Hommage aux pionniers sépharades d’Israël à l’occasion du 77e Anniversaire de l’État

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Leur histoire n’est pas celle d’un héroïsme ostentatoire, mais d’un engagement quotidien, d’une transmission de valeurs et d’une intégration naturelle dans le tissu national.

À la veille du 77e anniversaire de l’indépendance d’Israël, célébré le 30 avril 2025, un hommage a été rendu dans l’émission “Politique” sur i24NEWS aux pionniers sépharades qui ont contribué, dans une discrétion remarquable et un dévouement absolu, à la construction de l’État hébreu. Parmi eux, la famille Smadja incarne un exemple poignant de résilience, de sacrifice et d’engagement envers la nation.

L’héritage de la famille Smadja

L’histoire commence avec Maurice Smadja, né en Tunisie en 1932. Passionné de judo, il participe à des compétitions en Afrique du Nord avant d’émigrer en Israël en 1961. Installé dans la région de Beer-Sheva, il exerce le métier d’électricien pour subvenir aux besoins de sa famille dans les rudes conditions des villes de développement. Mais Maurice ne se contente pas de survivre : il transforme son savoir-faire en un projet de vie. Dans les rues de Beer-Sheva, il enseigne le judo aux enfants, leur offrant discipline et ambition. De cette initiative naît la première génération de judokas israéliens, puis la Fédération israélienne de judo, un legs durable à la nation. Son fils, Oren Smadja, perpétue cet héritage. Formé par son père, il devient vice-champion du monde de judo et entraîneur de l’équipe nationale israélienne. Ce 30 avril 2025, Oren aura l’honneur d’allumer l’un des douze flambeaux marquant le début des festivités de Yom HaTzmaout, un symbole de reconnaissance pour sa famille et pour la communauté sépharade. Mais l’histoire des Smadja est aussi marquée par la tragédie. Le petit-fils, Omer Smadja, sergent-chef dans le bataillon Alexandroni, est mobilisé dans la bande de Gaza après les massacres du 7 octobre 2023 perpétrés par le Hamas. En juin 2024, le jour de l’anniversaire de son père, Omer tombe dans une embuscade terroriste dans le corridor de Netzarim. Sur sa tombe, Oren, après avoir récité le Kaddish, appelle les soldats à « garder la tête haute et continuer le combat jusqu’à la victoire ». Ce message résonne comme un testament de foi en l’avenir d’Israël.

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  • Aucune conversation honnête ne peut ignorer la « nakba juive »

Hier, le 15 mai, une explosion mondiale d’événements et de propagande a marqué la « Journée de la Nakba » – la prétendue dépossession des Arabes palestiniens lors de la guerre de 1948 contre Israël. Einat Wilf a enregistré une vidéo soulignant que la Nakba juive – le nettoyage ethnique de près d’un million de Juifs – n’a pas de nom, est tombée dans l’oubli et reste à peine gravée dans l’histoire. Yitzhak Santis, bloguant sur le Times of Israel , observe qu’aucune conversation honnête sur 1948 ne peut ignorer les réfugiés juifs :

Comme les Israéliens, les Palestiniens ont vécu un profond traumatisme en 1948. Mais la même idéologie du rejet qui a déclenché la guerre pour détruire Israël alimente encore le conflit aujourd’hui, comme nous l’avons vu le 7 octobre. La Journée de la Nakba est utilisée pour attiser ce conflit en ravivant des revendications maximalistes comme la revendication d’un « droit au retour » dans une « Palestine libre du fleuve à la mer ». Cette glorification de l’échec aggrave la blessure, enfermant les nouvelles générations dans le ressentiment.

