L’exil forcé des Juifs, des Chrétiens et des Yézidis des pays d’orient

Yemenites

Colloque international | 18 et 19 novembre 2024 | Full Circle, 89 ch. de Vleurgat, 1050, BXL

L’exil forcé des Juifs, des Chrétiens et des Yézidis des pays d’Orient est un sujet central pour quiconque veut comprendre le Proche et le Moyen-Orient, à un moment-clé où l’antisémitisme en Belgique se nourrit de biais, dénis et partis pris idéologiques, ainsi que d’une grande méconnaissance de l’Histoire.

À travers les siècles, ces communautés ont contribué à la richesse et à la diversité de la civilisation orientale, puis arabe. Leur quasi-disparition en quelques décennies soulève des questions majeures sur le pluralisme et sur les droits des minorités dans cette région.

Dhimmitude, tragédies, spoliations, résilience… l’Institut Jonathas vous invite à un colloque essentiel sur des exils largement occultés, mais qui font écho à l’actualité.

Réservations


  • Tenoua : Les colleurs sont des colleuses

Depuis le 7 octobre, toutes les semaines ou presque des dizaines de femmes, des “mères de famille” pour la plupart, se retrouvent la nuit pour coller, dans des grandes villes et leur périphérie, des affiches sur lesquelles figurent les visages des otages. Pourquoi elles?

Le 7 octobre 2024 à 6h15 du matin, la tragédie du 7 octobre 2023 était commémorée devant l’école des Hospitalières-Saint-Gervais dans le 4arrondissement de Paris. Des femmes s’enlaçaient, s’échangaient des mouchoirs, se murmuraient des paroles que l’on imagine réconfortantes. D’autres femmes lisaient la biographie des personnes encore otages, la voix chevrotante et les yeux embués. D’autres encore veillaient à ce que tout se déroule comme prévu. Comme à tous les autres événements depuis le 7 octobre, les femmes ayant entre 35 et 50 ans sont sur-représentées. Elles semblent se retrouver. Comme si elles ne se quittaient jamais vraiment. Depuis plus d’un an, des femmes (les mêmes?) se donnent rendez-vous chaque semaine pour coller. Pourquoi elles?

“Au moment du 7 octobre, j’étais en vacances. Le 9 octobre, je reprenais le travail et tous mes collègues me demandaient comment s’étaient passées mes vacances. Je ne savais pas comment leur répondre, je revenais d’un week-end en enfer”, se souvient Rebecca, 39 ans, cadre et mère de deux enfants en bas âge. Après avoir demandé à ce que son entreprise “qui se mobilise pour toutes les causes”, publie un message en solidarité aux victimes du 7 octobre, elle participe à son premier collage en janvier. Lire la suite

  • Ma famille Mashhadi s’est convertie à l’islam, mais a conservé un judaïsme secret

Alors que les organisations juives commémorent le dixième anniversaire d’une loi de la Knesset désignant une date dans le calendrier pour commémorer le départ et l’exode des Juifs des pays arabes et d’Iran, Rachel Freedman, dans cet article 
du Jewish Chronicle , décrit la vie de sa famille, des Juifs secrets de Mashhad, qui ont quitté l’Iran avant d’être expulsés. 

Les grands-parents et la mère de Rachel Freedman, âgée de 15 ans, avec l’un de ses six enfants

La semaine dernière, un Juif a été exécuté en Iran après avoir été condamné à mort pour avoir mortellement blessé un homme. La famille d’Arvin Nathaniel Ghahremani, 20 ans, a déclaré qu’il se défendait contre une attaque au couteau et qu’après avoir arraché l’arme à son agresseur, il avait tenté de l’emmener à l’hôpital.

