LE PETIT BLOND DE LA CASBAH, un film d’Alexandre Arcady

Arcady

Le petit blond de la Casbah est un film réalisé par Alexandre Arcady. Le cinéaste adapte sa propre autobiographie du même nom, publiée en 2003. Il y narre son enfance à Alger et comment sa famillea dû précipitamment partir vers la France lors de l’indépendance de l’Algérie.

Le FSJU et l’ASI vous convient à l’avant-première du prochain film d’Alexandre Arcady le mardi 12 sept. 2023 de 20h00 à 23h30, UGC Normandie, Avenue des Champs-Élysées, Paris, France

En présence des comédiens

Réservations

  • Sur les traces des Juifs de Provence

« Juifs du pape ». En voilà une expression bien étrange ! Ainsi étaient qualifiés les Juifs autorisés à vivre dans le Comtat Venaissin et en (à) Avignon – alors possessions du Saint-Siège –, de la fin du Moyen  ge à la Révolution, à l’heure où leurs coreligionnaires du Royaume de France n’étaient plus autorisés à habiter le territoire. Avec les Alsaciens, ces Israélites aux patronymes reconnaissables (Crémieux, Naquet, Lunel, Vallabrègues ou encore Milhaud) allaient former, un demi-millénaire durant, une communauté singulière, à l’histoire bien distincte.

Retour sur un particularisme méridional français.

Une enclave pontificale en Provence
Au XIVe siècle, les expulsions se multiplient dans le royaume de France. Temporairement d’abord, en 1306 et 1322, puis « définitivement » en 1394, sous le règne de Charles VI. Les Juifs du Languedoc – qui ont connu un âge d’or aux XIIe et XIIIe siècles sous les seigneurs de Narbonne et de Béziers – poussent plus à l’est, lors de la reconquête du Languedoc par les rois de France. La Provence devient alors le refuge d’un grand nombre de Juifs et le restera jusqu’à la fin du XVe siècle. La réunion de la région au royaume de France en 1480, après la mort du « bon roi René » connu comme un protecteur éclairé, annonce des heures sombres ici aussi. De sorte qu’en 1501, les Juifs de Provence sont à leur tour contraints de choisir entre la conversion forcée et l’exil. Si certains émigrent en Italie où traversent la Méditerranée pour s’installer en Afrique du Nord et dans l’Empire ottoman, d’autres optent pour l’enclave « vauclusienne », où les papes leur garantissent une certaine sécurité. La motivation de ces derniers est avant tout théologique, maintenant les Juifs dans un état de pauvreté et de dépendance au moyen des restrictions professionnelles, le Saint-Siège fait (faisant?) apparaître les « témoins de la Passion » comme des vagabonds méprisés, châtiés pour avoir refusé de reconnaître le Christ comme le Messie.

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  • Netanyahu invité à se rendre au Maroc par le roi Mohammed VI

Suite à la reconnaissance de la “marocanité” du Sahara occidental, le roi a remercié et invité le Premier ministre israélien à se rendre à Rabat

Crédit photo : Prime Minister’s Office (GODL-India), GODL-India

Le roi Mohammed VI a invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Maroc après la reconnaissance par l’Etat hébreu de la souveraineté marocaine sur le territoire disputé du Sahara occidental, une décision « clairvoyante », selon un message de remerciement publié mercredi.

« Vous êtes le bienvenu pour effectuer une visite au Maroc, à des dates à notre meilleure convenance mutuelle, à définir par la voie diplomatique », écrit le souverain chérifien dans son message.

Cette rencontre « permettra d’ouvrir de nouvelles possibilités pour les relations bilatérales entre le Maroc et Israël », souligne-t-il. Lire la suite

  • “Emily in Paris” : Marylin Fitoussi, la Française à l’origine des incroyables looks de la série

Le magazine Culture et Valérie Abecassis ont rencontré Marylin Fitoussi, la créatrice de costumes française à l’origine des tenues cultes d’Emily

Elle est celle qui a fait d’Emily in Paris, alias Lily Collins, une icône du style : Marylin Fitoussi, la créatrice de costumes française de la série à succès avec laquelle le magazine Culture a eu la chance de s’entretenir. 