Soixante-dix-sept ans plus tard, quelque six millions de Palestiniens portent encore l’étiquette de « réfugiés » – non pas parce qu’ils ont personnellement fui en 1948, mais parce que le système international, sous la direction de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a préservé ce statut de génération en génération. Il en résulte un cycle auto-entretenu de dépendance, d’extrémisme et de conflits sans fin. Lire la suite

Une famille juive yéménite se rend dans un camp de réfugiés mis en place par le Joint Distribution Committee, près d’Aden.
  • Du TGM au TGV – Une histoire tunisienne

Du TGM au TGV est un documentaire produit par Gilles Samama, réalisé par Ruggero Gabbai et écrit par Sonia Fellous, qui retrace le parcours de la communauté juive de Tunisie partie pour la France en quête d’une nouvelle vie. Le documentaire s’articule autour d’images d’archives et d’interventions de juifs tunisiens qui livrent des témoignages touchants et poignants sur la face cachée de l’exil. Au-delà de la difficulté d’un nouveau départ dans un nouveau pays, c’est notamment la répercussion de ce déracinement sur plusieurs générations que le film tente de mettre en lumière.

Rendre hommage, transmettre l’histoire

À l’origine de ce documentaire, la volonté de Gilles Samama de rendre hommage à ses parents et de transmettre aux générations plus jeunes l’histoire de leurs grands-parents et arrières grands-parents.

C’est donc dans un devoir de mémoire qu’est né le projet du TGM au TGV, auquel de nombreux intervenants ont tenu à apporter leur contribution, et leurs témoignages.

Bien souvent oubliée ou tue, le film donne la parole à ceux qui ont longuement enfoui, parfois secrètement, leur souffrance de cet adieu si brusque à leur terre natale qu’ils aimaient tant : la Tunisie. Lire la suite

  • Comment Ayelet Tsabari a redécouvert son héritage yéménite

Comment le nouveau roman d’Ayelet Tsabari, « Songs for the Broken-hearted » , redécouvre-t-il l’héritage yéménite, l’amour et la perte ? Critique d’Einav Grushka dans le magazine Yad Mizrah , numéro 4, mai 2025 :

Ayelet Tsabari

Qui a le pouvoir de façonner l’histoire d’un peuple ? Où sont les voix des marginaux – celles de ceux dont l’histoire est exclue des manuels scolaires et des archives officielles, mais transmise de génération en génération dans des chansons, des lettres et des récits oraux à moitié oubliés ?

Dans son roman  « Songs for the Brokenhearted »,  Ayelet Tsabari donne la parole aux voix de la communauté juive yéménite, mettant en lumière les chants et les souvenirs des femmes yéménites et réveillant des histoires intimes d’amour, de passion, de chagrin et de résilience. Se déroulant entre Rosh HaAyin dans les années 1950 et Israël dans les années 1990, le roman se déroule à travers les points de vue de trois personnages : Yaqub, un réfugié récent dans un camp d’immigration de Ma’abarot ; Zohara, une doctorante israélienne démoralisée à New York qui rejette ses racines yéménites ; et Yoni, le neveu adolescent de Zohara, qui se retrouve pris dans les complexités de la politique israélienne.

Si le roman aborde avec force les troubles politiques qui secouent Israël en 1995 – et notamment l’assassinat d’Yitzhak Rabin –, sa véritable force réside, à mon avis, dans le terrain intime et émotionnel qu’il explore.  « Songs for the Brokenhearted »  saisit les tensions liées à l’héritage culturel, tandis que Zohara, l’héroïne de Tsabari, reconstitue l’histoire de sa défunte mère, Saida, à travers les chansons qu’elle a laissées derrière elle et les traces écrites de son amour pour Yaqub. Zohara est d’abord catégorique dans son rejet de son héritage yéménite ; elle refuse d’écouter de la musique yéménite et critique sa mère illettrée, la qualifiant de « diasporique ». Comme en rébellion, elle s’efforce constamment de s’assimiler aux cultures dominantes qui l’entourent. Lire la suite

  • Qui a dit que les sionistes ne savaient pas faire du jazz ? Une perspective séfarade-parisienne

Partout en Occident, l’attaque barbare du Hamas du 7 octobre a été suivie d’un défilé d’accusations rituelles, d’inversions morales et de déformations des faits visant à délégitimer l’État juif. L’un des mensonges les plus étranges, cependant, a été proférés par des vandales pro-Hamas au printemps et à l’été 2024 au Wilson Live, un club de jazz israélien de Bushwick, Brooklyn : « Les sionistes ne font pas de jazz ».

