AFFAIRES DE LA DIASPORA : L’initiative Speaking Middle East vise à placer l’identité juive mizrahi au premier plan de la résolution des conflits
Le Moyen-Orient est depuis longtemps une région de relations complexes et de tensions politiques, avec le conflit israélo-palestinien en cours en son centre.
Alors qu’une grande partie du discours mondial sur la paix dans la région s’est concentrée sur les conflits idéologiques et territoriaux entre Israël et ses voisins, un aspect crucial de l’histoire de la région et de la réalité contemporaine a souvent été négligé : le rôle historique, culturel et social des Juifs dans le paysage du Moyen-Orient.
Afin de remédier à cette lacune, une nouvelle initiative, « Medabrim Mizrah Tichon » (Parler du Moyen-Orient), vise à changer le discours et à apporter une nouvelle perspective à la résolution des conflits et à la consolidation de la paix en mettant en lumière l’expérience et l’identité juives mizrahi.
Cette initiative vise à redéfinir la manière dont Israël et son peuple sont perçus dans le Moyen-Orient au sens large, en mettant l’accent sur le riche héritage et l’autochtonie des Juifs Mizrahi dans la région, qui représenteraient aujourd’hui 40 à 50 % des Juifs en Israël.
Les organisateurs estiment que, historiquement, cette communauté a souvent été marginalisée par les voix anti-israéliennes et pro-israéliennes au profit de récits plus eurocentriques, se concentrant sur l’ Holocauste ou les voix sionistes européennes, mais négligeant la communauté juive du Moyen-Orient.
Dans ce contexte, « Medabrim Mizrah Tichon » aspire à mettre la culture, la tradition, l’intuition, l’identité et la langue mizrahi au premier plan des conversations sur la paix et les conflits dans la région.
L’initiative fait partie d’un incubateur de projets dirigé par « Tema – Espoirs, Actions, Impact », qui vise à faire entendre les voix diverses des Israéliens de tous horizons, de toutes affiliations religieuses et de tous genres, dans le contexte du conflit israélo-palestinien, en considérant cette question cruciale comme une conversation qui devrait inclure toutes les différentes parties de la société israélienne. Lire la suite

- Équilibre instable au Proche-Orient – David Bensoussan
L’attaque du 7 octobre a bouleversé le visage du Proche-Orient. Ce qui a suivi a redessiné la carte régionale : invasion de Gaza, démantèlement du Hezbollah au Liban, prise du pouvoir en Syrie par les salafistes, retrait précipité des milices chiites soutenues par l’Iran, contrôle israélien des zones frontalières nord et nord-est, attaques des Houthis en mer Rouge et riposte occidentale. À cela s’ajoute un facteur imprévisible : l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, révélant un leader encore plus déroutant que prévu.
La Syrie des minorités : une poudrière en sursis
L’heure de la vengeance a sonné pour les sunnites, qui n’ont pas oublié les années de répression sous le régime alaouite. Les chrétiens de Syrie redoutent désormais les milices salafistes, d’autant plus que le nouveau gouvernement a placé d’anciens cadres d’Al-Qaïda et de Daesh à des postes-clés, notamment à la Défense et à la Justice.
Israël, soucieux d’empêcher l’expansion salafiste, a offert son soutien aux Druzes du Sud-Liban, considérés comme des hérétiques par les islamistes radicaux. En réponse, le nouveau pouvoir syrien a initié une alliance politique des minorités, incluant les Kurdes. Mais la méfiance règne : ni les Alaouites, ni les Kurdes, ni les Druzes ne sont prêts à désarmer face à un avenir incertain. Lire la suite

- Les fondateurs juifs de l’économie égyptienne ont été récompensés par un nettoyage ethnique

