitié des membres de la communauté juive libanaise installés en France. « Vous êtes des exilés, leur disait-il, votre vrai pays, c’est le Liban ! » Lire la suite

  • Les Yéménites israéliens aident à comprendre les Houthis

Le Hamas et le Hezbollah ont été écrasés par Israël ; les Houthis sont « les derniers survivants ». Israël utilise désormais ses propres ressources humaines pour mieux comprendre les rebelles au Yémen. 
Le Jerusalem Post rapporte :

La direction du renseignement de Tsahal a recruté des dizaines de  Juifs israéliens yéménites  parlant couramment le dialecte arabe yéménite pour soutenir ses opérations contre les  rebelles houthis  au Yémen, a rapporté mercredi KAN News .

Parmi les recrues figurent des immigrants récents du Yémen et des individus élevés dans des familles arabophones et d’origine yéménite. Selon le rapport, ils aideront l’armée israélienne à recueillir des renseignements et à fournir des informations essentielles sur la langue et la culture du Yémen.

« L’armée israélienne a recruté des dizaines de juifs yéménites pour améliorer sa compréhension de la langue et de la culture du Yémen », a déclaré KAN News, soulignant leur rôle dans le renforcement des efforts de renseignement militaire. Cette évolution s’inscrit dans le cadre d’une stratégie américano-israélienne plus vaste visant à contrer les capacités de missiles des Houthis, qui ciblent de plus en plus Israël. Lire la suite

  • Des étudiants de l’Institut national des langues et civilisations orientales victimes d’antisémitisme

Des étudiants de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) ont récemment été victimes d’antisémitisme. «Ceux qui apprennent l’hébreu se cachent», a affirmé ce mardi sur CNEWS Yvenn Le Coz, délégué national de l’Uni.

Au milieu des slogans «Israël assassin» et des applaudissements, les étudiants du département d’hébreu de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) semblent faire profil bas. Dans les couloirs, les affiches, pancartes et graffitis propalestiniens se multiplient.

Par exemple, plusieurs affiches appellent au boycott d’une liste étudiante qualifiée de «génocidaire». Parents et élèvent dénoncent des discriminations, pressions et intimidations.

«Beaucoup d’étudiants aujourd’hui qui apprennent l’hébreu se cachent, tout simplement parce qu’ils savent que derrière il y aura des organisations, d’extrême gauche ou propalestiniennes qui exerceront une pression», a expliqué à CNEWS Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI.

Plusieurs plaintes ont été déposées mais aucun étudiant n’a souhaité s’exprimer sur la situation. Yvenn Le Coz a dénoncé un «vrai système de censure, un système de terreur, un système totalitaire qui est instauré au sein de l’Inalco mais pas seulement».

Le délégué de l’Union nationale inter-universitaire a rappelé qu’à Sciences Po «des étudiants refusaient de témoigner parce qu’ils savaient très bien que s’ils le faisaient, ils auraient des problèmes.»

Interpellés par les étudiants du département d’hébreu, l’Inalco a depuis porté plainte pour provocation à la haine et violences en raison de l’origine, de l’ethnie ou de la religion. Lire la suite

  • L’arc-en-ciel du Cantique des cantiques de David Bensoussan – par Dr Marc-Alain Wolf, médecin psychiatre