Outre le fait que les islamistes ne sont pas réputés pour leur swing, des musiciens de jazz de premier ordre émergent d’Israël depuis des décennies. Les musiciens de jazz israéliens étaient très présents dans les clubs de jazz du Lower Manhattan dans les années 1990, tandis qu’une décennie plus tard, Larry Monroe, professeur légendaire et alors vice-président des affaires académiques et des programmes internationaux au Berklee College of Music, déclarait : « Si j’avais trois jours pour trouver dix musiciens de jazz vraiment en vogue, j’irais à Tel Aviv avant tout autre endroit au monde. » Et suite aux attentats de l’été dernier au Wilson Live, le Brooklyn Magazine soulignait également :

non seulement les Israéliens savent faire du jazz, mais ils ont aussi une présence démesurée sur la scène new-yorkaise…

Chaque soir à l’Ornithology, un autre club de jazz de Bushwick, il est probable qu’il y ait au moins un musicien israélien sur scène et que l’on parle hébreu parmi la foule.

On ne peut nier l’existence d’un art de ce calibre, mais l’histoire du jazz israélien reste à raconter. La manière dont les Juifs d’un pays du Moyen-Orient déchiré par la guerre ont profondément assimilé la musique américaine, dont l’attitude fondamentale face au chaos est affirmative , et souvent carrément festive , est un motif d’émerveillement. Parallèlement, l’exigence du jazz, qui exige de l’artiste qu’il stylise un « son » fidèle aux profondeurs de l’âme , a poussé de nombreux musiciens de jazz israéliens à revenir aux traditions musicales juives séfarades avec générosité et a donné naissance à certaines des extensions , des élaborations et des célébrations les plus vivifiantes et les plus belles de la culture juive et du jazz du XXIe siècle . C’est une histoire qui, dans un style séfarade authentique et cosmopolite, s’étend des synagogues de l’enfance aux scènes du Festival d’Israël, en passant par les plus grands clubs de jazz de New York. 

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  • Le Livre IsraeliJazz

 Le livre IsraeliJazz est une partie essentielle du projet, et de nombreuses recherches ont été menées pour rassembler les informations uniques qu’il contient. Lee Caplan, spécialiste du système éducatif du jazz israélien et professeur de musicologie dans le New Jersey, ainsi que Yair Dagan, écrivain israélien qui a écrit le premier livre sur le jazz israélien, ont participé au projet IsraeliJazz.

Ce sera un livre d’art à la conception de très haute qualité, avec des matériaux, un processus d’impression et un contenu de haut niveau.

Le livre commencera par une mise en contexte de l’évolution du jazz en Israël. La deuxième partie du livre présentera 90 musiciens avec leurs biographies et quelques photographies prises par Raphael Perez.

Je commande le livre et je soutiens le projet

  • Le jazz israélien : une symphonie de créativité et de résilience
Raphael Perez

 Cette musique est bien plus qu’un genre artistique : c’est une définition de l’identité israélienne moderne.

Dans les studios de i24NEWS, Raphaël Perez, photographe et auteur du livre “Israeli Jazz”, a dévoilé une histoire musicale qui transcende les simples notes de musique pour devenir un récit de création culturelle.

Perez raconte comment le jazz israélien est né d’un système éducatif exigeant et d’une volonté d’ouverture. Son livre retrace un parcours musical commençant en 1974 avec The Platina, premier groupe israélien invité au festival de Newport aux États-Unis, jusqu’aux succès internationaux contemporains.

Des musiciens comme Omer Avital et Avishai Cohen sont devenus des ambassadeurs d’un style unique, mélangeant jazz traditionnel avec des sonorités medio-orientales et nord-africaines. Perez souligne que cette musique est bien plus qu’un genre artistique : c’est une définition de l’identité israélienne moderne.

La Raymond School of Music, fondée en 1985 par des musiciens formés à Berkeley, est au cœur de cette révolution musicale. Son influence est telle qu’en février 2025, l’un de ses anciens élèves a remporté un Grammy Award, confirmant le rayonnement international du jazz israélien.

