L’artiste niçois a dévoilé une stèle avec un symbole hébreu lors des commémorations de l’attaque du Hamas. Une œuvre qui fait écho à son dessin de 2023, partagé en masse.
HOMMAGE – Deux lettres en hébreu pour un symbole fort, découpées dans le métal. La nouvelle œuvre du dessinateur Joann Sfar a été inaugurée à Nice ce lundi 7 octobre, lors des commémorations de l’attaque du Hamas à Israël. La sculpture Cela veut dire : nous vivrons ! a été installée dans le parc de la Colline du Château.
Au son d’une reprise d’Imagine de John Lennon au violon, chanson symbole de paix, la stèle a été dévoilée et signée par l’artiste niçois et Christian Estrosi, maire de Nice. Les caractères hébraïques découpés dans l’œuvre forment le symbole Haï, qui signifie « vivre ». La sculpture reprend l’aquarelle dessinée par Joann Sfar au lendemain des attaques meurtrières du 7 octobre 2023.Le dessin, et sa légende porteuse d’espoir « cela veut dire “nous vivrons” », avaient été partagés en masse sur Instagram. Un an après, ce symbole est désormais inscrit en grand sur les hauteurs de Nice.
- Les députés européens mettent fin au financement de l’islamisme et du terrorisme par l’UE
En septembre dernier, le JDD alertait sur le partenariat entre la Commission européenne, via son programme Erasmus +, et une université islamique proche d’Erdogan. Un mois plus tard, les eurodéputés ont adopté un amendement pour interdire le financement de l’islamisme et du terrorisme par l’UE.
Une « victoire politique historique ». Mercredi 23 octobre, l’eurodéputée Les Républicains Céline Imart a annoncé sur son compte X que le Parlement européen avait adopté son amendement visant à interdire le financement de l’islamisme et du terrorisme par l’UE. « Il est inadmissible que l’argent des contribuables européens finance des organisations qui soutiennent ou promeuvent l’islamisme et le terrorisme », a-t-elle écrit dans un communiqué. Lire la suite
- Censure : Haro sur le livre “L’Algérie juive” : “l’exclusion ne crée ni culture ni littérature”
Les autorités algériennes ont récemment ordonné la confiscation du livre “L’Algérie juive” de Hédia Bensahli, consacré à la dimension juive de l’Algérie, et annulé deux séances de dédicace. En cause, une préface signée par Valérie Zenatti, présentée comme une “ancienne soldate israélienne”. Alors que certains dénoncent une tentative de “normalisation culturelle avec les sionistes”, d’autres s’inquiètent de la recrudescence de la censure dans le pays.
L’autrice algérienne Hédia Bensahli et son livre L’Algérie juive. L’autre moi que je connais si peu, paru fin septembre 2023, sont dans la tourmente. Après l’annulation de deux séances de dédicace qui devaient se tenir à Tizi Ouzou et Alger, la police algérienne a procédé le 23 octobre à des descentes dans plusieurs librairies pour confisquer des exemplaires de l’ouvrage, affirme le site d’information panarabe Al-Araby Al-Jadid.
Les autorités algériennes ne se sont pas arrêtées aux retraits et aux interdictions, mais sont allées jusqu’à procéder à l’interrogatoire des responsables de la maison d’édition Frantz Fanon, qui a publié le livre en Algérie, ainsi qu’à celui des responsables de diverses librairies.
Quelques jours plus tôt, le député islamiste Zouheir Fares avait publié une lettre ouverte dans laquelle il appelait les autorités à prendre des mesures contre le livre, dénonçant une forme de “normalisation culturelle avec les sionistes”. Il affirmait également adresser une demande formelle au ministère de la Culture. Lire la suite
- Une nouvelle organisation demande le statut de réfugié auprès de l’ONU pour les Juifs des pays arabes
Deux Français ont fondé une organisation pour défendre les droits des réfugiés juifs des pays arabes et musulmans.
Yves Doukhan et Maître David Dahan ont lancé au début du mois l’Observatoire des Juifs Réfugiés des Pays Arabes (OJRPA). L’organisation cherche à obtenir le statut de réfugié pour les Juifs des pays arabes, par souci de justice et d’équité.
L’Observatoire a organisé un rassemblement public début octobre, au cours duquel le chef de l’organisation, l’avocat David Dahan, a condamné les deux poids deux mesures de l’ONU.
La pétition de l’Observatoire a recueilli plus de 3 000 signatures en seulement trois semaines.