Ayant grandi en Égypte, Mohamed Saad Khiralla a appris à haïr les Juifs. Ce n’est qu’à son départ qu’il a appris que les Juifs avaient fondé l’économie égyptienne et qu’ils avaient été récompensés par des confiscations, des arrestations, des tortures et un nettoyage ethnique. Lire son article dans
Israel Hayom (avec nos remerciements à Eli) :
Mais après avoir fui l’Égypte, mes rencontres avec d’autres personnes expulsées ou ayant fui mon pays, notamment des Juifs égyptiens victimes d’un nettoyage ethnique, m’ont ouvert les yeux sur des faits dont nous étions privés en Égypte : les contributions inégalées de la communauté juive avant leur nettoyage ethnique quasi total. Les détails des crimes commis par les autorités égyptiennes contre sa communauté juive feront l’objet d’un article à venir. Je décrirai ici les immenses contributions de la communauté juive à mon pays avant sa dispersion ; des faits stupéfiants que nos enseignants et les médias nous ont cachés.
En substance, les Juifs d’Égypte ont fondé l’économie moderne du pays, et rien de moins. Je commencerai par le secteur de la vente au détail. Tous les grands magasins du Caire et d’Alexandrie, à l’exception d’un seul, ont été fondés par des Juifs : Cicurel, Shemla, Gategno, Ben Zion, Da’ud Ades, Hannaux, Orecco, Salon Vert, et bien d’autres. Ces magasins n’étaient pas moins impressionnants que la Galerie La Fayette à Paris, Marks & Spencer à Londres ou Bloomingdale’s aux États-Unis.
Au-delà du commerce de détail, les Juifs sont à l’origine de l’introduction de l’industrie moderne en Égypte. Ils ont établi :
Compagnie Suarez, première société de transport public en Égypte.
Kom Ombo Agricultural Company, l’une des plus grandes entreprises agricoles du pays, sinon la plus grande.
Delta Railway Company, qui a joué un rôle important dans le secteur des transports.
La maison d’édition MISR, l’une des maisons d’édition les plus influentes de la scène culturelle égyptienne.
Crédit Foncier Bank, l’une des banques qui a joué un rôle essentiel dans l’économie égyptienne.
Philips Égypte, qui a introduit la technologie d’éclairage moderne en Égypte. Lire la suite
- Sharona Nazarian devient la première femme juive irano-américaine maire de l’histoire des États-Unis
Le 27 février 2025, elle a écrit : « Beverly Hills s’est toujours opposée à l’antisémitisme et à l’injustice ».

Sharona Nazarian, juive irano-américaine, a été élue maire de Beverly Hills le 1er avril, faisant d’elle la première femme juive irano-américaine maire de l’histoire des États-Unis.
Nazarian, psychologue clinicien, a prêté serment au Wallis Annenberg Center for the Performing Arts et occupera le poste de maire pendant un an.
Dans son discours d’investiture, Nazarian a déclaré : « Aujourd’hui, je me tiens devant vous en tant que première femme irano -américaine à occuper le poste de maire de Beverly Hills. »
Je suis immigrant. L’anglais est ma troisième langue. Je suis arrivé dans ce grand pays à cause
des persécutions religieuses . Personne n’était là pour me porter voix, et les choses n’étaient pas toujours faciles. Mais j’ai refusé d’adopter une mentalité de victime. Voyez-vous, je crois que le travail acharné et le dévouement sont essentiels pour réussir, et je vous promets de travailler dur pour vous. Lire la suite
- Adnan Al-Danbous, chef tribal irakien : Les Arabes et les musulmans ont envahi l’Irak et chassé les Chaldéens, les Babyloniens, les Juifs et les chrétiens qui y vivaient ; telle est la nature de la société irakienne : elle est violente.
Le chef tribal irakien et ancien député, Cheikh Adnan Al-Danbous, a évoqué les liens tribaux entre les Irakiens et les clans du Golfe lors d’une émission diffusée le 10 octobre 2024 sur Al-Mutalee Media sur YouTube. Il a déclaré que les Arabes ne sont pas les premiers habitants de l’Irak, mais qu’ils sont arrivés dans la région depuis la péninsule arabique à la suite des invasions arabo-musulmanes. Al-Danbous a également affirmé que les Arabes ont persécuté et déplacé les premiers habitants de la région, notamment les Chaldéens, les Babyloniens, les Juifs, les Chrétiens et les Sabéens. Il a également affirmé que la société irakienne est violente, ayant persécuté ses minorités et les ayant chassées du pays.