Netflix Official trailer – Emily in Paris

Cette native de Toulouse, enturbannée en hommage à Simone de Beauvoir, est perçue dans le milieu professionnel comme “une maximaliste”. Un qualificatif dont elle se félicite, et qui renvoie à son goût pour les mélanges peu orthodoxes : couleurs, imprimés, pièces luxueuses avec des marques populaires, rien ne lui fait peur. A tel point qu’on lui attribue d’avoir réinventé les codes du bon et du mauvais goût.

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  • Les Juifs de Sicile se battent pour se faire accepter par la communauté

Une communauté de descendants de Juifs réduits à la clandestinité pendant l’Inquisition lutte, avec son premier rabbin, contre la bureaucratie religieuse locale.

CATANE- Italie (JTA) — Le rabbin Gilberto Ventura en est convaincu : sa synagogue offre le plus beau point de vue du monde. Située dans la tour d’un château centenaire, sur un versant du mont Etna, dans la ville de Catane, dans l’Est de la Sicile, le lieu de culte est niché entre un volcan recouvert de neige et la mer Méditerranée, alanguie sous le soleil.

Ce rabbin de 49 ans, né au Brésil, considère également que sa congrégation est l’une des plus uniques au monde. Elle est principalement constituée de Bnei Anousim — ces descendants de Juifs qui avaient été placés dans l’obligation de cacher au monde leur pratique religieuse et de se convertir au catholicisme après l’Inquisition espagnole, en 1492. Avant ce décret tristement célèbre, la Sicile accueillait des dizaines de milliers de Juifs.

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  • Essai Historique
Dr Didier Nebot

Avec l’autorisation du Docteur Didier Nebot, nous publierons chaque semaine un extrait de l’essai historique qui suit son roman : « La reine des sables », consacré aux tribus judéo-berbères en Afrique du nord jusqu’au 7ème siècle.

Lorsque parut mon livre, La Kahéna, il y a 23 ans, je me doutais bien que les thèses que j’y avançais susciteraient de nombreuses réactions. Je m’attendais à ce que de virulentes critiques dénoncent mes propos, ce qui, l’avouerai-je, m’angoissait. Ma surprise fut grande lorsque je constatai que, loin d’attiser une quelconque polémique, mon livre suscita d’enthousiastes réactions de la part de nombreux milieux berbères. Restaient, bien sûr, quelques commentaires acerbes, mais ils traduisaient d’avantage un dogmatisme virulent qu’un raisonnement étayé d’indubitables preuves scientifiques.

Je supposais que ce livre serait bien accueilli dans la communauté juive, mais je n’aurais jamais imaginé un seul instant qu’il engendrerait un tel engouement parmi les berbères. Je reçus de leur part de nombreuses lettres et appels téléphoniques me remerciant d’avoir écrit un tel livre. Ils m’adressaient nombre d’éléments prouvant l’origine juive de leurs ancêtres. Ces témoignages sont sans prix.

Depuis lors, de très nombreuses personnes ont cherché à se procurer ce livre, mais il est épuisé. Aussi avons-nous décidé de le rééditer avec un certain nombre d’éléments nouveaux et inédits.

Si de par ce livre, les lecteurs, qu’ils soient juifs, berbères ou arabes, pouvaient prendre conscience qu’ils ont beaucoup de chose en commun et qu’ils peuvent partager une culture qui n’est pas trop éloignée de la leur, j’en serai très heureux.

L’ignorant affirme

Le savant doute

Le sage réfléchit

Aristote

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Evénements en cours ou à venir

  • ERELLA : Concert d’ouverture de saison

Erella est chanteuse, pianiste, auteure et compositrice.

Sa musique puise ses influences dans sa culture franco-israélienne en conjuguant poésie et sonorités méditerranéennes, à la croisée de la chanson française et de la musique world avec une ouverture vers le jazz.