Comment, se demande l’auteur, un ouvrage qui évoque des paysages pastoraux, des odeurs, des gazelles, des discours poétiques sur la passion amoureuse et qui, en même temps, ne mentionne ni le nom de Dieu, ni des lois ou des événements bibliques, en est-il venu à représenter un livre saint et canonisé, sous l’influence de Rabbi Aquiva, dans les Écritures hébraïques?
Rappelant le commentaire de Saadia Gaon comparant le Cantique des cantiques à une « serrure dont on a perdu la clef », David Bensoussan nous présente un « bouquet d’extraits choisis », un florilège d’interprétations variées qui cherchent, certes, à nous instruire, mais qui tiennent en même temps à respecter la liberté du lecteur, encouragé à cueillir, à sa manière, « la floraison et la fragrance » qui lui conviendront.
Si, pour le théologien JF Jacobi (et, à sa suite, des commentateurs aussi sérieux qu’Ewald, Hitzig ou Renan), le Cantique des cantiques est l’histoire d’une femme mariée contre son gré au roi et qui, résistant à toutes les sollicitations, finira par rejoindre le berger qui est son premier et véritable amour, l’auteur nous convie à une exégèse moins simpliste de ce texte, rappelant d’emblée que la lecture juive traditionnelle identifie l’amoureux à YHWH, la belle à Israël et l’amour à la Torah.
Rejetant l’hypothèse, « difficilement acceptable », que le Cantique des cantiques ne serait qu’une collection de chants populaires, David Bensoussan nous rappelle néanmoins que ce texte « sacré » contient des expressions courantes de l’Orient ancien (égyptiennes, ougaritiques, mésopotamiennes, sumériennes entre autres).
Il nous initie à la polysémie des termes hébraïques, aux multiples allégories disponibles selon qu’on lit le texte en référence à la sortie d’Égypte ou à la révélation du Sinaï par exemple. Il nous donne accès au riche vocabulaire amoureux du Cantique des cantiques, à ses dimensions charnelles, oniriques et mystiques. Il nous décrit le langage des Écritures comme une « palette de couleurs » à la disposition des poètes et des artistes. Il nous montre comment renverser l’ordre des lettres pour y trouver un ou des sens nouveaux peut relever d’une virtuosité littéraire rare. Lire la suite

  • Joann Sfar : « Je dessine pour que l’on se parle »
Par G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0

L’auteur dessinateur publie « Que faire des Juifs ? », œuvre chorale sur l’histoire de l’antisémitisme et formidable antidote à nos passions identitaires. Rencontre.

Le chien de garde, Bretzel, enfermé dans la pièce voisine, aboie à faire trembler les murs. Il faut s’asseoir avec son maître, Joann Sfar, pour que le molosse libéré, nous voyant paisiblement converser, vienne s’allonger, doux comme un agneau, à nos pieds. Comme si la bête avait mystérieusement compris ce que Sfar s’épuise à défendre dans son dernier ouvrage, Que faire des Juifs ? : aucune haine, aucune violence ne résiste, croit-il encore, à la conversation véritable.

e succès de son précédent livre, Nous vivrons (1), écrit dans la sidération du 7 Octobre, avait mené Sfar, un peu partout en France, à la rencontre de ses lecteurs. « Les gens avaient besoin de parler, y compris de leur désarroi et de leur ignorance, et cela m’a redonné espoir, raconte-t-il. La conversation, dans ce pays, est déchirée, il faut la réparer. »

Français, laïque, juif culturel

Et c’est à cela qu’il s’emploie dans son nouvel ouvrage, Que faire des Juifs ?, une immersion d’une grande richesse dans l’histoire du judaïsme et de l’antisémitisme, plus de 500 pages, surtout, de conversations menées, de Paris à Tel-Aviv, avec des individus dont le 7 Octobre a bouleversé l’existence.

Des personnalités que ce drame a brusquement réduites, en France, à leur supposée identité, prises en étau entre une extrême gauche désormais ouvertement antijuive et une extrême droite qui les utilise comme des prises de guerre. Avec, en Israël, des journalistes, des soldats et des membres de sa propre famille paternelle pris eux aussi en étau entre la folie extrémiste du gouvernement Netanyahou et la passion antisémite qui anime, depuis des siècles, cette région du monde. Lire la suite

  • Le Saviez-Vous ? Sur Yvan Attal

Yvan Attal, né le 4 janvier 1965 à Tel-Aviv, en Israël, qui a fêté ses 60 ans il y a quelques jours, est un acteur, réalisateur et scénariste franco-israélien. Issu d’une famille juive séfarade, ses parents étaient originaires d’Algérie. Après la guerre d’Algérie, ils ont émigré en Israël, où Yvan est né, avant de s’installer en France, dans la banlieue parisienne, à Créteil. Son père était dentiste, et sa mère était femme au foyer.

