« Sefarad » : Un film présentant l’histoire du Dreyfus portugais

Film Sefarad

Le film montre comment la communauté a été ébranlée par la nouvelle qu’il y avait des descendants de Juifs dans les villages portugais qui pratiquaient encore des rituels juifs mélangés au catholicisme, connus sous le nom de Marranos.

La communauté juive de Porto, au Portugal, offre la possibilité de visionner gratuitement sur YouTube un long métrage de plus de 90 minutes intitulé “Sefarad”, qui est une représentation historique des 100 dernières années des Juifs à Porto. Le film a été réalisé par Luís Ismael, avec la participation de membres de la communauté actuelle dans des scènes de rituels juifs, ainsi que d’acteurs portugais bien connus.

Le film s’ouvre sur une scène de 1496, lorsque le roi Manuel Ier a décrété que tous les Juifs devaient se convertir au catholicisme ou quitter le pays. Deux cent mille Juifs ont été contraints de se convertir, de partir ou d’être tués, ce qui a entraîné la disparition de la communauté juive portugaise. Lire la suite



  • Le film sur les massacres du Hamas du 7 octobre projeté au Festival de Cannes

Le seul film israélien présenté cette année est le court-métrage d’Amit Vaknin, étudiante en cinéma à l’Université de Tel-Aviv, “It’s no time for pop”

Un symbole palestinien ou un portrait d’otage : à l’heure où le conflit entre Israël et les terroristes palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza embrase les campus et les réseaux sociaux, les stars présentes au 77e Festival de Cannes préfèrent afficher un soutien discret.

Ruban jaune accroché à la veste, l’acteur Philippe Torreton a gravi mardi les marches du Festival. Un symbole en soutien aux quelque 250 personnes qui ont été prises en otage par le Hamas le 7 octobre.

L’actrice Leïla Bekhti, qui a récemment enregistré un message en faveur des enfants de Gaza pour l’Unicef, a arboré mercredi un pin’s pastèque, l’un des symboles des Palestiniens.

Des positionnements très discrets quant au conflit israélo-palestinien, au moment où sur TikTok, le hashtag « blockout2024 » fait florès et invite les internautes à bloquer les comptes de stars restées silencieuses sur la guerre à Gaza. Beyoncé et Kim Kardashian figurent parmi les cibles de cette mobilisation propalestinienne et ont déjà perdu des centaines de milliers d’abonnés.

En réponse, des célébrités comme Omar Sy, membre du jury à Cannes, ont mis en ligne en début de semaine un appel au cessez-le-feu sur Instagram.

Sur le tapis rouge cannois, le message le plus fort à propos de ce conflit est venu d’une survivante franco-israélienne de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Laura Blajman-Kadar, vêtue d’une robe jaune affichant des portraits d’otages israéliens et une écharpe noire « Bring them home » (« Ramenez-les à la maison »). Lire la suite

  • Israéliens, retournez en Europe” ? Certains à gauche doivent repenser leurs slogans

Aujourd’hui, la majorité des Juifs d’Israël ne descendent pas d’Europe, mais plutôt de pays arabes. S’attendre à ce qu’ils quittent Israël est sans précédent, irréaliste et erroné.

Bien que ce ne soit pas un slogan répandu dans les manifestations étudiantes, le slogan « Les Juifs/Israéliens retournent en Europe » a attiré l’attention nationale, et même internationale. Cette expression, comme l’expression beaucoup plus populaire « du fleuve à la mer, la Palestine sera libre », est troublante car elle tente de nier l’existence de l’État juif d’ Israël . Le slogan « Retournez en Europe » ignore également le fait que la majorité des Israéliens d’aujourd’hui ne sont pas issus de milieux européens.

Un autre slogan entendu lors des rassemblements appelle à mettre fin aux « 75 ans d’occupation », en pointant non pas l’occupation de la Cisjordanie ou de Gaza, qui remonte à 1967, mais plutôt la date à laquelle Israël a été fondé en tant que nation moderne.