Voici un extrait de sa déclaration de mission de pétition en trois langues :
« Près d’un million de juifs ont été contraints de quitter leurs foyers dans divers pays arabo-musulmans au cours des XIXe et XXe siècles, alors qu’ils y vivaient depuis des temps immémoriaux, et dans certains cas même avant la colonisation arabo-musulmane : il s’agit ni plus ni moins d’une épuration ethnique. Non seulement ils ont été expulsés avec violence, mais ils ont aussi été dépouillés de leurs biens, s’ils n’ont pas été vendus pour une bouchée de pain. Beaucoup se souviennent des fouilles humiliantes dans les ports et les aéroports, où leurs bijoux leur ont été arrachés, ou du gel de leurs avoirs dans les banques locales : on leur a donné le choix entre « la valise ou le cercueil ».
Ce nettoyage ethnique a été suivi d’un véritable génocide culturel. Le judéo-arabe n’est plus parlé, les synagogues ont pratiquement disparu, tout comme l’artisanat et l’art culinaire juifs. Il ne reste que quelques cimetières en ruine. Lire la suite
- Le Saviez-Vous ? Sur Guy Mardel
Guy Mardel, alias Mordechai Haim Elkoubi, chanteur français qui a représenté la France à l’Eurovision en 1965 avec la chanson « N’avoue jamais », Guy Mardel est né en Algérie dans une famille juive séfarade. Ses parents, d’origine juive algérienne, lui ont transmis un héritage culturel riche et une forte identité marquée par les traditions séfarades. Ce patrimoine a joué un rôle fondamental dans sa vie, malgré son choix de poursuivre une carrière dans la chanson grand public.
Après l’indépendance de l’Algérie, sa famille a émigré en France, comme beaucoup de familles juives algériennes à cette époque. Cette expérience de déplacement a profondément marqué Guy Mardel, l’amenant à embrasser à la fois ses racines juives et son identité française. Bien que sa musique ne soit pas directement influencée par son héritage juif, il garde un lien fort avec ses origines, les évoquant parfois dans ses interviews.
Guy Mardel s’est fait connaître en 1965 avec « N’avoue jamais », une chanson qui est devenue emblématique de la France à l’Eurovision. Il a ensuite poursuivi une carrière dans la chanson, explorant divers styles musicaux et restant actif dans le monde de la musique et de la production. – Par Jacques Levy Lire la suite
Evénements en cours ou à venir
- Rencontre littéraire avec Aurélie Mossé – Mercredi 6 novembre à 18 h 30
Rencontre organisée à l’occasion des Journées européennes de la culture et du patrimoine juifs en France.
Cette rencontre prendra la forme d’un dialogue animé par François Azar autour du livre d’Aurélie Mossé, L’accent fantôme et autres impressions séfarades paru en mai 2023 aux Presses universitaires de Vincennes.
La mémoire, ce n’est parfois rien d’autre que des sensations, des couleurs, des rythmes, des sons qui affleurent à la conscience, sans crier gare, sans mot dire de leur filiation.
Navigation entre image et prose, L’accent fantôme et autres impressions séfarades est le récit d’un voyage introspectif où les mots donnent à voir la scène intérieure d’une absence trop longtemps refoulée. À l’occasion d’une relecture de ses travaux de designer et de chercheuse, Aurélie Mosse y questionne ses origines juives qui, inconsciemment, ont façonné ses créations. Chaque projet porte en lui un souvenir, une intuition qui ne demande qu’à être dévoilée et interprétée. Par étapes, le livre nous rapproche ainsi des figures occultées de ses arrières grands-parents paternels dont elle a ainsi voulu retrouver et honorer la mémoire. Comme si le vide, l’absence ne pouvait prendre forme, devenir une réalité sensible sans passer par l’acte de création.
Rencontre suivie d’un verre de l’amitié autour de quelques spécialités judéo-espagnoles.
Mercredi 6 novembre à 18 h 30
à la Bibliothèque Octavio Paz de l’Institut Cervantès de Paris
11, avenue Marceau, Paris 16e
Entrée libre sur réservation à akiestamos.aals@yahoo.fr
- Une conférence débat exceptionnelle à l’occasion de la sortie du livre “LE CODEX DE QUMRAN par Didier NEBOT – Le 14 et le 17 novembre à la Mairie du 16ème arrondissement – 71 avenue Henri Martin 75116
J’ai le plaisir de vous annoncer ma première conférence le 14 novembre 2024, jour de la parution de mon nouveau livre: ” LE CODEX DE QUMRAN”, à la mairie du 16ème de Paris ( 18h).
Pour l’inscription voir le flyer ci-dessous.
Je participerai également, à la mairie du 16ème, le dimanche 17 novembre au salon du livre du B’nai b’rith.
Un an après le premier anniversaire des meur.tres commis par le Ha.mas, ce livre veut être un message de paix et d’apaisement.
Dans le sens grec du terme, Le Codex de Qumran est à lire comme un chemin de vie.
Sous couvert d’un roman à clés, où l’indicible est le maitre des horloges, j’ai tenté de faire passer plusieurs messages historiques, politiques et bibliques.