Sa famille a également déclaré que « des erreurs clés dans l’affaire ont été intentionnellement ignorées » lors de son procès. L’organisation iranienne des droits de l’homme, basée en Norvège, a confirmé : « L’antisémitisme institutionnalisé dans la République islamique a sans aucun doute joué un rôle dans l’application de sa peine. »

Cinq semaines avant l’exécution de Ghahremani, Israël a assassiné le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et les dirigeants de la petite communauté juive iranienne, qui comptait environ 9 000 personnes, ont été très prompts à condamner l’« agression » de l’État juif. Tel est le prix à payer pour la survie des Juifs dans un régime philistin.

Mais le prix à payer fut plus élevé. Au XIXe siècle, il fallait se convertir à l’islam ou fuir. Lire la suite

  • Lectures de Jean-Pierre Allali – Réflexions talmudiques sur les rêves par Ariel Toledano

Lors d’une conférence qu’il donna à Montpellier en 1980, Emmanuel Levinas intitula son intervention : « La psychanalyse est-elle une histoire juive ? ». À la lecture du nouveau livre d’Ariel Toledano, on est en droit de se poser la question : « L’interprétation des rêves est-elle une histoire juive ? ». La réponse semble évidente et positive quand on découvre le nombre de sages et de maîtres du Talmud qui se sont penchés sur le sujet : Rava, Abbayé, Bar Hedya, Maïmonide, Rachi, le Malbim, Bounam, Yehouda, Rav, Samuel Bar Nahmani, Yonathan, Hisda, Ichmaël, Banaa, Ben Sira, Yehoshua fils de Hanania, Shimon Bar Yohaï, Honi et bien d’autres encore.

Halamti halom, dit-on en hébreu, littéralement « J’ai rêvé un rêve ». Si l’on se réfère à la banque de données de 20 000 rêves enregistrés par les chercheurs du département de psychologie de l’université de Santa Cruz, la majorité des rêves sont des répliques fidèles de la vie réelle. Dans le traité Berakhot il est écrit : « Cinq réalités représentent 1/60ème d’autres réalités ; le feu, le miel, le shabbat, le sommeil et le rêve. Le feu est 1/60ème de la géhenne, le miel est 1/60ème de la manne, le shabbat est 1/60ème du monde à venir, le sommeil est 1/60ème de la mort et le rêve est 1/60ème de la prophétie ».

Rabbi Banaa avait, en son temps, consulté à Jérusalem, 24 spécialistes. Il obtint 24 interprétations différentes. 24 comme les 24 livres de la Bible hébraïque. 24 pour montrer la richesse et la diversité des débats au sein du judaïsme. De nos jours, Henri Atlan n’hésite pas à affirmer : « Le rêve n’est pas illusion, car l’illusion est erreur ».

Ariel Toledano, qui n’est pas avare en chiffres, nous signale que nous passons en moyenne six ans à rêver. Dès lors, selon le Rav Hisda, « Un rêve non interprété est comme une lettre qui n’a pas été lue ». 

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  • Le dernier Juif afghan débarque en Israël pour une visite familiale surprise

Simantov, 65 ans, parle très peu l’hébreu, bien qu’il parle couramment le persan, et devrait avoir besoin d’une aide considérable pour s’adapter à la vie en Israël.

Le dernier Juif connu d’Afghanistan, Zablon Simantov, est arrivé en Israël depuis la Turquie , surprenant sa famille, a appris Walla cette semaine.

« Mon jeune frère m’a appelé jeudi vers 21-22 heures et m’a dit : ‘Félicitations, ton frère est en Israël’ », a raconté Benjamin, le frère de Simantov, à Walla . « Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais. Samedi soir, nous étions déjà en route pour le voir là où il séjourne dans le sud d’Israël. »

L’arrivée de Simantov en Israël a été rendue possible grâce à l’aide de l’Agence juive, après une opération de sauvetage complexe menée il y a trois ans par Moti Kahana, un activiste bien connu spécialisé dans les évacuations des zones de conflit en Afghanistan . Après avoir quitté la Turquie, Simantov prévoit également de visiter le Mur occidental à Jérusalem. Lire la suite

  • Quatre-vingts ans après le massacre de milliers de Juifs grecs, le musée de l’Holocauste de Thessalonique est enfin prêt à ouvrir ses portes 

L’Allemagne fait partie des donateurs qui ont engagé des millions de dollars pour ce projet tant attendu, qui doit être achevé en 2026 et qui racontera l’histoire de ceux qui ont péri

Peu d’endroits sont plus représentatifs des horreurs qui ont frappé la Grèce pendant l’occupation nazie que l’ancienne gare de Thessalonique.