Pour Raphaël Pérez, ce livre est un projet de diplomatie culturelle, une manière de présenter Israël différemment, au-delà des conflits. Comme il l’explique, c’est “participer aux rayons du pays” et montrer une image d’Israël ouverte, créative et dynamique.

Un témoignage vibrant qui fait du jazz bien plus qu’une simple musique : un véritable langage de compréhension et de dialogue. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Le Studio Roffé à Apt – du 17 mai 2025 au 11 janvier 2026 – MAHJ

Autour de l’accrochage « Le Studio Roffé à Apt »

Le Studio Roffé, ouvert en 1906 à Apt par Élie Roffé et son épouse Blanche Lazare, se spécialise dans les portraits et la couverture d’événements locaux. Après la mort d’Élie en 1938, Blanche et leur fils Marcel continuent l’activité jusqu’à leur arrestation et assassinat à Auschwitz en 1944. Leur travail, récemment redécouvert, témoigne de leur intégration dans la vie locale. L’accrochage présente une soixantaine de leurs images, issues d’un fonds de milliers de plaques négatives des archives municipales d’Apt.

Originaires de Tétouan au Maroc, les Roffé quittent la ville vers 1850, à une période au cours de laquelle la communauté juive connaît une importante émigration, notamment vers Oran. Entre 1884 et 1944, la famille Roffé-Nahon compte dix photographes et crée une douzaine de studios en Algérie, à Oran et Sidi Bel Abbès, ainsi qu’en métropole, à Apt, Aubenas, Béziers, Marseille, Nîmes et Toulon.

Le Studio Roffé, ouvert en 1906 place de la Mairie à Apt par Élie Roffé et son épouse Blanche Lazare, réalise des portraits et couvre les événements familiaux et les manifestations locales. À la mort d’Élie en 1938, Blanche et leur fils Marcel poursuivent l’activité. Arrêtés le 30 avril 1944, ils sont assassinés à Auschwitz le 25 mai 1944.

Leur abondante production témoigne de leur parfaite intégration, particulièrement visible dans leur participation à la vie de cette sous-préfecture du Vaucluse.

L’accrochage présente une soixantaine d’images prises essentiellement par Élie Roffé entre 1906 et 1938, issues d’un fonds de milliers de plaques négatives récemment retrouvé et donné aux archives municipales d’Apt.


Commissaires : Sandra Poëzevara, directrice du musée d’Apt, et Paul Salmona, directeur du mahJ

Billetterie

  • SÉFARADE DU RIRE 2 – Mardi 20 mai 2025 à 20h00 au Théâtre PLAZA, 505 Rue St-Hubert, Montréal

Après un succès fou, Séfarade du rire revient en force !

Préparez-vous à une soirée complètement déjantée, où les défis les plus absurdes s’enchaînent et où les fous rires sont garantis.

Blagues, improvisation, mimes, jeux collectifs, et situations improbables…

Un cocktail d’humour 100 % séfarade, 100 % délire !

Une soirée où le sérieux reste à la porte… et où tout peut arriver ! Billetterie

  • Alfred Dreyfus. Vérité et justice du 13 mars au 31 août 2025

Près de vingt ans après sa première exposition consacrée à Alfred Dreyfus, le mahJ revient sur « l’Affaire » pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France, dont une des nombreuses conséquences fut la loi de séparation des Églises et de l’État. L’exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l’image d’un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l’île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Rassemblant près de 250 documents d’archives, photographies, extraits de films et une soixantaine d’œuvres d’art – de Jacques-Émile Blanche, Gustave Caillebotte, Eugène Carrière, Émile Gallé, Maximilien Luce, Camille Pissarro, Félix Vallotton ou Édouard Vuillard –, l’exposition raconte l’Affaire « avec » Dreyfus, en le replaçant au centre du propos. Cette approche nouvelle corrige l’image d’un Dreyfus effacé. Elle révèle un inlassable combattant de la vérité, auteur de multiples écrits, dont de nombreux inédits récemment sortis de l’oubli.

