1er festival de cinéma juif international en France “DIA(S)PORAMA, regards sur le cinéma juif international”

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1er festival de cinéma juif international en France organisé par le FSJU – Centre d’Art et de Culture , “DIA(S)PORAMA, regards sur le cinéma juif international” revient du 28 janvier au 10 février 2025 avec une sélection de 16 films inédits – fictions, docus, œuvre patrimoniale – à découvrir, dans 18 villes de France, ou en VOD chez vous 🙂

A Paris, c’est le cinéma Élysées Lincoln qui accueillera Dia(s)porama. En Régions, de nombreux cinémas d’Art et Essai participent à la programmation, sous la houlette des délégations régionales du FSJU et des Centres culturels affiliés au FSJU.

Ne manquez pas ce festival unique en France !!

www.diasporama.net

FSJU – Fonds Social Juif Unifié Radio RCJ Akadem cult.news TSFJAZZ


  • Guillaume Erner : «juifs», «israéliens» et «sionistes» sont devenus des synonymes.

Le journaliste et sociologue publie ce mercredi Judéobsessions (Flammarion), un livre personnel et érudit sur le sort des Juifs en France et la curieuse obsession du débat public à leur égard.

LE FIGARO. – Votre livre part d’un constat résumé dans le titre : celui de la « judéobsession » de notre époque. Après avoir commencé à compter le nombre de fois où le mot « juif » apparaissait dans l’actualité, vous avez vite pris peur. À quand remonte cette « judéobsession » et comment la définiriez-vous ?

GUILLAUME ERNER. – Les Juifs sont dans l’actualité depuis l’Ancien Testament. Mais s’agissant de la France contemporaine, cela m’est paru flagrant avec les « gilets jaunes ». Souvenez-vous, il s’agissait d’une fronde sur l’essence, rien à voir avec la question juive. Et pourtant, le signifiant « juif » s’est immiscé dans cette séquence, caricatures de Rothschild, agression d’Alain Finkielkraut… Une controverse désormais familière est née, les uns soutenant que les « gilets jaunes » dans leur ensemble étaient antisémites, ce qui n’avait pas grand sens, les autres pensant qu’agresser Alain Finkielkraut en lui ordonnant de fuir à Tel-Aviv était… une invitation au voyage ! Une partie de la gauche cultive le déni. Le mot « juif » est convoqué sur des thèmes où il n’a rien à faire, comme la critique d’Emmanuel Macron, le passe sanitaire. Les occurrences du mot n’ont cessé de se multiplier par la suite, sur les réseaux sociaux, chez les rappeurs – l’invitation de Médine aux journées d’été des écolos était un épisode édifiant.

L’antisémitisme est un mot compliqué, car il recouvre une grande vague de phénomènes qui vont du stéréotype à la volonté exterminationniste. Entre ces deux extrêmes, il y a un spectre très large. Or le terme le plus exact pour notre époque, ce n’est pas tellement « antisémitisme » mais « judéobsession ». Tout le monde s’est mis à parler des Juifs, dans la plus grande confusion : « juifs », « israéliens » et « sionistes » sont devenus des quasi-synonymes. Pour certains, on vivrait même une sorte de « judéocène » : comme l’anthropocène postule que l’humanité est responsable de la totalité du mal sur la planète, l’État d’Israël serait désormais responsable de la totalité du mal sur terre. Le 14 janvier, le rapporteur spécial de l’ONU est allé jusqu’à déclarer qu’il y avait un parallèle exact entre les feux de forêt à Los Angeles et ce qui se passait à Gaza. Quand on est capable de faire une telle comparaison, on a vraiment affaire à une pensée devenue folle !

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  • Mémorial de la Shoah : «À ma mort, plus personne ne s’en souviendra»

À l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz, Judith Elkan-Hervé ont raconté son calvaire. A  98 ans, elle fait partie des derniers survivants de la Shoah.