C’est ici, dans ce qui est aujourd’hui un chantier poussiéreux à la périphérie de cette ville du nord, que des milliers de Juifs grecs ont été chargés avec une efficacité brutale dans des wagons à bestiaux qui les ont conduits aux chambres à gaz d’Auschwitz. Et c’est ici, sur le terrain réservé à la construction d’un musée de l’Holocauste tant attendu , que le chef de l’État allemand, Frank-Walter Steinmeier, a lancé la semaine dernière une visite de trois jours chargée d’émotion, en déclarant : « Quiconque se lève et parle ici en tant que président allemand est rempli de honte. »

Le musée de l’Holocauste, de forme octogonale et de huit étages, est considéré comme le plus important mastodonte érigé à Thessalonique depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les ouvriers du bâtiment posent les fondations depuis le début de l’année, et l’édifice devrait être terminé en 2026. L’Allemagne a été la première à débloquer 10 millions d’euros. « Cela arrive enfin », déclare David Saltiel, qui dirige la communauté juive de Thessalonique, aujourd’hui très réduite . « Nous avons attendu cela pendant tant d’années. »

Plus de 80 ans se sont écoulés depuis que la machine de guerre du Troisième Reich a orchestré les convois de la mort qui ont conduit à la mort d’environ 50 000 hommes, femmes et enfants de la ville dans les camps de concentration nazis. Ces pertes humaines ont détruit l’un des grands centres de la communauté juive européenne (près de 90 % de la population de Thessalonique a été éradiquée), un chiffre comparable à celui de la Pologne, où les taux de mortalité étaient similaires. Avant l’occupation nazie, Salonique, comme on l’appelait alors, était connue sous le nom de « Mère d’Israël », reflet des racines anciennes de la communauté dans une métropole des Balkans où les Juifs étaient bien plus nombreux que les chrétiens bien après son incorporation au Royaume de Grèce en 1912. Lire la suite

  • Le Saviez-Vous ? Sur Alain Chabat

Alain Chabat, acteur, réalisateur et humoriste français, est né le 24 novembre 1958 à Oran, en Algérie, dans une famille juive séfarade d’origine tunisienne. Fils de Lucien Chabat, représentant de commerce, et de Ghislaine Chabat, femme au foyer, il grandit dans une culture riche en traditions juives séfarades, marquée par l’humour et l’autodérision. Cette influence familiale et culturelle a nourri son parcours et son style.

Par Gypsou — Travail personnel, CC BY-SA 4.0

Alain Chabat s’est fait connaître du grand public dans les années 1980 avec « Les Nuls », un groupe d’humoristes qu’il formait aux côtés de Dominique Farrugia, Chantal Lauby et Bruno Carette. Les Nuls ont marqué l’humour français avec leur style absurde, irrévérencieux et innovant, apportant un souffle nouveau à la télévision française avec leurs parodies et sketchs. Des émissions comme “Objectif : Nul” et “Les Nuls, l’émission” ont captivé un large public en jouant avec les codes de la culture populaire et en repoussant les limites du politiquement correct.

En 1994, Alain Chabat coécrit et joue dans “La Cité de la peur”, une comédie culte qui porte la signature des Nuls et qui incarne leur humour unique et leur goût pour la satire. Plus tard, Chabat continue sa carrière de réalisateur avec des succès comme “Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre”, où son style excentrique et sa maîtrise de la comédie visuelle et verbale ont conquis le public.