À juste titre, les manifestants se sont plongés dans l’apprentissage de la cause et de la lutte palestinienne, mais d’un point de vue extrêmement sélectif. Dans le même temps, trop de gens refusent volontairement de connaître les faits sur le passé ou le présent d’Israël. Lire la suite

  • « La vraie gagnante de l’Eurovision, c’est elle ! » : le retour triomphal en Israël de la « reine » Eden Golan
Shai Franco, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Eden Golan a fièrement arboré les couleurs d’Israël lors de la finale de l’Eurovision en Suède, se classant cinquième malgré les critiques virulentes sur sa participation. Dimanche, à l’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gourion, des dizaines de fans se sont réunis pour lui offrir un accueil chaleureux.

Eden Golan, fière représentante d’Israël à la 68ème édition du concours de l’Eurovision, a retrouvé ses proches. Une foule en liesse s’est rassemblée à l’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gourion dimanche matin pour réserver à leur vedette un accueil inoubliable.

La jeune femme et son équipe sont accueillies sur le tarmac par des cris de joie. L’un de ses proches lui lance : « Ravi de te revoir à la maison ! » et se précipite dans ses bras. En tenue décontractée, jogging et sweat à capuche, elle serre fermement le drapeau d’Israël entre ses mains, tandis qu’un splendide bouquet de fleurs jaunes lui est offert. Lire la suite

  • Georges MOUSTAKI
Par Michiel Hendryckx — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

Giuseppe MUSTACCHI aka Georges MOUSTAKI est né le 3 mai 1934 à Alexandrie en Egypte, de parents juifs grecs de langue judeo-italienne originaires de l’île de Corfou. Georges MOUSTAKI grandit dans un environnement multiculturel (juif, grec, turc, italien, arabe, français) et se passionne vite pour la littérature et la chanson française.

Georges MOUSTAKI débarque à Paris en 1951. Il sera journaliste, et barman dans un piano-bar, où il entend Georges BRASSENS se produire un soir. En 1958, Georges MOUSTAKI rencontre Édith PIAF, pour laquelle il écrira une de ses chansons les plus connues, « Milord ». Il aura par ailleurs avec elle une relation fougueuse, d’une année. Mais les excès de la chanteuse décident Georges MOUSTAKI à la quitter.

Durant les années 60, Georges MOUSTAKI se positionne comme un auteur/compositeur de renom, notamment pour Yves MONTAND, BARBARA ou Serge REGGIANI (que lui présentera BARBARA). « Sarah », « Ma solitude », « Joseph », « Ma liberté » (reprise par Chimène BADI en 2012) ou encore « La longue dame brune » qu’il interprète en duo avec BARBARA seront parmi ses grands succès pour les autres.

Serge REGGIANI les acceptera tous, sauf une chanson: « Le métèque » (une ballade romantique qui parle d’un étranger sans attache). Un titre que Georges MOUSTAKI enregistrera, ajoutant la corde d’interprète à son arc, et qui se vendra à plus d’un million d’exemplaires en France, en 1969. Georges MOUSTAKI est alors un artiste engagé, plus encore depuis les événements du mois de mai 68. Le 33 tours, qui porte le même nom, est récompensé alors par le Grand Prix de l’Académie Charles CROS. Lire la suite

  • L’art de dompter l’intelligence artificielleL’artiste et étudiante Hanna Mergui questionne notre rapport à l’IA dans une œuvre créée avec le photographe Jérémy Barande.
Photo : Jeremy Barande, Ecole  polytechnique from Paris, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

L’intelligence artificielle peut faire peur, comme en témoigne le travail de l’artiste Hanna Mergui. Cette étudiante à Polytechnique, qui suit en parallèle les cours du prestigieux master MVA, interroge en effet sur cette montée en puissance. « J’ai choisi de représenter, dans cette œuvre, une partie d’échecs entre un robot et un humain pour symboliser notre relation avec l’IA. Aujourd’hui, cette technologie existe, et il est crucial de l’utiliser à bon escient. Certes, certains métiers vont disparaître, mais d’autres verront le jour. N’est-ce pas le propre de l’évolution ? » estime l’artiste qui dans son interrogation s’appuie sur des photographies de Jérémy Barande. Et de poursuivre : « Dans toute révolution, il y a des zones d’ombre et de lumière. Personne ne peut affirmer avec certitude que l’IA est exempte de dangers. Cependant, le risque le plus grand serait d’ignorer cette technologie et de se laisser distancer. » Lire la suite

