Les Rencontres INSSEF 2024 : plus de 150 participants aux “Rencontres avec les Juifs d’Italie”

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Les Rencontres INSSEF 2024 se sont tenues le jeudi 4 Avril dans ces salons de la Mairie du XVI arrondissement de Paris avec pour thème : « Rencontre avec les Juifs d’Italie »

Monsieur le Maire Jeremy REGLER nous a honoré de sa présence.

Serge Dahan, Président de l’Institut Européen du Monde Séfarade a introduit ces Rencontres 2024 par ces mots d’introduction.

Le 31 mars 1492, après leur victoire contre les Maures et la chute de Grenade les rois catholiques d’Espagne, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, signent le décret de l’Alhambra, ordonnant aux Juifs de choisir entre conversion au christianisme et exil.

Le 31 juillet 1492 des centaines de milliers de Juifs quittent l’Espagne, d’autres très nombreux choisissent le baptême, rejoignant la cohorte de ceux déjà convertis, par la force, depuis 1391

Le « premier symposium d’études séfarades » en 1964 retient comme définition de Séfarade : les descendants des juifs expulsés d’Espagne en 1492.

La « rencontre d’Amsterdam » organisée en 1971 par la Fédération sefaradique mondiale retient elle comme définition : tous les juifs qui ne sont pas ashkenaz. Invoquant ainsi une réalité que tous les juifs appelés séfarades ne sont pas forcément d’origine espagnol

L’expulsion des juifs d’Espagne est bien au XVI siècle le plus grand tournant de l’histoire des juifs séfarades

Le judaïsme séfarade devient alors un monde dispersé, déplacé dont l’apport hors de la péninsule Ibérique est considérable. L’INSSEF a pour mission d’en porter la mémoire et d’être un acteur de son avenir.

J’en profite pour saluer toutes les associations communautaires qui depuis de nombreuses années réalisent un travail remarquable de mémoire et de transmission SEFARADE

Distinguons différentes périodes dans l’histoire mouvementée des séfarades

1) Reportons-nous en Espagne en 589, à la suite de la conversion au catholicisme du roi wisigoth d’Hispanie Reccarède I, un siècle de persécution pour les Juifs d’Espagne commence alors ; persécution qui prit fin avec l’invasion musulmane en 711.

2) La période comprise entre 711 et 1036, coïncide avec l’époque du Califat de Cordoue et des royaumes musulmans qui lui succédèrent.

La vie des Juifs en Espagne musulmane, Al-Andalus, a été une succession de périodes d’Age d’or et de persécutions

L’application rigoureuse de la dhimma a varié d’une époque et d’un endroit à l’autre

Le judaïsme séfarade en plein essor contribue au foisonnement créatif et culturel d’Al-Andalus.

Les intellectuels Séfarades contribuent notamment à la renaissance de la langue hébraïque avec ses grammairiens et ses poètes comme Salomon Ibn Gabirol , Moïse ibn Ezra, Yeuda Hallevi ou Moïse ben Maimon, dit Maimonide.

3) Le 4 juin 1391 la « Juderia » de Séville est ravagée : 5000 morts, pillages, incendies : un massacre.

L’Inquisition établit en Aragon dès 1233 et les prêches virulents qui incitent la population au « massacre de juifs » ont conduit à ce drame et sont à l’origine de la première grande diaspora séfarade.

Les juifs se réfugient alors en Afrique du Nord.

La plupart gagnent le Maroc, particulièrement Fès ou l’Algérie : Tlemcen, Alger, Oran

4) Pour les juifs d’Espagne la situation s’aggrave encore avec l’arrivée sur le trône de Castille en 1474 d’Isabelle la Catholique mariée à Ferdinand d’Aragon.