“Le Codex de Qumran” nous invite à réfléchir sur l’héritage spirituel des Esséniens et sur la pertinence de leur message pour notre époque. Leur quête de paix et de justice pourrait être un modèle pour les générations futures, en particulier dans le contexte du conflit israélo-palestinien, où la violence et la haine semblent prévaloir.
EXTRAIT DU CODEX:
« Va sur la montagne au cœur de biche. A mi-pente tu verras un gros rocher noir dont la forme rappelle la tête d’un lion. Tu y porteras la Porte du ciel qui orne la synagogue de Haraï et tu la placeras sur ce rocher. Lorsque s’y réfléchiront les rayons du soleil, tu suivras l’ombre portée de la lumière. Alors ton peuple sera sauvé.»
Dr Didier Nebot
Président d’honneur de MORIAL
- Orland et Pilc jouent Gainsbourg – Jeudi 7 novembre 2024 – 20:00 -21:30 – MAHJ
Jonathan Orland, saxophone
Jean-Michel Pilc, piano
Dans le cadre du festival Jazz’N’Klezmer
À l’occasion de la parution de Sait-on-jamais (Klarthe, 2023)
Amoureux du répertoire de Serge Gainsbourg, le saxophoniste Jonathan Orland propose une interprétation jazz audacieuse du maître de la mélodie. On reconnaît « Couleur café », « La Javanaise » ou « Bonnie and Clyde », composés avec la complicité du pianiste Jean-Michel Pilc, et on découvre « Baudelaire » ou « Sait-on jamais » qui donne son titre à l’album né de ce projet en 2023.
Un duo instrumental au swing audacieux, porté par deux musiciens fidèles et inventifs. Réservations
- Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu – Du 26 septembre 2024 au 26 janvier 2025 – MAHJ
Autour de l’exposition « Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu »
Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d’hier et d’aujourd’hui. Le mahJ est le premier musée à explorer le sujet dans une foisonnante exposition mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire.
Tout commence avec la pièce de Shlomo An-ski Entre deux mondes. Le Dibbouk (1915), une tragédie sur les amours contrariées de Léa et Hanan, nouveaux Roméo et Juliette du Yiddishland. La postérité de cette histoire doit beaucoup à son caractère surnaturel avec l’évocation d’un monde traditionnel où les âmes se cherchent au-delà de la mort. Tour à tour jouée en yiddish par la Vilner trupe à Varsovie, et en hébreu par Habima à Moscou, dans des mises en scène qui feront date dans l’histoire du théâtre, la pièce rencontre immédiatement un succès international de Paris à Buenos Aires en passant par New York.
L’adaptation de Michał Waszyński de 1937 s’impose comme le film le plus populaire du cinéma yiddish, touchant les spectateurs bien au-delà du public juif. Si la Shoah a englouti le monde juif européen, l’intérêt pour le dibbouk ne disparaît pas pour autant. Il se déplace aux États-Unis dans les années 1960, où la figure du dibbouk incarne le retour du refoulé. Lors de la traque d’Adolf Eichmann par
le Mossad, « dibbouk » désigne le criminel nazi. En Pologne à partir des années 1980, Andrzej Wajda puis Krzysztof Warlikowsky proposent de nouvelles mises en scène du Dibbouk, devenu le fantôme d’un pays sans juifs hanté par son passé.
Avec une centaine d’œuvres, l’exposition explore la figure du dibbouk, à travers un parcours mêlant peinture, théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire, de la présentation d’amulettes du XVIIIe siècle à la projection d’extraits de films de Sidney Lumet ou des frères Joel et Ethan Coen, sans omettre les œuvres de Marc Chagall, Nathan Altman, Leonora Carrington, Michel Nedjar ou Sigalit Landau.
Le catalogue est publié avec les éditions Actes Sud.
COMMISSARIAT
Samuel Blumenfeld et Pascale Samuel, avec la collaboration de Dorota Sniezek Billetterie
- Les Compagnons du 8 Novembre 1942 : colloque (7 et 8 nov), – Le 8 Novembre 1942 En Afrique du Nord et en périphérie – Académie des Sciences d’Outre-Mer 15, rue La Pérouse, Paris
Programme coll 2024
Le colloque international est organisé par l’association Les Compagnons du 8 Novembre 1942 – Actes de Résistance – Mémoire et Recherche. Le colloque est soutenu par la ville de Paris.
Programme coll 2024
Ce colloque s’inscrit dans une suite de colloques internationaux annuels historiques et culturels de l’association « Les Compagnons du 8 Novembre 1942 – Actes de Résistance – Mémoire et Recherche ». Il a pour ambition d’apporter à la connaissance du grand public le fruit de recherches récentes et innovantes.