Ne comptez pas sur Judith Elkan-Hervé, 99 ans, pour retourner à Auschwitz (Pologne) participer aux commémorations des 80 ans de la libération du camp de concentration, organisées en grande pompe le 27 janvier. Elle ne sera pas aux côtés d’Emmanuel Macron, du roi d’Angleterre et d’une flopée d’officiels. « C’est un cimetière. Je ne les fréquente pas par plaisir, encore moins ceux mis en scène. Trop douloureux », tranche celle qui y fut déportée à 18 ans, en 1944, avec ses parents. Son père y est mort. Avec sa mère, elles sont revenues de l’enfer.

Dans son salon tamisé, à Paris, un mur est couvert d’une bibliothèque où cohabitent livres d’architecture et d’histoire. Sur le buffet, de l’art africain et indien. Souvenirs d’un mari photographe, Lucien Hervé, mort en 2007. Il n’est plus là pour entendre sa douce Franco-Hongroise raconter « sa » Shoah. À nos côtés ce jour-là, deux collégiennes de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Bouche bée quand elle décrit les chambres à gaz. « Six millions de morts », leur rappelle la quasi-centenaire. Lire la suite

  • Les Juifs disparus d’Égypte y ont vécu pendant 3 000 ans

Si vous avez déjà pensé que les enfants d’Israël avaient tous quitté l’Égypte pour venir en Terre promise, un court métrage intitulé « 3 000 ans de présence juive en Égypte » vous dira le contraire. L’Union des Juifs d’Égypte en Israël a produit un film de neuf minutes retraçant la présence juive continue dans la Terre du Nil depuis l’époque biblique jusqu’à la disparition de la communauté au 21e siècle.

Crédit photo : Givada

Le film a été présenté à la Cinémathèque de Tel Aviv devant une salle comble dans le cadre d’une série de courts métrages documentaires.

En 700 avant J.-C., des mercenaires juifs stationnaient sur l’île d’Éléphantine, près d’Assouan, afin de défendre la frontière avec la Nubie.

Au cours du IIIe siècle avant J.-C., le grand prêtre Onias, fuyant en Égypte, construisit un temple à Léontopolis.

Les Juifs ont prospéré dans l’Égypte hellénistique sous Alexandre le Grand. En 332, on estime qu’il y avait un million de Juifs dans le pays. La Geniza médiévale témoigne d’une communauté dynamique de marchands, d’érudits et de médecins.

Au XIXe siècle, le dirigeant ottoman Méhémet Ali a ouvert le pays à tous, sans distinction de religion, de race ou de sexe. Des juifs venus d’autres régions de l’Empire ottoman ont afflué en Égypte et des réfugiés ashkénazes sont arrivés de Russie.

Mais la communauté déclina à plusieurs reprises, sous les Romains, à nouveau au XIIIe siècle sous Baybars, et il y eut un massacre en 1705 de Juifs qui avaient fui l’Inquisition espagnole.

Au XXe siècle, 100 000 Juifs ont été contraints de fuir. Il n’en reste aujourd’hui que deux. Lire la suite

Pour voir le film, cliquez ici.

  • «5 septembre», un film incroyable sur la tragédie des JO de Munich

À travers un thriller haletant, Tim Fehlbaum filme la prise d’otages des Jeux olympiques de Munich, en 1972, et la naissance de l’information en continu.

Peut-on ou doit-on tout montrer lorsqu’on est un journaliste de télévision confronté en direct à une tragédie où la vie d’otages est en jeu, où la mort plane à tout instant dans un macabre compte à rebours ? Comment ne pas tomber dans le sensationnalisme et ménager la sensibilité du spectateur ? Où se situe la frontière entre voyeurisme et information ? Comment éviter que les images diffusées servent d’écran de contrôle aux terroristes ? Comment se débrouiller face à l’inconnu, à l’horreur d’une réalité qui vous dépasse ?