En mars 1492, Isabelle la Catholique et le roi Ferdinand d’Aragon décrètent l’expulsion des juifs de leurs royaumes mettant fin à une présence séculaire dans la péninsule Ibérique

Les Juifs d’Espagne ont dès lors constitué l’une communautés juives de la Diaspora les plus importantes sous la domination successive de royaumes musulmans et chrétiens.

L’histoire de l’exil des juifs séfarade devient alors un exemple de survie, d’adaptation, d’ouverture aux mondes nouveaux avec une parfaite fidélité aux valeurs et aux enseignements du judaïsme.

Cette diaspora s’installe dans les régions frontalières : Royaume de Navarre et Portugal, puis rejoint l’Italie, l’Afrique du Nord et s’étend aux iles méditerranéennes non espagnoles.

La majorité des séfarades quittent ainsi les territoires chrétiens pour s’établir dans des régions conquises par l’Islam Ottoman plus tolérante.

Les principaux centres de présence juive séfarade sont alors Constantinople, Salonique, Safed qui constituera la plus grande communauté juive de Terre sainte avec 4000 personnes au milieu de XVI siècle.

A la fin du XVI siècle la population juive en Terre Sainte atteindra plus de 300.000 personnes.

Les juifs quittent également l’Espagne et le Portugal pour le monde Chrétien.

En France, certains convertis de force ; les Nouveaux Chrétiens sont accueillis à Bordeaux, bénéficiant dès 1474 du privilège accordé par Louis XI aux étrangers. Plus tard, dès le début du XVI siècle ils s’installent, pour des raisons économiques, à Anvers, plus grand port d’Europe,

L’Italie, quant à elle, devient une escale importante pour les exilés de 1492 en route vers les pays de l’empire Ottoman.

Les Juifs d’Italie sont l’objet de notre rencontre de ce soir

En introduction aux 2 conférences de ce soir je souhaite souligner que les Juifs d’Italie constitue la plus ancienne communauté juive d’Europe occidentale.

En effet elle a prospéré d’abords sous l’Empire Romain. Avec la conversion au Christianisme, au ive siècle, de Constantin le Grand le statut des Juifs est plus précaire sans pour autant remettre en cause leur présence dans la péninsule.

L’afflux au xve siècle de Juifs séfarade, dont la famille d’Isaac Abravanel, transforme profondément la communauté juive italienne.

Cependant dès le 31 juillet 1492, les juifs sont également obligés de quitter la Sardaigne devenue possession Aragonaise.

Certains quittent alors l’Italie, d’autres choisissent le royaume de Naples qui malheureusement pour eux se retrouve à son tour sous domination espagnole.

Aux xvie et xviie siècles de nombreux « Nouveaux Chrétiens » émigrent encore d’Espagne vers l’Italie et s’installent notamment à Venise

Ainsi la communauté juive italienne prend une dimension originale grâce à la cohabitation de plusieurs communautés qui gardent leurs caractères distinctifs rites et traditions

Pour évoquer le Patrimoine juif séfarade en Italie nous avons l’honneur d’accueillir :

-Monsieur Pierre Savy Maître de conférences Spécialiste de l’histoire de la société et de la politique dans l’Italie du Nord à la fin du Moyen Âge. Pierre Savy a publié en 2023 « Les Princes et les juifs dans l’Italie de la Renaissance »

Alessandro Guetta, Professeur de philosophie et d’histoire juives à l’Inalco spécialiste de l’histoire intellectuelle juive à l’époque moderne. Alexandro Guetta a récemment publié un ouvrage intitulé “Les Juifs d’Italie à la Renaissance” Pierre Mamou, Directeur de l’Institut Européen d’Études et de Recherches Marranes. Pierre a notamment publié l’ouvrage « MARRANES, CRYPTO-JUIFS ET TRIBUS PERDUES

Après des intermèdes musicaux par la compagnie LEZ’ARTS, Didier Nebot, Vice-Président de l’INSSEF, remettra à Joann SFAR le Prix « ISAAC ABRAVAL 2024

Nous nous retrouverons ensuite autour d’un buffet aux saveurs d’Italie pour poursuivre nos échanges et clôturer ces rencontres 2024.