Par Georges Biard, CC BY-SA 3.0

Attal a grandi dans un environnement laïque, mais ses origines juives ont marqué son identité et sa vision du monde. Ces racines culturelles et familiales se reflètent dans certains de ses travaux artistiques. Par exemple, dans son film “Ils sont partout” (2016), il explore les stéréotypes et les clichés antisémites à travers une série de sketches humoristiques et poignants, affirmant son envie de combattre les préjugés par le cinéma.

Côté carrière, Yvan Attal s’est fait remarquer en tant qu’acteur dans des films comme “Un monde sans pitié” (1989), qui lui a valu le César du Meilleur Espoir Masculin. Par la suite, il est passé à la réalisation avec des œuvres qui ont rencontré un franc succès, notamment “Ma femme est une actrice” (2001), une comédie romantique autobiographique où il partage l’écran avec Charlotte Gainsbourg, sa compagne de longue date. On lui doit également “Le Brio” (2017), un film salué pour son traitement intelligent des thèmes du racisme et de l’éloquence.

Marié à l’actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg, avec qui il forme un couple emblématique du cinéma français, Yvan Attal a trois enfants. Leur collaboration artistique, comme dans “Ma femme est une actrice”, illustre la fusion de leurs vies personnelles et professionnelles.

Rejoignez notre groupe « Le Saviez-Vous ? Sur les Personnalités Juives » pour découvrir de nouvelles figures juives remarquables qui pourraient vous surprendre.

Jacques LEVY

Evénements en cours ou à venir

  • D’Alger à Jérusalem en passant par Paris. Concert de Miléna Kartowski-Aïach, Eilon Berger et Rafik Kasmer – Confluences 2025

Mardi 21 janvier 2025 à 20h30. Atelier de 18h à 19h30. Accueil et ouverture du bar à 19h30

Plongez dans un voyage musical inédit entre Alger, Paris et Jérusalem et laissez-vous envoûter par les trésors des musiques algériennes revisités par trois artistes d’exception.

Chant : Miléna Kartowski-Aïach
Guitare, Mandole et Banjo : Eilon Berger
Qanûn et Tar : Rafik Kasmer

Plongez dans un univers musical unique et émouvant, où les cultures se croisent et les racines se célèbrent. Ce concert inédit, conçu spécialement pour le Festival Confluences 2025, raconte les histoires entrelacées de trois artistes exceptionnels : Miléna Kartowski-Aïach (chant), Eilon Berger (guitare, mandole, banjo) et Rafik Kasmer (qanûn, tar).

Tous trois nés dans des familles algériennes, juives et musulmane, à Alger, Paris et Jérusalem, ils partagent un lien profond avec les musiques d’Algérie. Alors que certains n’ont jamais pu se rendre dans leur pays d’origine et que d’autres ont dû le quitter, leur quête commune de leurs racines les a conduits à explorer et à sublimer un patrimoine musical exceptionnel. Ce soir, ils vous invitent à découvrir un dialogue riche et vibrant entre traditions et modernité.

Au programme, un voyage à travers les trésors des musiques algériennes : de la chanson Francarabe au chaâbi, en passant par les piyyoutim, les berceuses kabyles et la majestueuse sanâa d’Alger. Ce concert est une ode à la richesse du métissage culturel et une célébration des héritages juifs et méditerranéens.

Billetterie

  • L’économie d’Israël depuis 1948 du kibboutz à la nation start-up – Zoom et replay – Mardi, 21 Janvier, 2025 – 19:00 et le 28 Janvier, 2025 – 19:00

Israël a connu un développement économique spectaculaire depuis son indépendance en 1948. Ce cours retracera les grandes évolutions qui ont permis à l’État juif de passer d’un pays agricole à une puissance technologique, tout en s’insérant dans le commerce international ; seront aussi abordées les perspectives à venir dans un contexte d’instabilité régionale et les réformes nécessaires pour renforcer sa résilience économique et sociale. 