Interviewer : « Quelles relations les cheikhs tribaux entretiennent-ils avec les États du Golfe ? »
Adnan Al-Danbous : « Limitées. Je pense que seuls quelques cheikhs entretiennent de telles relations. Par exemple, les tribus Tamim ont des liens avec le Qatar. La tribu Shammar, par exemple, a des liens avec l’Arabie saoudite, car elle compte de nombreux membres de ces tribus. Mais c’est comme ça. Ce sont des relations tribales entre parents. »
Intervieweur : « Vous savez, le monde s’est ouvert à nous grâce aux réseaux sociaux. Parfois, on voit que tel ou tel est originaire du Koweït, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn ou d’ailleurs dans le Golfe. On voit que telle tribu est originaire d’un autre pays, mais c’est la même tribu qui vit en Irak… »
Al-Danbous : « D’où venons-nous ? Nous ne sommes pas le peuple d’Irak. Madame, nous ne sommes pas le peuple d’Irak. »
Interviewer : « Alors, qui sont les habitants de l’Irak ? »
Al-Danbous : « Les premiers habitants étaient les Chaldéens, les Babyloniens, les Juifs, les Chrétiens… Nous sommes arrivés ici suite aux invasions arabes et musulmanes. »
Interviewer : « Alors, où sont nos frères chrétiens ? »
Al-Danbous : « Nous les avons chassés. »
Interviewer : « Où sont nos frères Sabian ? »
Al-Danbous : « Nous les avons fait fuir. »
Interviewer : « Où sont toutes les minorités en Irak ? »
Al-Danbous : « Nous les avons persécutés. »
Interviewer : « Pourquoi ? »
Al-Danbous : « C’est la nature de notre société. La société irakienne est violente. » Lire la suite
- Parution de l’ouvrage de Gil Taieb, rassemblant ses discours
Le fervent militant et vice-président du Crif est décédé en avril 2024 à l’âge de 66 ans
Gil Taieb, militant et vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), est décédé en avril 2024 à l’âge de 66 ans. Son épouse, Karen Taieb, adjointe (apparentée PS) au patrimoine à la mairie de Paris, a rassemblé dans un ouvrage ses prises de parole, prononcées entre 2011 et 2024.

Le livre Tout est dit – Chroniques d’un Français, Juif et sioniste, disponible en précommande, sera publié le 3 avril 2025 aux Éditions David Reinharc, préfacé par le ministre Manuel Valls. Dans son texte, il écrit notamment que l’homme « avait encore beaucoup à dire ». « En tout cas, ce qu’il nous a laissé, son legs, est en mesure de nourrir nos réflexions et nos actions. Mais il me manque, il nous manque chaque jour, ce grand frère, cet ami. »
« C’est le regard lucide d’un homme clairvoyant qui a toujours préféré l’action à l’incantation, le courage au repli, la vérité aux paroles vaines », écrit Karen Taieb. « C’est le témoignage d’un Juif de France, en ce début de siècle tourmenté, que l’on pourra lire demain… Des paroles de lumière dans un monde si sombre, qui nous invitent à garder les yeux bien ouverts, sans jamais avoir peur. Une promesse que l’on pourra faire, en parcourant ces lignes, à celui qui a, toute sa vie, défendu, aimé, protégé et si bien représenté le peuple juif. Tant qu’il a pu. » Lire la suite
- Une coupe de kiddouch remontant au règne de Gengis Khan mise aux enchères
Cet objet unique arbore l’inscription en arabe et en hébreu du nom de son propriétaire, “Simcha, fils de Salman”, et constitue la plus ancienne pièce judaïque connue du Moyen Âge
JTA — Une coupe de kiddouch qui a sûrement été posée sur la table du dîner du vendredi soir sous le règne de Gengis Khan sera mise aux enchères à l’automne prochain.
Ce rare vestige de la Route de la Soie, l’ancienne route commerciale qui abritait des communautés juives dynamiques en Asie, est le plus ancien artéfact juif connu du Moyen-Âge, selon Sotheby’s, la maison qui sera chargée de cette vente.
La coupe date du 11e ou du 12e siècle – une époque à laquelle les Juifs d’Europe avaient été encore victimes d’expulsions massives, d’exils et de massacres à l’époque des croisades. Son inscription, qui comprend à la fois de l’hébreu et de l’arabe, porte le nom de son propriétaire juif, présenté comme « Simcha, fils de Salman ».
« Cette coupe est un témoignage extraordinairement rare de l’existence et de l’importance des communautés juives en Asie centrale au Moyen Âge, ainsi que de leurs échanges culturels et artistiques avec le monde islamique qui les entourait », commente Sharon Liberman Mintz, spécialiste internationale des objets de culte juifs chez Sotheby’s, dans un communiqué de presse.
Les inscriptions arabes qui ornent l’artéfact comprennent une série de bénédictions pour Simcha.
« Alors qu’elle porte des inscriptions à la fois en hébreu et en arabe, la coupe n’a pas été seulement utilisée pour sanctifier le rituel juif, mais elle a également été l’incarnation d’un langage artistique commun à toutes les religions – et sa survie, pendant près d’un millénaire, est vraiment remarquable », note Liberman Mintz. « Aucun autre objet judaïque médiéval aussi ancien n’est actuellement connu ».
La coupe – sa valeur serait de 3 à 5 millions de dollars, selon les estimations – sera vendue aux enchères à New York le 29 octobre. Surnommée la « coupe de la joie », elle sera exposée au public chez Sotheby’s à Londres, du 25 au 29 avril. Lire la suite