Monsieur le Maire Jeremy Regler, Francine Bennaim et Serge Dahan, Président de l’Institut Européen du Monde Séfarade

Chers Amis,

Le 7 octobre, l’attentat islamiste criminel du Hamas contre Israël a bouleversé la vie de nombreuses familles, d’enfants, de femmes, de personnes âgées vivants dans des kibboutz situés à moins de trois kilomètres de Gaza, de jeunes qui assistaient au festival de musique « Nova ». Tous ont vécu l’horreur.

En ce moment 130 otages sont entre les mains des terroristes du Hamas et nous attendons, nous exigeons leur libération.

Chers amis nous devons rester unis, ensemble nous devons faire entendre notre voix pour soutenir les familles touchées par la tragédie du 7 octobre et œuvrer pour la libération des tous les otages.

Serge Dahan, Président de l’Institut Européen du Monde Séfarade



  • Les derniers jours de la communauté juive de Gaza

Des documents récemment découverts dans le département des archives de la Bibliothèque nationale d’Israël jettent un nouvel éclairage sur la communauté hébraïque oubliée de Gaza, ainsi que sur les Juifs qui vivaient et visitaient la ville même après que la communauté n’existait plus officiellement.

La troisième décennie du XXe siècle fut la dernière décennie d’existence de l’ancienne communauté juive de Gaza.

À ce stade, la communauté était réduite à seulement une poignée de personnes, mais dans le passé, elle comprenait des personnalités éminentes telles que Nathan de Gaza, un disciple bien connu de Sabbatai Zevi, et le rabbin Israël Najara, auteur du poème liturgique Ya Ribon Olam,

La plage de Gaza, 1924. Cette photographie fait partie du projet Archive Network Israel et est mise à disposition dans le cadre d’une collaboration entre l’Institut Yad Yitzhak Ben-Zvi, le ministère israélien de Jérusalem et du Patrimoine et la Bibliothèque nationale d’Israël.

Dans une lettre de 1926, découverte dans les archives de Moshe David Gaon, spécialiste des Juifs orientaux et auteur de l’ouvrage monumental Yehudei HaMizrach Be’Eretz Yisrael(« Juifs de l’Est en terre d’Israël »), conservé au de la Bibliothèque nationale, M. Dromi, secrétaire du conseil de la communauté hébraïque de Gaza, a fourni à Gaon des détails sur l’état de la communauté. Dromi a souligné qu’il avait son propre conseil élu et comptait 51 personnes, ashkénazes et sépharades, contrairement à la période d’avant-guerre, où il y avait près d’une centaine de Juifs à Gaza.

Lors des émeutes de 1929, les Juifs de Gaza ont été contraints de fuir la ville, et ce fut la fin officielle de la communauté, mais cela signifie-t-il qu’il n’y avait plus de présence juive à Gaza ?

La communauté de Gaza a connu des hauts et des bas au fil des ans et a cessé d’exister au cours de la première moitié du XIXe siècle , apparemment à cause de l’invasion de Muhammad Ali, alors dirigeant de facto de l’Égypte. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle , la communauté juive de la ville se renouvelle à l’initiative de Klonymus Ze’ev Wissotzky, fondateur de la société de thé Wissotzky, et de Hacham Nissim Elkayam, érudit de la Torah et marchand né au Maroc. Les Juifs de la ville étaient principalement des Sépharades qui connaissaient la langue et la culture arabes. Lire la suite

  • Portraits de femmes israéliennes après le 7 octobre par la photographe Davita Dahan