Autant de questions sensibles posées par le cinéaste suisse Tim Fehlbaum, 43 ans, dans 5 septembre, un thriller haletant dans lequel il revient sur la tragédie des Jeux olympiques de Munich : 11 athlètes israéliens furent séquestrés et abattus par un commando de 8 terroristes palestiniens baptisé Septembre noir. Une prise d’otages historique qui, analyse aujourd’hui le cinéaste suisse, « préfigure d’autres tragédies », comme le pogrom du 7 octobre 2023, perpétré en Israël par le Hamas, où pas moins de 1 200 personnes ont été assassinées et 251 prises en otage. Lire la suite

  • Du rapatrié au séfarade. L’intégration des Juifs d’Afrique du Nord dans la société française : essai de bilan

Et si les “Pieds-Noirs”, dans leur ensemble, donnent à la France un petit air de Provence, les Juifs nord-africains apportent au judaïsme français une sève nouvelle, une jeunesse magnifique d’une intense vitalité et nous permettent de retrouver notre vocation méditerranéenne, celle de notre lointain passé, d’une millénaire nostalgie et aussi du présent. Allons, quoiqu’en pensent les Cassandre… je suis certain qu’avec toi, Rapatrié, mon frère, nous la construisons enfin cette insaisissable Communauté juive [1] ». Ainsi s’exprimait, quelques années après le grand exode de ceux que l’on appelait encore des rapatriés, le rédacteur en chef de L’Arche. Mais peut-on, aujourd’hui, avec le recul donné par le temps, être aussi optimiste que Michel Salomon ? Les Juifs d’Afrique du Nord ont-ils été vraiment ce ferment de renouveau du judaïsme français décrit par l’éditorialiste ?

Ces interrogations reviennent à poser en fait l’épineux problème de l’intégration du groupe dans un double contexte, celui de la société globale française et celui de la communauté juive « métropolitaine » – toutes deux souvent mal connues, voire inconnues, des nouveaux venus : Comment les Juifs du Maghreb ont-ils su passer d’un monde à l’autre et trouver une place de ce côté-ci de la Méditerranée ? Au prix de quelles luttes, de quelles souffrances, mais aussi au terme de quelles réussites ont-ils instillé dans la judaïcité de métropole cette « sève nouvelle », pour reprendre les termes alors en vogue ? Lire la suite

Famille d’usagers du CASIP ou du COJASOR. Paris, années cinquante.
  • Un mémorial de la Shoah inauguré à Lyon pour ne jamais oublier « l’horreur »

Pour ne jamais oublier ce « crime indicible » et ses six millions de victimes juives, un mémorial de la Shoah a été inauguré dimanche à Lyon, à la veille des 80 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

L’œuvre, intitulée les « Rails de la mémoire », est constituée de 1 173 mètres de rails de chemin de fer, pour symboliser les 1 173 km séparant Lyon de l’ancien camp d’Auschwitz, en Pologne, où un million de juifs ont été assassinés par l’Allemagne nazie.

Pensée par deux architectes parisiens, Quentin Blaising et Alicia Borchardt, elle a été installée sur une place proche de la gare Perrache, depuis laquelle sont partis durant la Seconde Guerre mondiale de nombreux convois vers les camps de la mort.

« Cet espace ne pouvait être ailleurs qu’ici », a déclaré devant plusieurs centaines de personnes, réunies pour la cérémonie, Jean-Olivier Viout, président de l’Association pour l’édification d’un mémorial de la Shoah à Lyon.

Hommage aux 6100 personnes exterminées et aux 6 millions de victimes de la Shoah

L’œuvre ne se limite pas à évoquer la mémoire des « 6 100 hommes, femmes et enfants de notre région exterminés pour le seul motif qu’ils étaient juifs », mais rend plus largement hommage aux six millions de victimes de la Shoah, un nombre « à marteler, et à remarteler sans cesse », a ajouté le magistrat qui, en 1987, fut membre de l’accusation au procès du chef de la Gestapo lyonnaise, Klaus Barbie.

« L’antisémitisme est un poison pernicieux qui doit être combattu avec force », a dit pour sa part le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet. Une « partie du crime indicible de la Shoah s’est déroulée dans notre ville », même si les déportations s’y « produisirent dans une quasi-invisibilité », a-t-il souligné. Lyon fut « barbouillée de sang » par « la cruauté inouïe de ses bourreaux », dont Klaus Barbie, « le boucher de Lyon » mais aussi le chef de la milice française, Paul Touvier, a-t-il rappelé.

