Colloque international sur les langues judéo-espagnoles

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Institut Elie Wiesel – 119 rue Lafayette 75010 ParisLe dimanche 19 novembre 2023, de 14h à 18h

Sur place, en Zoom

Les langues judéo-espagnoles – le terme « judéo-espagnol » est ambigü car il recouvre des réalités très différentes, à savoir la langue-calque de l’hébreu, le judéo-espagnol d’Orient et ses dialectes, la haketiya et ses dialectes, ce que parlaient les Juifs en Espagne avant l’expulsion… -. Ainsi, les noms de Ladino, Haketiya, Tetuani, djudyo / djidyo/ djudezmo, español sefardi, espanyol muestro… sont souvent source de confusion. Ce colloque vous propose d’y voir plus clair et d’avoir un aperçu de ces langues judéo-espagnoles et de ce qui est fait pour les conserver alors qu’elles sont aujourd’hui menacées. Lire la suite

  • «Pourquoi beaucoup de Sépharades sont-ils devenus des Hassidim?»

Une entrevue avec un grand penseur du judaïsme, le professeur Armand Abécassis

Propos recueillis par Elias Levy

Éminent exégète de la Bible et spécialiste renommé de la Pensée juive et de la Pensée chrétienne, Armand Abécassis est l’un des grands penseurs du Judaïsme.
Docteur d’État en Philosophie, certifié de langues sémitiques et d’arabe, Professeur émérite de Philosophie de l’Université Michel-de-Montaigne de Bordeaux et, depuis 2012, Directeur des Études juives et de la Formation des enseignants à l’Alliance Israélite Universelle, ce brillant intellectuel et éducateur est l’auteur de nombreux livres très remarqués sur la Tradition juive, la Tradition chrétienne et le Dialogue interreligieux.

Son dernier livre: Les Derniers jours de Moïse, vient de paraître aux Éditions Flammarion. Dans cet essai remarquable et d’une grande lim­pi­dité, Armand Abécassis nous livre une réflexion iconoclaste et très stimulante sur la destinée du peuple juif.
Armand Abécassis nous a livré son point de vue sur le monde sépharade orthodoxe et l’identité sépharade au cours d’une longue entrevue qu’il nous a accordée lors de son dernier passage à Montréal. Rencontre avec l’un des penseurs les plus éclairants du Judaïsme francophone. Lire la suite

  • Essai Historique – Deux théories s’affrontent – Par Didier Nebot

Pourquoi un tel déni de la part de certains d’une importante présence juive dans les temps très anciens en Afrique du Nord ? Il est possible d’expliquer ce qui a conduit à de tels avis. Lorsque la France, à partir de 1830, a occupé l’Afrique du Nord, les historiens ont eu la surprise d’y découvrir de nombreuses traces d’une forte empreinte juive. Ils se sont rendu compte que la langue des Carthaginois, anciens maîtres des lieux, c’est-à-dire le punique, était proche de l’hébreu. En traduisant des auteurs arabes, ils ont constaté que plusieurs tribus berbères, et non des moindres, avaient autrefois pratiqué le judaïsme. Ils ont découvert dans les oasis algériennes des populations nomades juives islamisées, vivant là depuis l’Antiquité. Ils ont constaté que la vénération, par de nombreux autochtones, de « saints » manifestement juifs datait de l’époque antéislamique. Surpris par de telles découvertes, ces historiens ont fait de cette terra incognito une zone juive, non seulement ethniquement, mais aussi culturellement. Leurs conclusions étaient certainement excessives.

Elles ont entraîné logiquement, au siècle suivant, une réaction contraire, niant toute influence juive d’importance en terres musulmanes, et, elle aussi, manifestement erronée. Mais, en pleine décolonisation, on se devait de rejeter toute idée formulée par des auteurs français, si prestigieux fussent-ils, et l’on estimait que ces Européens ne pouvaient interpréter qu’avec partialité l’histoire des pays maghrébins ; leurs thèses ne pouvaient être qu’empreintes de considérations négatives à l’égard des autochtones, que l’on avait humiliés et spoliés durant un siècle et demi. Et c’est avec suspicion que ces travaux furent regardés et même souvent rejetés. Lire la suite

  • Swell Ariel Or : Une actrice israélienne partage l’histoire d’Israël avec le monde

À seulement 23 ans, Swell Ariel Or, une actrice israélienne, est devenue une star mondiale grâce à son rôle dans le drame d’époque « La reine de beauté de Jérusalem », diffusé sur Netflix depuis un an. Dans cette série, elle incarne Luna, la reine de beauté de Jérusalem, et a la responsabilité de partager avec le public mondial des éléments clés de la fondation d’Israël.