Davita Dahan est une photographe française vivant en Israël depuis 2011. Le 7 octobre 2023 a transformé sa vie en cauchemar rempli de peur et de terreur. Elle a voulu exprimer sa douleur à travers son art. Elle a créé ce projet photographique sur la souffrance des femmes israéliennes dans leur diversité, leur solidarité et leurs souvenirs de ce samedi noir. Les photos montrent la force et l’unité de ces femmes malgré la tristesse, la colère et le dégoût qu’elles ressentent. Lire la suite

  • La trahison du Canada – David Bensoussan, Analyste du Proche-Orient

Il semble bien que le souci du parti libéral canadien de conserver une majorité parlementaire en combinant ses votes à ceux du nouveau Parti démocratique lui a fait sacrifier ses valeurs fondamentales, notamment en ce qui touche à sa politique envers le Moyen-Orient. Des amendements votés dans la panique ont inclus la limitation de livraison d’armes à Israël et le renouvellement de l’aide à l’organisme d’aide aux réfugiés onusien qu’est l’UNRWA.

Les enjeux de la guerre actuelle

La situation humanitaire à Gaza est catastrophique. Pour mettre en exergue cette réalité, on cite sans arrêt les communiqués ministre de la Santé du Hamas, parti terroriste dévoué à l’élimination d’Israël, parti qui éduque les enfants pour en faire des assassins suicides. Voilà la source de crédibilité que les médias ne manquent pas de monter en épingle sans même prendre note que ces communiqués répondent à un algorithme rigoureusement linéaire et que, comme par hasard, les victimes sont majoritairement des femmes et des enfants.  

Ce que les médias manquent de rappeler est que les opérations militaires israéliennes à Gaza visent à éliminer le danger des milliers de roquettes qui sont tirées sans discrimination sur les populations civiles. Les bombardements sont précédés du largage de tracts et d’annonces demandant à la population de quitter les lieux, ce sans quoi la guerre aurait été finie depuis longtemps, compte non tenu de la présence d’otages civils dans les centaines de kilomètres fortifiés du Hamas à Gaza.  Rappelons que durant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes canadiens ont bombardé les villes allemandes de nuit et sans préavis…   Lire la suite

  • La Kahéna Par Didier Nebot

Comme nous l’avons déjà cité plus haut, voilà ce que disait Ibn Khaldound dans sa célèbre Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l’Afrique:

 « Une partie des Berbères professait le judaïsme. Parmi leurs chefs les plus puissants, on remarqua surtout la Kahéna, reine du Mont-Aurès, et dont le vrai nom était Dahia, fille de Tabet, fils de NicinSa famille faisait partie des Djéraoua, tribu qui fournissait des rois et des chefs à tous les Berbères descendus d’El-Abter. »

Malgré le témoignage unanime des auteurs arabes, certains doutent encore, car malheureusement la politique est passée par là. Si l’on devait suivre les conclusions de ces auteurs, il faudrait se demander où sont passés les nombreux descendants de ces juifs chassés de Cyrénaïque en l’an 118 par les romains qui étaient hors des « limes romains », il faut bien qu’ils se soient retrouvés quelque part, ils ne peuvent pas s’être volatilisés ! Comme il n’y a eut ni extermination, ni exode massif, la conclusion s’impose d’elle-même.

D’ailleurs les traditions locales juives concernant la Kahéna sont trop nombreuses dans cette région pour n’être pas vraies. Plusieurs sources au xixe siècle évoquent une population juive nomade, connue sous le nom de Yehoud-el-Arab, ou Bahouzim, mot qui dériverait de l’hébreu et signifie « celui qui arrive du dehors » (par opposition au judaïsme officiel). Ces Bahouzim étaient des juifs primitifs, ignorant l’hébreu, qui, pour certains, avaient vaguement notion d’une héroïne juive ayant vécu dans cette région fort longtemps. Il existe aussi une vieille complainte narrant les exactions de la Kahéna contre son peuple alors que tout était perdu : « Cette maudite, féroce plus que tout autre, qui livra nos vierges à ses soldats et trempa ses pieds dans le sang de nos enfants. ». Le nom même de cette Berbère signifie en punique « la prophétesse » et, en arabe du 7ème siècle : « fille de Cohen ». Un élément intéressant de source arabe va dans le sens de ce qui vient d’être dit. Si en français on prononce Kahéna, en arabe on prononce Kahina. Or dans le Coran il est fait allusion aux luttes de Mahomet contre les deux tribus juives des Qoreiza et des Nadhir, appelés par les arabes : « Al-Kahinan ». Kahin étant les prêtres pour les arabes de l’époque et Kahina le féminin de Kahin. Lire la suite