  • La Kahéna dernier souverain berbère – par Didier Nebot

« La Kahéna rentra dans son pays et continua à régner cinq ans sur l’Ifrikia et à gouverner les berbères. »( Voir El-Kairouani, El-Bayan, El-Bekri, En-Nowaïri, Bolbenï)

La Berbérie échappait donc encore une fois aux Arabes. L’autorité de la Kahéna était reconnue par toutes les tribus voisines. Les Grecs, en tant que puissance, avaient été évincés, bien qu’il restât probablement des garnisons éparses n’ayant pas rejoint Constantinople.

La Kahéna fit un prisonnier arabe, Khaled ibn-Yezid, qui la trahit plus tard. « “ Je n’ai jamais vu, lui dit-elle, d’homme plus beau et plus brave que toi. Je veux t’allaiter [ce qui était un rituel d’adoption dans sa tribu] pour que tu deviennes le frère de mes deux fils. Chez nous, la parenté de lait confère un droit réciproque d’hérédité. ” Elle prit de la farine d’orge qu’elle plaça sur ses seins, puis, appelant ses enfants, elle la leur fit manger avec Khaled sur sa poitrine en leur disant : “ Vous êtes maintenant devenus frères. ”» (El-Bayan.)

Mais elle gouvernait sur des tribus très dissemblables, chacune jalouse de son indépendance, acceptant difficilement le dictat d’un clan sur un autre. Le pouvoir de la Kahéna ne pouvait pas convenir aux tribus sédentaires, Bérénes, plutôt paisibles, alliées de circonstance de ces nomades, Botr, pour lesquels la terre ne comptait pas et dont les mœurs brutales étaient un peu effrayantes. Persuadée que les musulmans reviendraient en grand nombre pour s’emparer de ses richesses, la Kahéna ordonna de mettre à sac le pays. Lire la suite

  • Baruch Spinoza

Comment peut-on vivre heureux si la liberté n’est qu’une chimère ? Spinoza n’a pas seulement tenté de résoudre ce paradoxe de façon théorique : son existence en est comme la matérialisation. Banni à 23 ans de la communauté juive d’Amsterdam pour des écrits jugés hérétiques, il est victime d’une tentative d’assassinat et se réfugie à La Haye, où il doit gagner sa vie comme polisseur de lentilles optiques. Par précaution, seules deux de ses œuvres seront publiées de son vivant : un commentaire de Descartes et le Traité théologico-politique, rapidement interdit. Mais malgré ces revers, rien n’a semblé décourager celui que l’on surnomme parfois le « philosophe de la joie ». 

© Domaine public

Dans l’Éthique, son œuvre principale, Spinoza place le désir, ou conatus, au fondement de tout : « Chaque chose s’efforce de persévérer dans son être. » La loi fondamentale de la vie, c’est la croissance, ou augmentation de la puissance d’agir, seule vertu à même de procurer du bonheur. Pour Spinoza, il n’y a pas de Bien ni de Mal, seulement du bon et du mauvais : le bon accroît notre conatus, le mal le rétrécit. La raison humaine est cet outil de guidage qui doit nous permettre de choisir les éléments avec lesquels nous entrons en harmonie et qui nous rendent par là-même joyeux.

Si le philosophe a tant choqué en son temps, c’est qu’il ne raisonne pas en termes de transcendance ni de valeurs, mais de mécanismes affectifs. Selon lui, tous les êtres sont des corps qui reçoivent et transmettent des affects à d’autres corps (bénéfiques ou néfastes). La nature est comme un immense canevas où ces forces opèrent : les objets et les êtres vivants sont pris dans un entrelacs de liens indissociables, que la raison doit nous apprendre à décrypter. Nous pensons être libres, mais nous sommes en fait agis par des motifs invisibles. Illusion suprême, la liberté n’est que « l’ignorance des causes qui nous déterminent » (Lettre à Schueller). Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Festival du film juif sépharade de New York de l’American Sephardi Federation

L’édition du 26e anniversaire du Festival du film juif sépharade de New York de l’American Sephardi Federation se tiendra du 2 au 9 juin 2024, à l’ASF – Center for Jewish History, situé au 15 West 16th Street, près d’Union Square. À travers le médium poignant du film, le NYSJFF permet aux spectateurs de comprendre la riche culture mosaïque des Juifs du Moyen-Orient et de la grande diaspora sépharade.