Basée sur le roman de l’auteur israélien Sarit Yishai Levy, la série « La reine de beauté de Jérusalem » suit trois générations d’une famille séfarade vivant à Jérusalem à partir des années 1930 et retrace le contexte historique de la lutte pour l’Israël moderne.

Or a révélé dans une récente interview avec Jewish Insider qu’elle reçoit de nombreux messages de fans du monde entier, étonnés d’apprendre que des communautés juives vivaient à Jérusalem bien avant la fondation de l’État juif en 1948. Elle explique que beaucoup d’entre eux sont également surpris d’apprendre que ces communautés étaient principalement composées de Juifs séfarades qui ont émigré en Terre sainte alors qu’elle faisait encore partie de l’Empire ottoman.

« La communauté séfarade est tellement sous-représentée dans les films et à la télévision. C’est une énorme victoire pour les Juifs séfarades », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. Lire la suite

  • Souvenir du pogrom de Constantine d’août 1934

Les Juifs d’Algérie se souviendront du pogrom de Constantine qui a eu lieu il y a près de 90 ans jour pour jour.

La jalousie et le ressentiment envers les juifs s’étaient accumulés parmi les masses musulmanes d’Algérie depuis l’adoption du décret Crémieux de 1870, qui accordait aux juifs la citoyenneté française.

Tout a commencé le 3 août par une rixe entre un juif ivre et un petit groupe de musulmans. Le Juif était accusé d’avoir uriné à l’intérieur de la célèbre mosquée Constantine de Sidi Lakhdar. Les musulmans se sont dirigés vers le quartier juif de la ville, attaquant les passants juifs et détruisant les devantures des magasins. Enflammée par la mort d’un musulman, une foule furieuse a envahi le marché. Des émeutiers ont fait irruption dans des maisons juives et ont étranglé leurs occupants. La police et l’armée françaises avaient pour consigne de ne pas intervenir.

Au moment où l’adjoint au maire, M Morinaud, est apparu sur les lieux, 28 personnes étaient décédées – principalement des femmes, des personnes âgées et des enfants. Les dégâts matériels sont évalués à 150 millions de Francs-Pointcare, affectant 1 777 personnes. Lire la suite

  • Le patrimoine des juifs de Tunisie

Bernard Allali, Président de l’association Arts et traditions populaires des juifs de Tunisie sur La sauvegarde du patrimoine historique des juifs de Tunisie ” J’ai les photos de toutes les tombes Juives de Tunisie”. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • ADEN – Histoires sociales, culturelles et communautaires d’un port multiculturel

28-30 août 2023 – Une conférence consacrée à l’intersection des histoires, des cultures et des dynamiques communautaires à Aden et ses environs, en particulier sous la domination britannique.

Soirée d’ouverture | JW3, LondresConférence | Institut Woolf, Cambridge

Pendant des siècles de guerre, de paix, de progrès et de défis, des juifs et des musulmans ont vécu au Yémen. Aden est devenu un port important avec un terrain et un climat difficiles, et des générations de conquête. Il est devenu une plaque tournante forte sous la domination britannique, lorsqu’il a attiré de nombreux marchands de la région, augmentant la population locale à 100 000 en 1948. Parmi ceux qui y vivaient en 1920, il y avait une majorité de musulmans, 14% de juifs et le reste un mélange de chrétiens, zoroastriens, hindous et autres. C’était un véritable lieu de rencontre des cultures et des religions de toute la région. La nature unique de ce port à la pointe de la péninsule arabique est une étude dans une société multiculturelle aux profondes racines indigènes. Billetterie

  • Le journal d’Audrey HepburnDu 5 octobre au 30 décembre au Théâtre des Mathurins

La pièce évoque la personnalité rebelle de l’icône et parcourt les méandres sur lesquels s’est fondée cette personnalité touchante, finement décalée mais puissamment sincère et éblouissante.

Fille d’une baronne néerlandaise et abandonnée par son père dès son enfance, meurtrie par la guerre dans son adolescence, Audrey Hepburn rêvait d’être une ballerine ; Le souhaitant de toutes ses forces, comme font ceux qui n’ont aucune autre source d’amour et de confiance. Après la guerre elle découvre le manuscrit d’une toute jeune fille, née au même moment, ayant vécu au même endroit pendant la même guerre : Anne Frank. Ses mots pleins de sagesse, de sensualité et d’une joie de vivre pure et contagieuse, vont accompagner Audrey tout au long de sa vie. Elle ne sera jamais ballerine mais elle deviendra l’icône la plus mystérieuse et la plus noble dans l’histoire du cinéma défendant en priorité la cause des enfants au détriment de sa notoriété.