  • L’auteur et militant Sami Michael s’est éteint à 97 ans

Né à Bagdad sous le nom de Kamal Salah, il était actif dans le mouvement communiste clandestin en Irak après la montée d’éléments pro-nazis et antisémites dans le pays et a immigré en Israël en 1949

By צלם קובי קלמנוביץ CC BY-SA 3.0

L’auteur Sami Michael est décédé à l’âge de 97 ans, selon les médias israéliens.

Sami Michael, né à Bagdad sous le nom de Kamal Salah, était actif dans le mouvement communiste clandestin en Irak après la montée d’éléments pro-nazis et antisémites dans le pays, a rapporté la chaîne publique Kan.

Il a été contraint de fuir le pays en 1948 et s’est installé en Iran, avant d’immigrer en Israël un an plus tard.

Michael a reçu des dizaines de prix pour ses œuvres littéraires, notamment le prix du Premier ministre pour les œuvres littéraires hébraïques et le prix Hans Christian Andersen.

Ses œuvres les plus connues sont Victoria et A Handful of Fog.

Militant pour un État palestinien et en faveur des droits civiques, Michael n’a pas hésité à critiquer publiquement le gouvernement, selon Ynet.

Il laisse dans le deuil sa femme et ses deux enfants. Sa sœur Nadia est la veuve de l’espion israélien exécuté Eli Cohen, a rapporté Kan. Lire la suite

  • “La Peste”, la nouvelle série phare de France Télévisions signée Georges-Marc Benamou : “Camus n’a jamais été du côté des assassins du XXe siècle”

À partir de lundi soir, le service public rend hommage à la littérature française et à ses grandes heures. France Télévisions dévoile sa série évènement “La Peste” d’après Albert Camus. Une adaptation signée et produite par Georges-Marc Benamou, l’invité de Boulevard de la Seine.

Après Voltaire, après de Gaulle et Mitterand, Georges-Marc Benamou s’attaque à un autre géant de l’Histoire française. À travers cette toute nouvelle série, il démontre une nouvelle fois sa passion pour la plume et l’image.

À son époque, de nombreux intellectuels méprisent Camus : “Il était mal vu d’apprécier Rive Gauche  parce que c’est un fils de femme de ménage, parce qu’il n’est pas agrégé, parce qu’il est pied-noir, pire que provincial. Il y a un mépris autour de Camus”, souligne Georges-Marc Benamou.

Un mépris qui a peu à peu laissé place à une grande considération, l’auteur étant devenu l’une des figures phares de la littérature française du XXe siècle. “Camus n’a jamais été du côté des assassins du XXe siècle”, affirme même le producteur de la série. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Ateliers de généalogie– 8 mai 2024 de 17h30 à 19h30

par les membres du Cercle de généalogie juive

Cet atelier est une initiation pour toute personne souhaitant commencer une recherche généalogique. Les intervenants, chacun spécialiste d’une aire culturelle (Maghreb, Europe de l’Est, etc.), vous indiquent les méthodes et les outils informatiques adaptés à votre cas.