- “Le sens des choses” : la série inspirée par la rabbin Delphine Horvilleur
Disponible sur la plateforme Max, cette fiction qui navigue entre comédie et drame, est librement adaptée par Noé Debré et Benjamin Charbit du best-seller “Vivre avec nos morts”, paru en 2021.
“On a décidé de faire un format de 30 minutes, qui est plutôt un format de comédie et de raconter les grands et les petits défis de la vie d’un rabbin“, confie vendredi 28 mars, Noé Debré, scénariste et réalisateur de la série Le Sens des choses, librement adaptée du livre Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur et qui est disponible sur la plateforme Max. “L’intuition, c’était que si on faisait une série de la façon la plus linéaire par rapport au livre, c’est-à-dire en mettant un enterrement par épisode, ça allait être un peu répétitif et puis un peu sinistre peut être“, poursuit-il.
Le sens des choses n’est donc pas l’histoire de Delphine Horvilleur. Mais le personnage principal, Léa, incarné par l’actrice Elsa Guedj, est une jeune femme qui a elle aussi choisi de devenir rabbin et qui vient en aide à des personnes, à des moments critiques de leur vie : un deuil, un mariage, un échec. “La méthode, ça a été d’inviter Delphine Horvilleur à déjeuner et de lui faire nous parler de son métier, de sa vie quotidienne. Elle a lu les épisodes, nous a fait des remarques, des observations, etc. Ça a été vraiment une série écrite en dialogue avec elle“, raconte Noé Debré. Lire la suite
Evénements en cours ou à venir

- C’est Magnifique ! – Lun. 12 mai 2025 de 20h00 à 21h45 au Folies Bergère, 32 Rue Richer, Paris
Dans son spectacle, “Les Adieux des Magnifiques” Michel Boujenah rend un hommage vibrant, bourré d’humour et d’émotion, à la communauté juive tunisienne.
Après un succès retentissant partout en France, il donnera cette représentation ultime à Paris, au profit de la Bibliothèque du Patrimoine Juif Tunisien.
Ne manquez pas cette soirée qui promet d’être exceptionnelle ! Vous contribuerez ainsi, en y participant, à la préservation de ce patrimoine.
Les billets Prestige, Premium et Carré d’or sont délivrés avec CERFA donnant droit à une déduction fiscale représentant 66% de la somme versée. (Le billet à 555€ vous revient à 189€, celui à 255€ vous revient à 87€et celui à 155€ à 53€). Billetterie

- Alfred Dreyfus. Vérité et justice du 13 mars au 31 août 2025
Près de vingt ans après sa première exposition consacrée à Alfred Dreyfus, le mahJ revient sur « l’Affaire » pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France, dont une des nombreuses conséquences fut la loi de séparation des Églises et de l’État. L’exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l’image d’un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l’île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation.
Rassemblant près de 250 documents d’archives, photographies, extraits de films et une soixantaine d’œuvres d’art – de Jacques-Émile Blanche, Gustave Caillebotte, Eugène Carrière, Émile Gallé, Maximilien Luce, Camille Pissarro, Félix Vallotton ou Édouard Vuillard –, l’exposition raconte l’Affaire « avec » Dreyfus, en le replaçant au centre du propos. Cette approche nouvelle corrige l’image d’un Dreyfus effacé. Elle révèle un inlassable combattant de la vérité, auteur de multiples écrits, dont de nombreux inédits récemment sortis de l’oubli.
Alfred Dreyfus naît en 1859 dans une famille alsacienne marquée par la défaite de 1871 et l’annexion de l’Alsace-Moselle. Fervent patriote, polytechnicien, il mène une brillante carrière militaire qui sera brisée en 1894 : injustement accusé de haute trahison au profit de l’Allemagne, il est condamné par un conseil de guerre, dégradé et déporté en Guyane.

L’exposition démonte la machination ourdie par l’état-major et illustre le virulent antisémitisme qui s’exprime en cette fin de XIXe siècle. Grâce aux nombreuses œuvres présentées, elle replace l’Affaire dans la « Belle Époque », dont elle éclaire des aspects moins connus : la diversité des réactions juives, la « naissance » des intellectuels et la riposte à l’antisémitisme. L’affaire Dreyfus avait également révélé le rôle de l’Église catholique dans la manipulation de l’opinion publique et des institutions, renforçant ainsi les arguments en faveur de la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Quant à Alfred Dreyfus, gracié en 1899, il est réhabilité en 1906, mais ne sera pas réintégré au grade auquel il aurait légitimement pu prétendre.
Cent-trente ans après son déclenchement, l’exposition permet d’appréhender l’actualité persistante de l’Affaire, dans un contexte de regain de l’antisémitisme, alors que l’innocence d’Alfred Dreyfus fait encore l’objet de polémiques complotistes.
Cette exposition, qui a reçu le soutien exceptionnel du musée d’Orsay, s’appuie sur le riche fonds Dreyfus du mahJ, sur des prêts d’institutions – Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, musées de l’Armée, du Barreau de Paris, Carnavalet, de l’École de Nancy, Maison Zola-Musée Dreyfus à Medan – ainsi que de collections particulières.
Commissariat : Isabelle Cahn, conservatrice générale honoraire des peintures au musée d’Orsay et Philippe Oriol, directeur scientifique de la Maison Emile Zola-Musée Dreyfus Billetterie