Cette année sera consacrée à la Résistance, à la presse algérienne, aux dommages collatéraux du 8 Novembre 1942, aux Forces Françaises Libres et aux camps d’internement d’Algériens en métropole, ainsi qu’aux activités des nationalistes algériens pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les présentations seront à caractère historique.
Ce programme est assuré par des chercheurs venant de France métropolitaine et d’outre-mer.
Entrée gratuite, inscription obligatoire (contact@compagnons8nov1942.org)
- Rencontres généalogiques – Atelier – MAHJ Mercredi 6 novembre 2024 – 17:30 -19:30 – Mercredi 4 décembre 2024 – 17:30 -19:30
Le premier mercredi du mois de 17h30 à 19h30
Venez rencontrer des membres du Cercle de Généalogie Juive qui vous aident à établir ou à enrichir votre généalogie juive personnelle
Atelier de généalogie par les membres du Cercle de généalogie juive
Cet atelier est une initiation pour toute personne souhaitant commencer une recherche généalogique.
Les intervenantes, chacune spécialiste d’une aire culturelle (Maghreb, Europe orientale, etc.), indiquent aux participants les méthodes et les outils informatiques adaptés à leur cas. Réservations
- « Shabbat » est une fête – Les premiers samedis du mois d’octobre à juin à 15h (1h30)
À quel moment lit-on la Torah ? Comment célèbre t-on le shabbat ? Pourquoi parle-t-on d’année sabbatique ? Cette visite invite à découvrir les traditions juives et leur signification symbolique. Elle éclaire la diversité des courants qui font aujourd’hui du judaïsme une culture vivante et plurielle. Réservations
- Une soirée pour commémorer l’exode des Juifs des pays arabes et d’Iran – 20 novembre à 19h00 – 21h30
Le mercredi 20 novembre à 19h00, JW3, en partenariat avec HARIF et JMI, organise la commémoration officielle du Royaume-Uni en présence de dirigeants communautaires et de diplomates de haut rang, en partenariat avec Harif (l’Association britannique des Juifs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord) et le Jewish Music Institute. Cette année, notre thème sera « Les Juifs d’Iran ».
Cette année marque le 10e anniversaire de l’adoption de la loi de la Knesset désignant un jour du calendrier pour commémorer l’exode et le départ des Juifs des pays arabes et d’Iran.
Une communauté de 100 000 personnes a été réduite à 8 000 personnes en raison de l’antisémitisme, des persécutions et de la discrimination qui ont suivi la révolution islamique de 1979. Nous entendrons le témoignage direct d’un réfugié juif. Nous sommes également ravis de présenter Danielle et Galeet Dardashti, sœurs et co-créatrices du documentaire audio The Nightingale of Iran, qui nous rejoindront depuis New York.
À travers une présentation multimédia d’histoire, de musique et de photos, les sœurs Dardashti raconteront le voyage de leur célèbre famille musicale juive iranienne depuis l’Iran, jusqu’en Israël et aux États-Unis.
Les sœurs Danielle et Galeet Dardashti ont grandi en entendant parler de leur grand-père, Younes Dardashti. Il était une icône de la musique qui chantait au palais de Mohammad Reza Shah, sillonnant le pays pour se produire dans des salles de concert et à la radio. Mais il n’est jamais devenu musicien professionnel. Pourquoi pas ? Les sœurs révèlent le secret de leur grand-père.
Une réception avec des rafraîchissements légers suivra.
Écoutez le podcast avant cet événement.
Réservation 10£ sur place ou en ligne
Nouvelles lectures
- L’Algérie juive – L’autre moi que je connais si peu de Hédia Bensahli
La présence juive en Algérie a souvent été minimisée, même niée dans les discours de tous les des vainqueurs. Pourtant, malgré tout, elle s’est maintenue jusqu’à ce que la colonisation la dissolve dans ses statistiques : On parlera alors de Français, puis on les affublera de l’identité “pied-noir” . Déchirement. Dans l’Algérie postcoloniale, la liesse de l’indépendance et les enjeux idéologiques (aussi) finissent par faire de ces autochtones une réalité anecdotique.
Pourtant, deux mille ans d’histoire et un héritage culturel des plus féconds sont là pour témoigner d’une trajectoire historique qui place la judéité au coeur de l’intimité algérienne. L’Algérie juive, ce n’est pas une Algérie à coté, ou contre d’autres Algéries, mais c’est l’une des nuances les plus authentique d’un creuset multiculturel et multiethnique plusieurs fois millénaires. Lire la suite
Édition : Altava, 310 pages
- Les Origines du conflit israélo-arabe (1870-1950) de Georges Bensoussan
La genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue.
Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit « religieux » et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale.
Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une véritable connaissance historique. Ce faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte. Lire la suite
Édition : Que sais-je, 128 pages