Des voix contemporaines imprégnées d’histoire et de tradition sont célébrées tout au long de cette série d’événements de deux semaines, comprenant des projections en avant-première, des histoires intrigantes, des documentaires percutants, des questions-réponses avec les réalisateurs, ainsi qu’une série d’ateliers et The Pomegranate Awards Ceremony. Lire la suite

  • Au plus près d’Aznavour – 28 mai 2024

Ce spectacle est le récit d’une rencontre improbable entre Charles Aznavour et le tout jeune Samuel Cohen. C’est un témoignage en musique et en images de cette jolie histoire qui dura plusieurs années.

La sincérité du propos, la justesse du chant et la légitimé du projet scénique suscitent une standing ovation à chaque représentation.

« Au plus près d’Aznavour » est un musical Live qui fait la part belle aux grandes chansons de Charles Aznavour et à quelques pépites moins connues.

Des images vidéos avec des souvenirs de Samuel viennent ponctuer le spectacle sans jamais altérer le rythme et la tonicité du show. Cette rencontre qui a été pour Samuel une école de vie, une leçon musicale et humaine est racontée avec passion et vérité dans ce spectacle.

Direction artistique et mise en scène : Alain ASSERAF

Direction musicale : Juan Sebastien JIMENEZ

Ce spectacle nait dans un avion.

Nous sommes en juillet 2013, dans le vol qui emmène Samuel vers les plages de Tel Aviv, il rencontre Claude Lombard qui est la choriste historique de Charles Aznavour. Et le voilà invité le lendemain en backstage d’un gigantesque show de Monsieur Aznavour.

Il vit ce spectacle comme un moment de grâce et il poursuit ses vacances avec des souvenirs plein la tête sans présager que l’histoire ne fait que commencer et que Claude Lombard l’invitera à un prochain concert, puis à un autre et encore un autre…

Il passera donc la plus grande partie de sa jeunesse en tournée avec Charles Aznavour en suivant plus de 80 concerts et en visitant 15 pays.

C’est l’histoire de cette jeunesse dédiée à l’icone de la chanson française qui est chantée et racontée dans le spectacle musical « Au plus près d’Aznavour » Billetterie

  • Minino Garay Trio avec Thierry Eliez et Cédric Hanriot – Jazz à l’ECUJE – Jeudi 30 mai 2024 à 20h30

Réservez vos places pour le prochain concert de la nouvelle saison Jazz à l’ECUJE avec le Minino Garay Trio, jeudi 30 mai 2024 à 20h30. Ambiance club. Ouverture du bar à 19h30.

– Création –

Minino Garay – percussions

Thierry Eliez – piano, chant

Cédric Hanriot – claviers

Né à Buenos Aires en 1964, Minino Garay est l’un des percussionnistes les plus sollicités dans les domaines du jazz et de la world music. On ne compte plus ses innombrables collaborations avec des artistes aussi différents que Michel Legrand, Mercedes Sosa, Michel Portal, Ibrahim Maalouf ou Richard Bona. Après un travail avec le claviériste Cédric Hanriot sur le projet « Speaking Tango » qui illustre sa passion pour le Spoken Word, Minino Garay a décidé de s’adjoindre les talents hors normes du pianiste et chanteur Thierry Eliez, rencontré il y a des années dans la formation de Dee Bridgewater. Cette formation inédite jouera des compositions revisitées de Speaking Tango ainsi que des œuvres originales des membres du trio. Billetterie

  • STAND TOGETHERUn spectacle au profit des victimes du 7 octobre – LUNDI 27 MAI 2024 À 19H00

Le Keren Hayessod présente avec son parrain Philippe Lellouche une soirée où humoristes et chanteurs se mobilisent au profit des victimes du 7 octobre🎗️
RDV lundi 27 mai à 19hau Théâtre de la Madeleine – Paris 8 ème.