Billetterie

Crédit photo : Rob Sitbon
  • Jeux interdits : Liat Cohen, guitare – Classique à l’ECUJE – Mercredi 10 avril 2024 à 20h

Nous sommes heureux de vous convier au prochain concert de Classique à l’ECUJE par Liat Cohen (guitare), lors d’un concert éclairé à la bougie …

Le programme Jeux Interdits est un panorama des chefs d’œuvres de la guitare, en commençant par la plus évidente et connue à tout âge “jeux interdits”. Ce petit bijou musical n’est pas seulement la musique du fameux film mais une œuvre du compositeur Espagnol du 19e siècle Fernando Sor. 

La promenade musicale du concert nous amènera aux pays Latines, de l’Espagne et la France jusqu’en Amérique. 

Un deuxième thème principal que je visite depuis un moment est la danse de la Valse. Présente à partir du 18e siècle dans la plupart des cours Européennes, cette danse a voyagé et acquit les coeurs des peoples en Ameriques latines et donc on va écouter en concert des exemples type de Venezuela, Cuba, Brésil, Mexique et Paraguay, mais également de la Russie et la Pologne qui possède une riche tradition de cette danse – cristallisé en musique par Frédéric Chopin, Alexandre Tansman et autres. 

Nous sommes particulièrement heureux de vous convier à notre saison inédite “Classique à l’ECUJE”, une série de concerts de musique classique éclairés à la bougie.

Ouverture du bar à 19h. Début du concert à 20h. Billetterie


  • Yvrit Social Brunch avec Revital Berger Shloman : Pessah Po! פסח פה Une formation hébraïque pour le seder, les traditions, les textes et les bons conseils ! – Dimanche 14 avril 2024 de 13h à 15h

Nous sommes ravis de vous présenter notre tout nouveau programme : le Yvrit Social Brunch organiser en partenariat avec nos amis de l’OSM.
Fort du succès de notre Yvrit Social Club, nous avons décidé de vous offrir une expérience encore plus enrichissante et conviviale avec le Yvrit Social Brunch !
Le Yvrit Social Brunch est une prolongation du très populaire Yvrit Social Club qui intervient les jeudis soir en distanciel.
Organisé un dimanche par mois de 13h à 15h à l’ECUJE, ce programme vous offre non seulement une occasion unique d’approfondir votre connaissance de la langue et de la société israélienne mais aussi de savourer un délicieux brunch en bonne compagnie.
En participant au Yvrit Social Brunch, vous :
– développez l’apprentissage interactif de l’hébreu : Comme pour le Yvrit Social Club, vous aurez l’opportunité de discuter de textes et de vidéos, guidé par notre enseignante/coach/animatrice Revital Berger Shloman,
– dégusterez un brunch délicieux qui vous fera voyager directement en Israël,
– rencontrez des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt dans un cadre détendu et amical,
– profitez d’une flexibilité sans engagement à long terme. Venez quand vous le souhaitez et découvrez une nouvelle manière d’apprendre et de socialiser.

Pour participer, inscrivez-vous sur le site de l’ECUJE www.ecuje.fr.

Nous espérons vous voir nombreux pour cette expérience unique en son genre. Billetterie

  • Enrico Macias – 18-19 mai 2024 à 20h30 à l’Olympia

Encore un tour pour Enrico Macias à l’Olympia ! Parce qu’Enrico est un homme méditerranéen ses chansons rassemblent et s’offrent comme un message d’espoir et de tolérance. Par sa voix chaleureuse et sa poésie, il réunit les générations et nous donne en cadeau son sourire légendaire et solaire. 60 ans après le premier Olympia d’Enrico Macias, rendez-vous les 18 & 19 mai 2024 pour deux soirs de fête comme seul Enrico en a le secret ! Billetterie