Alfred Dreyfus naît en 1859 dans une famille alsacienne marquée par la défaite de 1871 et l’annexion de l’Alsace-Moselle. Fervent patriote, polytechnicien, il mène une brillante carrière militaire qui sera brisée en 1894 : injustement accusé de haute trahison au profit de l’Allemagne, il est condamné par un conseil de guerre, dégradé et déporté en Guyane.

L’exposition démonte la machination ourdie par l’état-major et illustre le virulent antisémitisme qui s’exprime en cette fin de XIXe siècle. Grâce aux nombreuses œuvres présentées, elle replace l’Affaire dans la « Belle Époque », dont elle éclaire des aspects moins connus : la diversité des réactions juives, la « naissance » des intellectuels et la riposte à l’antisémitisme. L’affaire Dreyfus avait également révélé  le rôle de l’Église catholique dans la manipulation de l’opinion publique et des institutions, renforçant ainsi les arguments en faveur de la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Quant à Alfred Dreyfus, gracié en 1899, il est réhabilité en 1906, mais ne sera pas réintégré au grade auquel il aurait légitimement pu prétendre.

Cent-trente ans après son déclenchement, l’exposition permet d’appréhender l’actualité persistante de l’Affaire, dans un contexte de regain de l’antisémitisme, alors que l’innocence d’Alfred Dreyfus fait encore l’objet de polémiques complotistes.

Cette exposition, qui a reçu le soutien exceptionnel du musée d’Orsay, s’appuie sur le riche fonds Dreyfus du mahJ, sur des prêts d’institutions – Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, musées de l’Armée, du Barreau de Paris, Carnavalet, de l’École de Nancy, Maison Zola-Musée Dreyfus à Medan – ainsi que de collections particulières.

Commissariat : Isabelle Cahn, conservatrice générale honoraire des peintures au musée d’Orsay et Philippe Oriol, directeur scientifique de la Maison Emile Zola-Musée Dreyfus  Billetterie

  • Art et archéologie du judaïsme – Charlotte Henschel (1892-1985), retour à Breslau – Mardi 20 mai 2025 – 12:30 -14:00 – MAHJ

Conférence de Priscilla Fougères, chercheuse et commissaire indépendante

Venant de Berlin, Charlotte Henschel s’établit à Paris dans les années 1920 afin d’y poursuivre une carrière de peintre. Elle se lie aux artistes de l’académie Ranson et du groupe Témoignage. Allemande et juive, elle survit dans le Lot pendant l’Occupation grâce à ces amitiés d’avant-guerre. Son retour sur la scène artistique parisienne n’a lieu qu’en 1947. Soutenue par Jacques Lassaigne puis José Pierre, elle expose jusque dans les années 1960 ses peintures-collages. En 1964, elle participe à l’exposition « Cinquante ans de “collages” » conçue par de Maurice Allemand au musée de Saint-Étienne, aujourd’hui historique, et « Collage 67 » outre-Rhin. Dans les années 1960-1970 elle associe peinture et poésie.

Bien que présente dans les collections publiques françaises, son œuvre a disparu progressivement des cimaises et sa vie est demeurée inconnue, jusqu’à la redécouverte d’une partie de ses archives, devenue le fonds Charlotte Henschel du mahJ. Les traces de son enfance et de sa jeunesse à Breslau (aujourd’hui Wrocław), le destin de sa famille, documentent la vie d’une peintre et l’histoire d’un monde disparu.

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  • NETA ELKAYAM au New Morning – Mardi 20 mai 2025 : Charlotte Henschel (1892-1985), retour à Breslau à 12h30