L’humour de Chabat, inspiré à la fois par son héritage séfarade et son esprit libre, ainsi que son respect pour les diverses cultures, ont fait de lui une figure incontournable du cinéma français. Aujourd’hui, son parcours avec « Les Nuls » et son héritage culturel continuent de résonner dans ses œuvres, faisant de lui un artiste apprécié pour son authenticité et son ouverture d’esprit. – Jacques LEVY Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • A l’occasion du 75 ème anniversaire de la catastrophe aérienne d’Oslo (20 novembre 1949) où périrent 27 enfants se rendant clandestinement en Israël Mardi 19 novembre 2024 à 18h30

Conférence de Claude Nataf , Président de la Société d’histoire des Juifs de Tunisie

Les Pouvoirs Publics et la Communauté confrontés à l’Alya clandestine des Juifs de Tunisie et à l’épisode dramatique de la catastrophe aérienne d’Oslo

Mairie du 9 ème arrondissement de Paris 6 rue Drouot Paris 9 ème (Salle du Conseil)

Entrée libre SHJT

  • L’art des manuscrits hébreux en France au Moyen Âge – Mardi 19 novembre 2024 – 12:30 -14:00– MAHJ

Conférence de Sonia Fellous, IRHT-CNRS

Dans le cadre du cycle Art et archéologie du judaïsme

Les premiers manuscrits hébreux enluminés en Occident datent du xiiie  siècle. À cette période la production de livres moins onéreux destinés aux étudiants transforme le métier du livre qui sort des scriptoria monastiques. Parcheminiers, copistes, enlumineurs, relieurs sont désormais des spécialistes travaillant à la demande ou réunis en ateliers urbains. Paris est l’épicentre de cette nouvelle organisation des métiers. Les manuscrits hébreux qui y sont produits sont marqués par le style local. Modestes en nombre, ils sont néanmoins très originaux dans leur mise en page, leur graphie et les spécificités ornementales liées aux règles et traditions religieuses qui caractérisent leur conception ornementale et iconographique.

Provenant de trois aires géographiques avec leur style propre – pays de langue d’Oc, Provence et France du Nord – ils se distinguent par l’attachement des juifs à leur culture et sont toujours datés selon le calendrier hébraïque. Billetterie

  • Rencontres généalogiques – Atelier – MAHJ – Mercredi 4 décembre 2024 – 17:30 -19:30

Le premier mercredi du mois de 17h30 à 19h30

Venez rencontrer des membres du Cercle de Généalogie Juive qui vous aident à établir ou à enrichir votre généalogie juive personnelle

Atelier de généalogie par les membres du Cercle de généalogie juive


Cet atelier est une initiation pour toute personne souhaitant commencer une recherche généalogique.
Les intervenantes, chacune spécialiste d’une aire culturelle (Maghreb, Europe orientale, etc.), indiquent aux participants les méthodes et les outils informatiques adaptés à leur cas. Réservations

  • Concert d’ouverture de Kehilot Sharot France à l’ECUJE : Célébrez le piyyout à Paris – Concert le dimanche 24 novembre 2024 à 18h30. Atelier à 17h. Accueil dès 16h30

Venez vibrer au rythme des Piyyoutim et célébrer la culture juive lors du concert d’ouverture de Kehilot Sharot France, une expérience inoubliable qui illuminera votre dimanche à Paris !

Nous avons le plaisir de vous inviter au concert d’ouverture de Kehilot Sharot France, qui aura lieu le dimanche 24 novembre à l’ECUJE.

Ce concert exceptionnel sera animé par Shir Ifrah, talentueuse chanteuse et enseignante du Piyyout marocain à Jérusalem. Nous aurons également l’honneur d’accueillir M. Yossi Ohana, le fondateur de Kehilot Sharot, qui a fait le déplacement d’Israël pour cette occasion spéciale.