Face au « sentiment d’horreur et de perte irréversible », le nouveau mémorial s’adresse d’abord « au sensible »« elle frappe notre conscience », a poursuivi le maire, en saluant son prédécesseur, Gérard Collomb, décédé en 2023, « sans la volonté de qui rien de cela n’aurait pu aboutir ».

Evénements en cours ou à venir

  • Or Ve Chalom Je veux voir Mioussov

La Loge du Bnaï-Brith OR VÉ CHALOM (Lumière et Paix) organise DEUX représentations théâtrales de la pièce de KATAÏEV
“Je veux voir Mioussov” au Centre RACHI, 39, rue Broca à PARIS 5ème. 
les 12 & 13 Février 2025 à 19H 30 précises.

Ce spectacle est dédié à notre Organisation des Invalides de TSAHAL BEIT-HALOCHEM 
Un moment d’émotion qui allie le goût de la Culture à l’expression d’une Solidarité gratifiante à l’égard des Soldats blessés et handicapés de TSAHAL. 

Venez nombreux Une surprise vous attend. Inscriptions

  • La saga de Mogador avec Dr David Bensoussan

Mardi 21 janvier 2025 à 20h30. Atelier de 18h à 19h30. Accueil et ouverture du bar à 19h30

Rendue célèbre par son rôle dans le commerce transsaharien dès sa fondation en 1790, la ville de Mogador, aujourd’hui Essaouira, occupe une place unique dans l’histoire du Maroc. Point de rencontre des cultures et des civilisations, elle a connu des relations commerciales prospères avec l’Angleterre et abrité une importante communauté juive. Celle-ci, grâce à l’œuvre de l’Alliance Israélite Universelle, s’est progressivement francisée avant de traverser les époques marquées par le Protectorat français, la période de Vichy, l’indépendance et l’émigration, jusqu’à sa renaissance moderne.

Découvrez l’histoire singulière de cette ville, également connue sous les noms de Tassort, Amogdoul, Essaouira, « le port de Tombouctou », « la Saint-Malo marocaine » ou encore « la ville des gens bien ».

Nous explorerons :

• L’antiquité de Mogador

• Sa fondation en 1790

• Le bombardement de 1844

• La visite mémorable de Moses Montefiore en 1868

• Les premières écoles de l’Alliance Israélite Universelle

• Son riche patrimoine artistique, littéraire et musical

• Et la trace mémorielle de son passé juif

Rejoignez-nous pour ce voyage dans le temps qui mettra en lumière l’âme de cette ville légendaire.

LUNDI 3 FEVRIER : 13H/14H30

5700 av. Westbury (salle 252)

5$ membre/8$ non-membre

Inscription : 514-343-3510

  • Paula Padani. La danse migrante : Hambourg, Tel-Aviv, Paris – Du 14 novembre 2024 au 16 novembre 2025 – MAHJ

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne.

Née à Hambourg et formée à la danse moderne, Paula Padani puise dans son art le moteur d’une existence pourtant marquée dès l’enfance par le décès de ses parents, puis par l’exil.

Dernière étudiante juive de l’école Wigman de Dresde, l’un des foyers de la modernité chorégraphique en Europe, elle rejoint clandestinement la Palestine mandataire en 1936 via la Suisse, l’Italie et la Grèce. La découverte des paysages et cultures du Proche-Orient stimule en elle une féconde veine créative.

Elle ouvre une école de danse à Tel-Aviv et crée un répertoire de solos d’une grande expressivité inspiré par les musiques de Béla Bartók, Marc Lavry ou Alexander Uriyah Boskovich. Avec d’autres danseuses exilées, elle prend part au développement de la scène théâtrale moderne en terre d’Israël.

En 1946, après dix années d’une vie intense au sein de la bohème « palestinienne », elle fait le choix de la diaspora avec son mari, le peintre, dessinateur et décorateur de théâtre Michael Gottlieb, dit Aram. Élisant Paris, le couple occupe successivement plusieurs ateliers successifs et poursuit sa quête artistique. Aram se consacre entièrement à la peinture et noue des amitiés avec nombre d’artistes de l’École de Paris, tandis que Paula continue en Europe et à New York une carrière scénique acclamée par un vaste public.