De et avec Gala Vinogradova Sassoon Billetterie

  • Hébreu biblique- Niveau débutant sur ZOOM

Erella est chanteuse, pianiste, auteure et compositrice.

L’hébreu est une langue parlée au Proche-Orient depuis la fin du second millénaire avant l’ère chrétienne. Elle appartient au groupe des langues sémitiques comme le phénicien, l’araméen, le babylonien et l’arabe. 

Nous ne disposons que de très peu de sources documentaires en hébreu du premier millénaire avant l’ère commune, la plupart consistant en quelques inscriptions sur roche comme le calendrier de Gezer (Xe siècle av. J.-C.) ou l’inscription du tunnel de Siloé (VIIe av. J.-C). Pourtant, un document bien plus important est devenu le texte fondateur de plusieurs civilisations et cultures : le Tanakh (תנ״ך) ou Bible hébraïque.

 La langue de ce texte est appelée « hébreu biblique ».

 Elle est la langue d’un texte qui a changé le cours de l’histoire.

 L’objectif de cet enseignement est de donner les moyens aux étudiants, à l’issu du cours, de parcourir seuls les passages les plus simples du texte biblique. Dispensé par un spécialiste de langues sémitiques, le cours sera agréé d’une mise en relief linguistique et culturelle, replaçant l’hébreu biblique dans le contexte des langues sémitiques et de l’Orient ancien.

Deux niveaux sont proposés pour la rentrée 2023-2024 Lire la suite

  • Automne séfarade à Cordoue

La célébration de la Journée européenne de la culture juive, le 4 septembre, se prolonge à Cordoue pendant plusieurs jours avec le programme d’activités culturelles « Automne séfarade à Cordoue ».

Le programme comprend des visites libres et guidées de monuments, ainsi que des expositions, des conférences, des concerts, des récitals, des dégustations gastronomiques… le tout afin de faire découvrir au grand public la richesse et l’intérêt de la culture juive.

Parmi les différentes activités habituellement organisées, il est possible de trouver un souk séfarade, un parcours gastronomique à travers le quartier juif de la ville ou encore divers ateliers et activités pour enfants. Le programme, de plus, coïncide généralement avec la célébration du Festival international de musique séfarade de Cordoue. Lire la suite

Nouvelles lectures

  • Une éclipse de Raphaël Haroche

Après Retourner à la mer, Goncourt de la nouvelle en 2017, Raphaël Haroche publie un recueil de douze textes tout aussi éclatants de maîtrise.
Avec une grande finesse et un sens de l’absurde comme du tragique, il a l’art d’explorer l’âme humaine dans ses minuscules défauts. Qu’il s’agisse d’un couple qui se défait, d’un enfant à qui on a volé l’insouciance, d’un joueur de tennis ayant abdiqué ses ambitions de jeunesse ou d’une femme invisible aux yeux de la société, tous ses personnages semblent impuissants face aux dégâts du quotidien et du temps qui va. Mais les thèmes les plus graves vont de pair avec une célébration de la nature, du bonheur fugitif de vivre et d’une tendresse cachée parfois là où on ne l’attendait pas. Lire la suite

Édition : folio, 224 pages

  • Sol d’Ella Aflalo

Sol comme soleil, pour dire une cuisine qui prend racine dans le Sud, mon Sud, à la croisée de plusieurs chemins : Jérusalem, Marseille, Fès.
Sol, le prénom de ma grand-mère.

Ce recueil de recettes est extrait de mon répertoire personnel et familial. Une ode à la Méditerranée, au Levant et à toutes les femmes de ma famille qui m’ont inspirée. Msemmens, hallah, pastilla, arancini,
gambas flambées, viandes et poissons rôtis mais aussi babka, halva et autres douceurs… Une cuisine pour célébrer, se retrouver et faire rayonner vos tables. Lire la suite

Édition : First, 296 pages

  • Monsieur Amérique de Nicolas Chemla

Entre 1975 et 1985, dans le monde entier, Mike Mentzer incarna l’homme idéal – un corps spectaculaire, en qui concordaient la perfection des formes classiques et la promesse d’une surhumanité nouvelle. Il fut l’un des monstres sacrés d’une jeune discipline, le bodybuilding. Mais aussi bien plus que cela : écrivain, théoricien et philosophe. Aujourd’hui encore, ils sont des milliers à tenter de percer son énigme, de comprendre pourquoi Arnold Schwarzenegger jura sa perte – et s’il en fut la cause.
C’est un roman du masculin, construit et déconstruit, de la chair et de la fonte, un roman du rêve américain et du crépuscule qu’il portait peut-être, déjà, en germe. Lire la suite

Édition : Seguier Éditions, 752 pages

Bonnes lectures !

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