Depuis 2002, Kehilot Sharot s’engage à ouvrir les portes des cultures poétiques (Piyyut) des différentes communautés juives en Israël, permettant ainsi à un large public de découvrir ces trésors musicaux. Aujourd’hui, Kehilot Sharot France est fière d’accueillir les passionnés chaque jeudi soir à Paris, dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Le chant liturgique, en particulier à travers les Piyyoutim, représente une part essentielle de notre patrimoine culturel et spirituel. Ces chants poétiques ne se limitent pas à une simple tradition ; ils sont un moyen puissant de connexion, de mémoire et d’identité, permettant aux communautés de se rassembler et de célébrer leur héritage commun.

Shir Ifrah, après avoir enchanté les scènes d’Israël et des États-Unis, chantera pour la première fois en France. Ne manquez pas cette occasion unique de vivre une soirée mémorable, où musique et partage seront à l’honneur.

Programme de la journée :

– 16:30 : Collation légère

– 17:00 – 18:20 : Session Kehilot Sharot – apprentissage d’un Piyyout

– 18:30 : Concert

Rejoignez-nous pour célébrer ensemble la richesse et la diversité des traditions juives ! Réserver

  • Une soirée pour commémorer l’exode des Juifs des pays arabes et d’Iran – 20 novembre à 19h00 – 21h30

Le mercredi 20 novembre à 19h00, JW3, en partenariat avec HARIF et JMI, organise la commémoration officielle du Royaume-Uni en présence de dirigeants communautaires et de diplomates de haut rang, en partenariat avec Harif (l’Association britannique des Juifs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord) et le Jewish Music Institute. Cette année, notre thème sera « Les Juifs d’Iran ».

Cette année marque le 10e anniversaire de l’adoption de la loi de la Knesset désignant un jour du calendrier pour commémorer l’exode et le départ des Juifs des pays arabes et d’Iran.

Une communauté de 100 000 personnes a été réduite à 8 000 personnes en raison de l’antisémitisme, des persécutions et de la discrimination qui ont suivi la révolution islamique de 1979. Nous entendrons le témoignage direct d’un réfugié juif. Nous sommes également ravis de présenter Danielle et Galeet Dardashti, sœurs et co-créatrices du documentaire audio The Nightingale of Iran, qui nous rejoindront depuis New York.

À travers une présentation multimédia d’histoire, de musique et de photos, les sœurs Dardashti raconteront le voyage de leur célèbre famille musicale juive iranienne depuis l’Iran, jusqu’en Israël et aux États-Unis.

Les sœurs Danielle et Galeet Dardashti ont grandi en entendant parler de leur grand-père, Younes Dardashti. Il était une icône de la musique qui chantait au palais de Mohammad Reza Shah, sillonnant le pays pour se produire dans des salles de concert et à la radio. Mais il n’est jamais devenu musicien professionnel. Pourquoi pas ? Les sœurs révèlent le secret de leur grand-père.

Une réception avec des rafraîchissements légers suivra.

Écoutez le podcast avant cet événement.

Réservation 10£ sur place ou en ligne

  • De Paris à Tel Aviv : le voyage musical de Benjamin Petrover à l’ECUJE – Jeudi 5 décembre à 20h

Benjamin Petrover se produit à l’ECUJE pour un concert exceptionnel célébrant la musique française et israélienne. Venez vivre une soirée unique, dans une ambiance chaleureuse entre Paris et Tel Aviv

Des chansons, des anecdotes et le plaisir de chanter ensemble : Benjamin Petrover vous invite pour une grande soirée de musique !

L’ECUJE est ravi de vous proposer un événement exceptionnel : Benjamin Petrover, journaliste renommé et artiste aux multiples talents, vous propose un tour de chant inédit, le 5 décembre prochain. Plus connu pour sa voix dans les médias, Benjamin Petrover dévoilera cette fois-ci une autre facette de son talent : celle de chanteur, en français et en hébreu.