Entre 1947 et 1948, à l’invitation de l’American Jewish Joint Distribution Committee, elle part en tournée dans les camps de personnes déplacées de la zone d’occupation américaine en Allemagne, pour soutenir les rescapés juifs.

À partir des années 1950, elle se consacre à un enseignement centré sur l’improvisation et l’épanouissement de la créativité individuelle, dans le droit fil des avant-gardes de la république de Weimar.

Paula Padani décède à Paris en 2001, peu de temps après la mort de son mari.

L’exposition redonne vie à cette artiste engagée grâce aux documents présentés, issus de la donation de Gabrielle Gottlieb de Gail, fille du peintre Aram et de Paula Padani.

Commissaires de l’exposition

Commissaire scientifique : Laure Guilbert
Commissaires : Nicolas Feuillie et Léa Weill

Réservation

  • Les fruits d’un songe : chants de Tou Bishvat – Nouvel An des arbres. Ateliers des Chants Traditionnels des Fêtes Juives avec l’ECUJE et Kehilot Sharot– Dimanche 9 février de 17h à 19h

Venez vibrer au rythme des Piyyoutim et célébrer la culture juive lors d’une série de rendez-vous enchantés autour des Chants traditionnels des fêtes juives

Les rdv enchantés Kehilot Sharot France & l’ECUJE

Après le succès de l’atelier et du concert avec Shir Ifrah, l’ECUJE et Kehilot Sharot France sont heureux de vous proposer un rendez-vous festif et poétique, autour des chants traditionnels des fêtes juives ! Lors de chaque session, nous apprendrons les chants traditionnels d’une fête juive qui approche.

Session 1 : Les fruits d’un songe : chants de Tou Bishvat – Nouvel An des arbres

Les fruits ont toujours inspiré les poètes hébraïques. À l’occasion de Tou Bishvat, nous vous invitons à découvrir ensemble certains piyyoutim, ces poèmes chantés, qui célèbrent la beauté de la création. Ces chants, composés à Paris, à Casablanca ou à Bagdad, sont aussi l’histoire d’une terre d’Israël rêvée, dont chacun des fruits revêt une dimension spirituelle et mystique.

Toute l’année, nous vous invitons à participer à une série d’ateliers musicaux uniques organisés par l’ECUJE et Kehilot Sharot autour des chants traditionnels des fêtes juives. Ces ateliers, ouverts à tous, vous permettront de découvrir les chants liturgiques et les mélodies sacrées de chaque fête juive, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Chaque session est une occasion de vous plonger dans l’histoire, la spiritualité et la culture des fêtes juives à travers le chant.

Programme des Ateliers :

  • Chants de Tou Bishvat : Dimanche 9 février, 17h-19h
  • Chants de Pourim : Dimanche 2 mars, 17h-19h
  • Chants de Pessah : Dimanche 30 mars, 17h-19h
  • Chants de Chavouot : Dimanche 25 mai, 17h-19h
  • Chants des Jeûnes de Mémoire et d’Espoir : Dimanche 6 juillet, 17h-19h

Les chants des fêtes juives sont une part essentielle de la culture juive, chacun portant un message spirituel unique et des valeurs profondes. Ces ateliers sont une belle opportunité de se reconnecter aux traditions par le chant et la musique. Réservations

  • Conférence le 6 février 2025 sur “le codex de Qumran”

Extrait du livre

LA NUIT DE BE’ERI… 6 OCTOBRE 1946… YOM KIPOUR.