Nous allons rire, danser, chanter et même pleurer !           

Avec Philippe Caverivière, Bambi, Michel Boujenah, Patrick Braoudé, Nash, Tsahi Halevi (acteur de Fauda et chanteur) Omri Sassi (DJ rescapé du festival Nova)… et de nombreuses autres surprises vous attendent ! 

Billets avec Cerfa. En catégorie OR, assistez à un cocktail privé en présence des artistes 🤩     

Réservez dès maintenant, les places partent vite ! Inscription

  • « Carte blanche à André Manoukian »17/06/2024

Concert d’ouverture du 19e Festival des Cultures Juives

Le Festival des Cultures Juives accueille André Manoukian pour une Carte blanche pleine de surprises, portée par son inspiration et ses passions.

Auteur-compositeur, arrangeur, producteur, pianiste de Jazz, comédien et animateur, André Manoukian est devenu une personnalité incontournable du paysage musical et médiatique français.

Pour cette soirée unique, André Manoukian s’entoure de Dafné Kritharas « Brillante et magnétique » (Le Monde) et du philosophe des sciences Etienne Klein, pour une rencontre mêlant métissages musicaux ainsi que dialogues philosophique, scientifique…et talmudique ! Billetterie

Nouvelles lectures

  • Égéries et conseillers de l’ombre de Charles Zorgbibe

Dans le théâtre politique, conseillers de l’ombre,
égéries et mentors travaillent dans le secret et se tiennent
derrière les puissants. Charles Zorgbibe leur consacre
quatorze portraits qui les placent en pleine lumière.
Qui sont-ils, ces conseillers de l’ombre qui tirent les ficelles et façonnent des destins ? De l’extravagant Jean-Baptiste Cloots, baron prussien et porte-parole de la Révolution française, à Chamfort, la « tête la plus électrique » que Mirabeau ait jamais connue, en passant par Barras, le « vicomte jacobin », Louise de Prusse, l’héroïne romantique qui défia Napoléon ou Adélaïde d’Orléans, « l’esprit gardien » de Louis-Philippe et jusqu’à Madame de Staël qui imposa Talleyrand, leurs noms sont familiers. Mais combien de ces existences demeurent teintées de mystère ?
Comme celle de Louis-Nathaniel Rossel, parti rallier la Commune de Paris, ou de T. E. Lawrence, agent britannique au Caire et stratège de la révolte arabe. Ou encore de Michel Jobert, Pierre Lazareff, Georges Mandel ou William Hechler, le chapelain anglican qui voulait reconstruire le temple de Jérusalem.
Qu’ils assurent l’éducation des princes ou qu’ils chuchotent à leur
oreille, voici les mentors, égéries et conseillers de l’ombre dévoilés par cette magistrale galerie de portraits qui nous invite dans les coulisses de l’histoire. Lire la suite

Édition : Éditions du Cerf, 564 pages

  • Le monde sépharade – Tome 1, Histoire de Shmuel Trigano

En dépit des recherches universitaires entreprises depuis 1970, notamment en Israël, il n’existait pas encore d’étude systématique de l’histoire et de la civilisation du monde sépharade. Un univers extraordinairement divers qui englobe d’innombrables communautés disséminées sur l’ensemble de la planète. Certaines sont très mal connues, d’autres à peine répertoriées. Une telle somme faisait d’autant plus défaut que cette histoire et cette culture n’ont pas encore été véritablement intégrées dans l’histoire officielle du monde juif, si ce n’est sous la figure du folklore ou de l’art.
Pour combler cette lacune, le présent ouvrage vise à formaliser et à structurer cette histoire, à construire un cadre chronologique et symbolique permettant d’avoir une vue d’ensemble. Ainsi a-t-il pour ambition de présenter une synthèse accessible, en s’appuyant sur des travaux très spécialisés, le plus souvent traduits de l’hébreu. Le présent volume s’attache principalement à l’aspect historique de cette réalité multiforme.
On verra qu’au-delà même de cette foisonnante diversité, apparaît une incontestable cohérence culturelle et religieuse. Le monde sépharade existe. Ce livre l’atteste. Lire la suite

Édition : SEUIL, 1004 pages

Bonnes lectures !

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