Le voyage commence à Paris, passe par Tel Aviv et nous fait redécouvrir la magie des liens culturels entre la France et Israël. De grands classiques de la chanson française revisités avec une touche israélienne, des standards israéliens qui ont trouvé leur chemin jusqu’à Paris : cette soirée sera un véritable voyage musical sans frontières. Benjamin vous réserve des anecdotes uniques qui feront vivre ces chansons autrement, en vous immergeant dans l’histoire qui les relie aux deux cultures.

Prêts à monter à bord de cette aventure musicale ? Venez partager le plaisir de chanter ensemble, d’écouter des histoires qui vous feront voyager et de célébrer la diversité culturelle qui unit Paris à Tel Aviv.

Le concert se déroulera dans un cadre feutré, avec un bar, une ambiance club et une atmosphère chaleureuse propice aux rencontres et au partage.

Rendez-vous le 5 décembre à l’ECUJE ! Ne manquez pas cette soirée inoubliable, une première en France, pour découvrir ou redécouvrir Benjamin Petrover comme vous ne l’avez jamais entendu.

Réservez vos places dès maintenant et montez à bord pour un voyage entre deux rives culturelles, entre la France et Israël, où la musique est le fil conducteur. Billetterie

Nouvelles lectures

  • La statue de sel de Albert Memmi

«Voici un écrivain français de Tunisie qui n’est ni français ni tunisien… Il est juif (de mère berbère, ce qui ne simplifie rien) et sujet tunisien… Cependant, il n’est pas réellement tunisien, le premier pogromme où les Arabes massacrent les juifs le lui démontre. Sa culture est française… Cependant, la France de Vichy le livre aux Allemands, et la France libre, le jour où il veut se battre pour elle, lui demande de changer la consonance judaïque de son nom. Il ne lui resterait plus que d’être vraiment juif si, pour l’être, il ne fallait partager une foi qu’il n’a pas et des traditions qui lui paraissent ridicules.
Que sera-t-il donc pour finir ? On serait tenté de dire un écrivain.»
Albert Camus. Lire la suite

Édition : Gallimard, 296 pages

  • Abraham ou la recréation du monde de Raphaël Draï

Plus de deux milliards d’êtres humains – les fidèles des trois religions du Livre, chrétiens, juifs, musulmans – vénèrent Abraham et le considèrent comme le Père des croyants. Mais que savons-nous de lui ? L:Écriture contient une quantité d’informations infiniment plus précises et parlantes que ce que nous savons à propos de maints personnages clefs de l’Antiquité. À condition de savoir y pénétrer. Raphaël Draï nous conduit dans cette exploration passionnante non seulement par sa connaissance approfondie du récit biblique, découvert à sa source, mais aussi dans la confrontation de ces informations avec les données les plus avérées de l’archéologie et de la science historique.

Certes, chacun est libre de voir en Abraham, personnage de chair et de sang, de foi et de passion, un homme inspiré ou le leader d’une dès plus grandes aventures humaines dans sa confrontation avec le divin, mais comment douter qu’il joue dans l’histoire de l’humanité un rôle capital tant il a connu d’épreuves cruciales pour la survie de celle-ci ? Comprendre sa mise en chemin, suivre ses faits et gestes, partager ses dilemmes et ses épreuves, élucider le sens de ses décisions, mieux connaître sa personnalité, son entourage, la vie et les conflits de son temps, qui orientent encore et toujours le nôtre, c’est acquérir une clef capitale pour les débats de la conscience contemporaine, c’est aller au fondement d’une extraordinaire aventure spirituelle. Raphaël Draï est professeur à la faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille. Spécialiste de recherche interdisciplinaire en droit, science politique, psychanalyse et théologie, il est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de l’univers biblique. Auteur d’une œuvre en constant mouvement comportant à présent plus de vingt-cinq ouvrages (dont, chez Fayard, La Sortie d’Égypte ou l’Invention de la liberté et d’une somme en trois volumes sur La Communication prophétique), il est profondément engagé dans le dialogue des religions et des cultures.

Édition : Fayard, 581 pages

Bonnes lectures !

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