- « Shabbat » est une fête – Les premiers samedis du mois d’octobre à juin à 15h (1h30) au MAHJ
À quel moment lit-on la Torah ? Comment célèbre t-on le shabbat ? Pourquoi parle-t-on d’année sabbatique ? Cette visite invite à découvrir les traditions juives et leur signification symbolique.
Elle éclaire la diversité des courants qui font aujourd’hui du judaïsme une culture vivante et plurielle. Lire la suite

- Campagne de solidarité des Paniers de Pessah 2025 – Faites un don ! – Campagne du 17 mars au 30 avril 2025
Alors que nous approchons de Pessah, nous lançons comme chaque année la campagne de solidarité des Paniers de Pessah. Cette année, cependant, notre engagement prend une dimension particulière.
Les besoins sont plus importants que jamais. De plus en plus de familles nous sollicitent pour recevoir une aide qui leur permettra de célébrer Pessah dans la dignité.
Cette année, notre campagne est marquée par une grande absence : celle d’Edmond Elalouf z’l, initiateur de cette action solidaire depuis 60 ans. Son engagement inébranlable a permis à des milliers de familles de traverser ces moments avec sérénité. En poursuivant son œuvre, nous lui rendons hommage et faisons vivre son héritage de générosité et de bienveillance.
Plus que jamais, cette campagne est unitaire. L’ECUJE et ses partenaires – Judaïsme En Mouvement, le FSJU, l’Alliance Israélite Universelle, la Communauté de Buffault, la Communauté Dor Vador, la Communauté L’Étincelle de Saint-Mandé et le Réseau Ezra – se mobilisent ensemble pour que personne ne soit oublié en cette période si importante.
Nous savons pouvoir compter sur votre engagement et votre générosité. Chaque don, chaque geste de solidarité fait la différence.
Bonnes fêtes de Pessah !
Yves Rouas, Président
Gad Ibgui, Directeur Général

Nouvelles lectures

- La mémoire sépharade – Entre l’oubli et l’avenir – Pardès n°28 – Sous la direction de Hélène Trigano et de Shmuel Trigano
Cinquante ans après le déracinement qui a vu la disparition d’un monde plus que millénaire, où en est la mémoire sépharade ? Qu’est devenue la mémoire de cet ensemble de communautés juives allant du Maroc à la Tunisie, de l’Algérie à l’Irak ou au Yémen… ? Confrontées aux défis de la réinstallation dans les pays les plus divers, comment se pose pour elles l’enjeu de la transmission et de la continuité ?
Ce recueil rassemble de nombreux témoignages et essais venus de tous les horizons du monde sépharade.
Avec les contributions de
André Aciman, Joëlle Bahloul, Gabriel Ben Simhon, Ami Bouganim, André Chouraqui, André Elbaz, Naîm Kattan, Yaakov Lupu, Albert, Memmi, Yehuda Nini, Erika Perahia Zemour, Ruth Tolédano Attias, Laurence Podselver. Lire la suite
Édition : Éditions In Press, 250 pages

- 120 biographies de personnalités séfarades de Pierre Mamou
Avant leur expulsion d’Espagne en 1492 et du Portugal en 1497, les séfarades étaient une communauté juive brillante. Après leur expulsion, ils se réfugièrent dans l’Empire ottoman et en Afrique du Nord, où leur statut de dhimmi freinait leur épanouissement.
Au 19º siècle, grâce à la Révolution française et aux écoles de l’Alliance israélite, ils retrouvèrent leur grandeur, donnant naissance à de nombreuses figures remarquables.
Par cet ouvrage captivant Pierre Mamou entend rendre un vibrant hommage au monde séfarade à travers les siècles et à l’apport qu’il a pu apporter au peuple juif dans son ensemble ainsi qu’à l’humanité tout entière. Lire la suite
Édition : LICHMA, 163 pages