Mendel émergea de la torpeur qui était en train de l’envahir en entendant les 12 coups de midi qui sonnait à l’horloge du Kibboutz. Spectacle insolite, étonnant et anachronique en ce jour de recueillement et de méditation. Le rabbin commença à lire le livre de Jonas consacré à la valeur du repentir et tellement de circonstance en ce jour de pénitence. L’assistance était attentive, toutes ces femmes et ces hommes qui, depuis déjà plusieurs décennies pour certains d’entre eux, étaient arrivés dans ce pays, venant d’horizons si différents, en parlant mille langues, avaient eu beaucoup de mal au début à se faire comprendre. C’était une véritable tour de Babel. Eliezer Ben-Yéhouda, pionnier pragmatique mais aussi romantique du début de ce début du 20ème siècle en ces terres si nouvelles et si anciennes à la fois, avait trouvé la solution. Il réussit à imposer l’hébreu, longtemps réservé aux cérémonies religieuses, comme langue vernaculaire pour se parler dans le quotidien. Ce fut une rude tâche qui suscita de vives oppositions, mais il gagna ce combat du renouveau juif.

Nouvelles lectures

  • Des Sépharades aux Juifs grecs d’Odette Varon-Vassard

’histoire des Juifs après leur expulsion d’Espagne en 1492 jusqu’à leur nouvelle installation dans les villes de l’Empire Ottoman a été une vraie odyssée. Certaines de ces villes, parmi lesquelles celle qui hébergeait la plus importante communauté, Salonique, sont devenues grecques à l’aube du XXe siècle. Les Juifs espagnols sont devenus au fil des siècles des Sépharades de l’exil, puis des Juifs Saloniciens bien enracinés dans leur ville et finalement, après 1912, des Juifs grecs. Il en fut de même pour tous les Juifs sépharades d’une quinzaine de villes dans le Nord de la Grèce. C’est en tant que Juifs grecs qu’ils vont être exterminés à Auschwitz-Birkenau et à Treblinka en 1943 et 1944.
Dans cet ouvrage, les étapes les plus importantes dans la construction et la transformation de leur identité sont suivies de près, en constituant un de ses fils conducteurs. Le sort de tous les Juifs grecs (sépharades et romaniotes) pendant l’Occupation et la mémoire de leur extermination constitue le second fil : déportation et extermination pour la majorité de la population, engagement dans la Résistance ou fuite et survie en se cachant pour une minorité.
Le silence qui a recouvert l’événement pendant de longues décennies et ses causes, l’émergence de cette mémoire et les voies qu’elle suit, les jalons de la mémoire culturelle de la Shoah en Grèce font aussi l’objet de cette étude. Cette mémoire, si longtemps occultée, commence ces toutes dernières années à se faire une place dans la mémoire collective grecque. Lire la suite

Édition : Nouvelle édition augmentée, 292 pages

  • Deux mètres carrés de Fanny et David Sauleman

Fanny et David ont entrepris un travail de mémoire, à la recherche de leurs racines. Tous deux, enfants juifs pris dans la tourmente exterminatrice nazie, voient des membres de leur famille disparaître. C’est à partir des 77 lettres échangées par leurs parents lors de la détention à Drancy qu’ils reviennent sur leurs parcours et leurs souvenirs.

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Il est fréquemment arrivé après la Shoah que des couples se forment sur un terrain de douleur commune. Fanny et David, enfants juifs pris dans la tourmente exterminatrice nazie, partagent plus que le traumatisme des persécutions et la disparition de leurs proches, ils ont en commun le même univers – le Paris du XIe arrondissement -, la même culture séfarade et la même langue : le judéo-espagnol de leurs ancêtres turcs et saloniciens. Tous deux ont vu leurs pères être victimes de la rafle dite « du XIe arrondissement » (20 août 1941), à la suite de laquelle la cité de la Muette inachevée devint le camp d’internement de Drancy : ils seront déportés treize mois plus tard et exterminés.

Soixante-dix-sept lettres échangées par leurs parents lors de la détention à Drancy sont à l’origine de cette entreprise de mémoire qui a conduit Fanny et David à s’engager dans la recherche de leurs racines séfarades et à travailler sur leurs souvenirs. Grâce à ce livre, fruit de dix ans d’efforts, Fanny (décédée en 2001) et David ont creusé avec leurs mots une sépulture digne pour leurs chers disparus, ces disparus auxquels les nazis refusaient l’existence au-delà même de la mort, jusque dans les mémoires.

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Édition : Le Manuscrit, 543 pages

Bonnes lectures !

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