Egalement compositrice de musique de films et diplômée de Berklee College of Music et de l’Académie de Musique de Jérusalem, Erella nous embarque dans un univers musical riche, authentique et coloré où elle dévoile avec douceur et sincérité les multiples facettes de son parcours d’artiste.

En ce moment en préparation de l’enregistrement de son premier album, elle se produira avec son quintet le 17 octobre à l’Espace Rachi où elle interprètera ses chansons originales ainsi qu’une sélection de chansons judéo-espagnoles.

Piano, voix : Erella Atlan

Guitares, oud : Nazim Bakour

Contrebasse : Félix Boucaud

Batterie, percussions : Lucas Dauchez

Réservations

  • Automne séfarade à Cordoue

La célébration de la Journée européenne de la culture juive, le 4 septembre, se prolonge à Cordoue pendant plusieurs jours avec le programme d’activités culturelles « Automne séfarade à Cordoue ».

Le programme comprend des visites libres et guidées de monuments, ainsi que des expositions, des conférences, des concerts, des récitals, des dégustations gastronomiques… le tout afin de faire découvrir au grand public la richesse et l’intérêt de la culture juive.

Parmi les différentes activités habituellement organisées, il est possible de trouver un souk séfarade, un parcours gastronomique à travers le quartier juif de la ville ou encore divers ateliers et activités pour enfants. Le programme, de plus, coïncide généralement avec la célébration du Festival international de musique séfarade de Cordoue. Lire la suite

Nouvelles lectures

  • La reine des sables de Didier Nebot

C’est au coeur du massif des Aurès, dans le sud de l’Algérie, qu’au VIIe siècle vivait la puissante tribu berbère des Djéraoua, d’origine juive, dont la Kahéna était la reine. Cette femme, d’une beauté remarquable et dotée de pouvoirs étranges, prédisait l’avenir et guérissait les malades, jouissant parmi les siens d’une autorité indiscutée car elle rendait la justice avec équité mais savait aussi se montrer impitoyable.
Lorsque les Arabes décidèrent de porter la parole du Prophète de par le monde, ils envahirent l’Afrique du Nord, détruisirent Carthage et chassèrent les Byzantins installés dans les colonies côtières. Refusant d’abjurer sa foi, la Kahéna rassembla les peuplades de l’Ifrikiya, de la Numidie à la Mauritanie et, à la tête d’une armée innombrable, parvint à infliger aux Arabes une terrible défaite. Ce fut le dernier acte de résistance contre l’Islam de cet étonnant peuple berbère, souvent méconnu, mélange d’anciens Libyens, Phéniciens et Juifs.

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Édition : Erick Bonnier, 300 pages

  • On n’arrête pas l’éco d’Alexandra Bensaid

Co-auteur Valentin Pérez

Aride, l’économie ? Lugubre ? Technique ? Jargonneuse ? Depuis 2010, « On n’arrête pas l’éco », le magazine économique de France Inter, diffusé tous les samedis et animé par Alexandra Bensaid, prouve le contraire. L’émission explique au plus grand nombre les changements du quotidien et met en lumière les tendances et les phénomènes silencieux de l’économie. Un cocktail savamment dosé entre reportages de terrain, débats mordants, ouverture sur l’étranger, questions sur les droits des salariés et grandes interviews d’économistes, de penseurs et de décideurs, qu’ils soient ministres, PDG, syndicalistes, directeurs d’institutions ou start-uppers.
Avec son équipe, Valentin Pérez, Christian Chavagneux, Sandrine Foulon et Marc Vignaud, Alexandra Bensaid prolonge son émission à travers cet ouvrage illustré, qui se veut tout aussi complet, vif et pédagogique. Au travers de chiffres‑clés, de mots-repères, d’arguments et de réponses à nos interrogations quotidiennes, ce livre a pour ambition d’aider à comprendre l’économie, comme on la vit et comme on la veut. Du monde du travail au poids des GAFAM, des inégalités sociales à la montée en puissance de la Chine ou aux enjeux écologiques. Puisque l’économie ne s’arrête jamais, il n’est jamais trop tard pour se l’approprier ! Lire la suite

Éditions SEUIL, 192 pages

Bonnes lectures !

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