Nouvelles lectures

  • Si le soleil s’en souvient – de Jean-Paul Enthoven

  Le livre s’ouvre en 1960, à Mascara, petite ville des hauts-plateaux de l’Algérie française, avec l’inauguration d’un cinéma trop luxueux pour ce monde en sursis. Ce cinéma, le Vox, c’est le père du narrateur, Edmond, qui l’a bâti à grands renforts d’enthousiasme, de naïveté et d’illusion. On doit y projeter  «  Moby Dick  », le film de John Huston – mais comment montrer la beauté sous un ciel voluptueux, quand la violence, la haine et la folie des hommes se déchaînent  ? Ce soir de juin, qui devait être joyeux, a lieu un affreux massacre…
  À partir de cette scène primitive, tout se tisse dans ces pages d’allers-retours entre hier et aujourd’hui. Le narrateur nous guide dans son adolescence éperdue, dans un enfer ensoleillé, concentré d’aveuglements, d’injustice, de fausses allégresses et d’exil. Le père, magnifique et désespéré. La mère, silencieuse et protectrice. Le grand-père, légendaire légionnaire d’origine hollandaise. Tous prêts au départ vers la métropole. On croise aussi Camus, un certain Omar-Le-Fou, un pêcheur anti-franquiste. Sans oublier les photos du studio Harcourt, le bordel caché, et la guerre, toujours, partout….
Si le soleil s’en souvient  n’est pas  l’évocation du «  paradis perdu  », mais le roman de la jeunesse et de la nostalgie, entre bonheurs défunts, jouissances sensuelles, et découverte de la vie tragique. Jean-Paul Enthoven nous offre l’éducation sentimentale, érotique, littéraire, politique, d’un adolescent qui s’égare et se retrouve en parcourant le chemin qui le sépare de l’âge adulte… Lire la suite

Édition : GRASSET, 208 pages

  • Les Sépharades et l’Europe. De Maïmonide à Spinoza – de Jean-Christophe Attias

Cet ouvrage, modeste par la taille mais ambitieux par son projet, renonce à tracer trop précisément les frontières d’un continent qui, au fond, n’en a peut-être pas. Rompant avec la stérile rhétorique des « racines » et des « identités », il invite le lecteur à penser l’Europe autrement. Et il le fait en focalisant l’attention sur un segment du monde juif – son segment sépharade – qui a noué avec elle des liens à la fois singuliers et exemplaires.
De Bagdad à Cordoue, de Tolède à Salonique, d’Amsterdam au Nouveau Monde, les Sépharades obligent à un salutaire décentrement du regard. Leur trajectoire traverse l’Europe, elle l’inclut autant qu’elle la dépasse, et ce faisant, elle la révèle. Au point de contact entre l’islam et le christianisme, à la fois « orientaux » et « occidentaux », acteurs, parfois contre leur gré ou à leurs dépens, de la modernité européenne et de ses développements extra-européens, les Sépharades apparaissent dans les pages de cet ouvrage comme un miroir où nous, Européens, redécouvrons les traits ambigus et changeants de notre propre visage. Lire la suite

Édition : SUP, 140 pages

  • Solitude d’Israël – de Bernard-Henri Levy

 

Que s’est-il passé le 7 octobre 2023 ?
Un choc dans l’âme juive ? un pogrom sans précédent depuis la Shoah ? un ébranlement de la conscience universelle ? une étape dans la guerre mondiale menée contre les démocraties ?
Quel lien avec l’invasion de l’Ukraine ?
Quel sens donner à l’alliance, autour des terroristes du Hamas, de l’Iran, de la Turquie, de la Russie impérialiste, de la Chine, de l’islamisme sunnite ?
La riposte de Tsahal fut-elle « proportionnée »?
Que voulait dire Emmanuel Levinas quand il parlait de l’« exception juive » ? Et Romain Gary et Albert Cohen quand ils annonçaient à l’auteur le retour de « la plus vieille des haines » ?
La solitude d’Israël est-elle irrémédiable ?
Telles sont quelques-unes des questions posées dans cet essai de colère et de combat que nourrit un demi-siècle d’amour pour l’Etat des Juifs et de méditation sur son destin. Lire la suite

Édition : GRASSET, 176 pages

Bonnes lectures !

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