Séance 1. Les grandes phases du développement 
Données et conditions de base. Du socialisme au capitalisme, l’avènement du libéralisme. 

Séance 2. Les secteurs d’activité 
Évolution de l’agriculture et de l’industrie. Les technologies de pointe, du militaire au civil. 

Séance 3. Les échanges internationaux 
Politique commerciale, accords de libre-échange. Évolution du commerce extérieur, produits et partenaires. 

Séance 4. Les perspectives et défis à venir 
Réformes nécessaires, transition numérique, niveaux de vie. Guerres et paix. 

À PROPOS DE 

Jacques Bendelac est économiste, spécialiste de l’économie israélienne, chercheur en sciences sociales à Jérusalem, Docteur en sciences économiques de l’université Panthéon-Sorbonne. Il a enseigné à l’Université de Paris-Sud, à l’université hébraïque de Jérusalem et au Collège Académique de Netanya. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment Les années Netanyahou (L’Harmattan, 2022), Israël, mode d’emploi (Plein Jour, 2018), Les Israéliens, hypercréatifs ! (Ateliers Henry Dougier, 2015), Les Arabes d’Israël (Autrement, 2008). 

Réservation

  • Rencontre avec Joann Sfar, animée par Haïm Musicant – BD à l’ECUJE – Confluences 2025– Mercredi 22 janvier 2025 à 19h30

Rencontre exceptionnelle avec Joann Sfar dans le cadre du festival Confluences 2025. Il nous présentera son dernier ouvrage “Que faire des Juifs ?” paru aux Editions Les Arènes

Mercredi 22 janvier 2025 à 19h30 dans le cadre de la série BD à l’ECUJE, Joann Sfar présentera son nouvel album « QUE FAIRE DES JUIFS ? » et évoquera avec Haïm Musicant cette question qui l’habite depuis son enfance, il parlera aussi de son travail artistique et narratif, mais aussi l’actualité qui nous concerne tous.

“J’aimerais faire un livre pour mettre en sécurité tous les Juifs de mon village “, comme disait Chagall. Une histoire des Juifs, mais aussi une histoire de l’antisémitisme. Que faire des Juifs ? Que faire du regard sur les Juifs ?
Enfant, Joann Sfar est un très mauvais élève du Talmud Torah à Nice, alors que son père anime une émission de radio mythique sur l’histoire du judaïsme. À l’âge adulte, il découvre l’engagement politique, s’installe à Paris et publie ses premières planches. S’ensuivent trente ans de livres, de rencontres et de combats. Aujourd’hui, c’est l’heure du bilan : Joann Sfar entrelace les fils de son histoire avec celle des Juifs dans un roman graphique d’une grande tendresse, brillant et joyeux, qui nous emporte dans le grand fracas de l’Histoire. Soirée animée par Haïm Musicant dans le cadre du programme BD à l’ECUJE.

Réservation

  • LE MOIS DES DIASPORASMusique du monde du 11 au 26 janvier 2025– de Yaël Morciano

Compagnie Transmosaïk – Théâtre de l’Épée de Bois

Le Mois des Diasporas est un événement musical unique pour découvrir toute la richesse des identités et des traditions musicales d’Europe, de Méditerranée et d’Orient.
Une série de représentations pour faire résonner à travers le temps et l’espace, une mosaïque de cultures qui met en lumière de multiples répertoires qu’ils soient autour des femmes, des cabarets ou encore de l’exil.

Pour chaque spectacle, on retrouve un univers musical dédié et un patrimoine culturel réhabilité :

18 janvier – 19h
Voix des Diasporas : L’ouverture des communautés en exode qui, au gré de leur exil ont conservé une grande partie de leurs identités et de leurs traditions.

19 janvier 14h30
ExilOndE : La mémoire de l’Algérie avec toutes ses mosaïques culturelles et historiques dont les répertoires musicaux inspirent et fédèrent des générations.