New Morning 7/9 R. des Petites Écuries, 75010 Paris

NETA ELKAYAM est une artiste, compositrice, musicienne et chanteuse israélo-marocaine ; Elle apporte son héritage arabo-andalou à l’univers du jazz avec un nouveau groupe qui mêle les mélodies andalouses et amazighes avec les sons vibrants de la Nouvelle-Orléans. Neta a reçu le Trophée TMM marocain pour la diffusion de la Voix juive marocaine dans le monde (mars 2022). La chanteuse dédira sa création à Maurice Médioni, décédé cette année, l’inventeur du « pianoriental » cocktail hybride de touches arabo-andalouse, swing et rythmes latinos. En ouverture de la soirée, le mythique groupe de rock oriental Boogie Balagan nous offrira une longue plage sonore «carnaticorientalo blues» dans laquelle ils évoqueront leurs «lamentations de rien du tout» sous hypnose «Pink freudienne». Et en guest, ils se suivent depuis longtemps, Sofiane Saidi les rejoindra pour un titre. 🎵 Avec Neta Elkayam – chant et percussion, Amit Hai Cohen – piano et arrangements, Mhammed Menjra – contrebasse, Karim Ziad – batterie, Youenn Le Cam – Trompette https://www.youtube.com/user/netaelkayam

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  • L’atelier de Chana Orloff – Mardi 20 mai 2025 – 14:30 -16:00 – MAHJ – Promenade hors les murs

Par Danielle Malka, guide-conférencière nationale

Dans une impasse proche du parc Montsouris, Chana Orloff (1888-1968), sculptrice de l’avant-garde parisienne, fait édifier sa maison-atelier par Auguste Perret en 1926. Malgré le pillage et la destruction d’une partie de son œuvre pendant l’Occupation, la Villa Seurat demeure un exemple remarquable d’atelier conservant l’œuvre de l’artiste. Billetterie

  • VENTE D’ŒUVRES D’ART SOLIDAIRE – Dimanche 25 mai à Paris ! – 25 mai 2025 – De 14h à 19h

À l’initiative du B’nai B’rith Île-de-France, une vente exceptionnelle d’œuvres d’art se tiendra le dimanche 25 mai, de 14h à 19h, à la Mairie du 16ᵉ arrondissement.

Peintures, lithographies, sculptures et photographies seront proposées à des prix accessibles, pour tous les amateurs d’art souhaitant faire une belle Mitsvah.

L’intégralité des bénéfices sera reversée aux habitants du Kibboutz Be’eri, durement touchés et plus que jamais dans le besoin.

Un immense merci aux généreux artistes et donateurs qui offrent leurs œuvres pour cette noble cause !

Mairie du 16e – 71 avenue Henri Martin, Paris

Dimanche 25 mai – 14h à 19h

Partagez, venez nombreux, et soutenez par l’Art et le cœur.

Renseignements exclusivement par SMS au 06 51  35 49 91. Réponse dans la journée.

Nouvelles lectures

  • L’arc-en-ciel du Cantique des cantiques de David Bensoussan

Le Cantique des cantiques a captivé lʼimagination des poètes, des exégètes, des féministes, des mystiques et des linguistes.

Lʼintérêt porté par cet ouvrage au long des siècles ne sʼest pas démenti, que ce soit pour en souligner lʼaspect charnel, allégorique ou spirituel.

Lʼauteur exprime le souhait que ceux qui auront le bonheur dʼapprécier la volupté du Cantique des cantiques dans sa dimension poétique et dans ses ramifications ésotériques puissent avoir une meilleure idée de lʼengouement que les Écritures ont suscité au fil des générations et de jouir dʼun plaisir certain sur les plans de la compréhension du texte, des liens quʼil tisse avec la Bible, des extrapolations au niveau individuel et collectif ou de lʼintroduction à la lecture mystique.

« Goûtez et voyez comme cʼest bon le Seigneur (Psaumes 34-9). » Lire la suite

Édition : Les Éditions Du Lys, 340 pages

  • L’échelle séfarade d’Albert Bensoussan

Placé sous l’invocation de “”tous les naufrages de Sefarad”” cet ouvrage se veut a la fois réflexion sur la culture juive de la Méditerranée et lieu de parole et de fable. Entre mémoire et terroir, la littérature séfarade de langue française est abordée autour de la figure privilégiée d’Albert Cohen, mais aussi dans un itinéraire qui va d’Albert Merumi à Edmond Jabès, d’Elisa Rhaïs à Myriam Ben. Lire la suite

Édition : L’Harmattan, 176 pages

Bonnes lectures !

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