25 janvier 19h00
L’Aimée de Tous : Un hommage aux artistes de la Tunisie des années 20 à travers l’histoire d’une artiste emblématique dans l’histoire du théâtre et de la musique arabe Hbiba Msika : l’Etoile de Tunis.

26 janvier 14h30
Hanina : Des noces séfarades de l’Ex-Empire Ottoman où la transmission des chants traditionnels permet à la sororité des femmes de rééquilibrer les pouvoirs.

Billetterie

  • Être un dandy juif parisien au XIX ème siècle (Musée Carnavalet)Dimanche 26 janvier 2025 à 11h00

Balades dans le Paris Juif est un programme de l’ECUJE qui vous propose des visites guidées une fois par mois avec Edith de Belleville pour découvrir les secrets du Paris juif d’antan…

Être un juif parisien à la Belle Epoque (visite du musée Carnavalet) 

Le Musée Carnavalet, dédié à l’histoire de Paris, permet de découvrir la vie quotidienne au XIXe siècle. Cette visite propose de porter un regard particulier sur l’histoire des Juifs parisiens à cette époque, une période marquée par l’émancipation, les changements économiques. et les mutations profondes de la société .

A travers les objets et les tableaux exposés , nous explorerons leur vie quotidienne, leur place dans la cité et leur contribution à la transformation de Paris.

Venez visitez le musée Carnavalet, le musée de la ville de Paris.  

Des salons mondains où régnait Marcel Proust aux folles soirées endiablées d’Offenbach venez découvrir la fabuleuse vie des juifs de Paris, au XIXème siècle. Billetterie

Nouvelles lectures

  • Les Âmes errantes de Tobie Nathan

Depuis trois ans, dans le secret de son cabinet, le psychologue Tobie Nathan accueille des jeunes en danger de radicalisation. Il écoute. Leurs histoires,leurs mères éplorées, leurs pères perdus. Et tout ce qu’ils ont à nous apprendre sur le monde tel qu’il est.
” Je veux comprendre : comment un lycéen studieux peut-il devenir en quelques mois un djihadiste en route pour la Syrie ? Une coquette des beaux quartiers, l’arrogante fiancée d’un guerrier ? Un délinquant de cité, un prêcheur philosophe ? L’histoire des jeunes radicalisés est faite de métamorphoses. Elle est souvent imprévisible. “
Tobie Nathan soigne des migrants depuis quarante-cinq ans. Cette fois, il met les connaissances d’une vie au service des extrémistes de l’islam. Lui, le Juif, l’étranger, l’enfant des cités.
Aucun penseur ne les a connus de si près. Aucun n’a osé dire qu’il leur ressemblait. Se raconter, se mettre à nu pour faire revenir ” les âmes errantes “, est un pari risqué. Le seul qui lui semblait valoir la peine d’être tenté. Lire la suite

Édition : L’Iconoclaste, 242 pages

  • Les grands auteurs juifs de la littérature française au XIXe siècle de Maurice Samuels

La France a été la première nation européenne à accorder la citoyenneté aux Juifs, en 1790-1791. Ce faisant, la Révolution les a placés face à un dilemme : comment demeurer juif (ou, comme ils préféraient se désigner : israélite) tout en devenant français ? Dans ces courts romans publiés entre 1830 et 1870, les premiers écrivains juifs nés citoyens français affrontent les débats que suscitent leur nouvelle identité.
 
Cette littérature méconnue, rassemblée et rééditée ici pour la première fois depuis plus de 150 ans, a de quoi fasciner le lecteur tant elle dresse en temps réel le portrait d’une communauté confrontée à des mutations jusque là inédites : assimilation, mariage mixte, antisémitisme, allégeance à la Nation, lutte entre orthodoxie et réforme ou situation des femmes, prises entre la tradition et la modernité.

Spécialiste de la culture française du XIXe siècle et des études juives, Maurice Samuels est professeur dans le département de français de la Yale University où il dirige le centre pour l’étude de l’antisémitisme.

Cet ouvrage a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Lire la suite

Édition : Hermann, 137 pages

Bonnes lectures !

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