Bella Ariel, l’étoile de la mode venue des rives du Bosphore

Bella-Ariel-photographie-de-Madame-dOra-Dora-Kallmus-fin-des-annees-1930-Collection-Arnaud-Nemet

Née à Constantinople au sein d’une famille sépharade émigrée en France, Bella Ariel devint mannequin vedette chez Jeanne Lanvin dans l’entre-deux-guerres et l’égérie des plus grands photographes. Poursuivant malgré les risques son travail sous l’Occupation, elle sera dénoncée et arrêtée en juin 1943 puis déportée sans retour à Auschwitz.

À partir de ses recherches et d’archives familiales, Arnaud Nemet a reconstitué l’itinéraire de sa grand-tante et écrit le chapitre qui lui est consacré dans le livre d’Anne Grynberg Sur nos traces, récits de persécution, spoliations, réparations (La Documentation française, 2023).Il partagera avec nous ses découvertes et l’exceptionnelle collection photographique qu’il a pu réunir. 

Rencontre organisée dans le cadre de la Journée judéo-espagnole

Organisée par Aki Estamos et la fédération des associations sépharades de France

APRÈS-MIDI – DE 14 H À 18 H
à l’Institut Cervantès de Paris
7, rue Quentin Bauchart, Paris 8e

L’après-midi se déroulera à l’auditorium de l’Institut Cervantès qui nous ouvre gracieusement ses portes. L’entrée est libre pour le public, sur réservation auprès du festival.

Photo : Bella Ariel, photographie de Madame d’Ora (Dora Kallmus), fin des années 1930. Collection Arnaud Nemet



  • L’armée israélienne annonce avoir libéré quatre otages en vie à Gaza

Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv avaient été enlevés par le Hamas le 7 octobre, sur le site du festival de musique electro Nova.

L’opération militaire a été qualifiée de « difficile ». L’armée israélienne a annoncé ce samedi 8 juin avoir libéré quatre otages israéliens, en vie, lors d’une opération à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. La police israélienne a annoncé la mort de l’un de ses agents dans cette opération.

Ce samedi matin, lors « d’une opération spéciale difficile de jour à Nousseirat, quatre otages israéliens ont été libérés », écrit l’armée dans un communiqué. Ils ont été « secourus » dans deux lieux différents au cœur de Nousseirat. « Ils se trouvent dans de bonnes conditions médicales et ont été transférés » pour effectuer des examens complémentaires, explique encore l’armée.

Tous les quatre avaient été « enlevés » par le Hamas le 7 octobre sur le site du festival de musique electro Nova. Lire la suite

  • L’alliance nazi-arabe : un aspect négligé de l’éducation sur l’Holocauste – opinion

L’éducation sur l’Holocauste doit enseigner le lien direct entre le nazisme et l’idéologie génocidaire du Hamas.

« Comment en est-on arrivé là ? Comment est-il possible qu’Israël, plutôt que l’islamisme radical, devienne le méchant sur les campus libéraux ?

La question a été posée récemment par l’auteur et journaliste Yossi Klein Halevi. Il soutient que l’accusation de génocide contre Israël est le point final de décennies de délégitimation d’Israël, au cours desquelles ses ennemis ont systématiquement démantelé la base morale de chaque étape de l’histoire sioniste et israélienne.

Le Grand Mufti de Jérusalem avec des volontaires bosniaques de la Waffen-SS, novembre 1943. (crédit : Wikimedia Commons)

Vint d’abord le canard colonialiste , niant le caractère autochtone des Juifs dans leur ancienne patrie. Puis vint la Nakba, le récit niant que les Palestiniens aient été forcés de quitter leurs foyers par une guerre déclenchée et perdue par la partie arabe.

Éducation sur l’Holocauste

Klein Halevi a tenté d’expliquer ces distorsions obscènes de l’histoire en accusant l’éducation sur l’Holocauste. Il affirme que cela a été un échec parce que les éducateurs ont tenté d’universaliser le message. Au lieu d’être une expression unique d’un antisémitisme meurtrier contre le peuple juif, l’éducation sur l’Holocauste est devenue un message généralisé d’antiracisme.

Klein Halevi a raison. Mais le problème ne réside pas seulement dans l’universalisation de la pire catastrophe jamais subie par le peuple juif, mais dans l’ignorance de l’énorme impact du nazisme sur les Arabes. Je dirais que le génocide n’est pas le point final, mais le point de départ de la guerre arabe et islamiste contre les Juifs, précédant même la création de l’État d’Israël. Lire la suite

  • La nouvelle guerre d’Israël… Entretien avec André Darmon

Malgré tous les drames personnels, familiaux et nationaux que la catastrophe du 7 octobre 2023 a engendrés, est-ce que ce désastre historique d’une dimension inégalée pourrait engendrer à moyen et long termes des conséquences qui s’avèreraient finalement positives pour le pays ? Afin d’en parler, Richard Darmon s’entretient cette semaine avec André Darmon, journaliste, fondateur et directeur depuis 25 ans du mensuel francophone “Israël Magazine”, et auteur d’un livre à paraître prochainement intitulé “La nouvelle guerre d’Israël”. Lire la suite

  • La Knesset avance un projet de loi pour commémorer le pogrom de Farhud en Irak

Le pogrom de 1941 a été coordonné par le dirigeant palestinien Haj Amin al-Hussein.

Les législateurs israéliens ont avancé lundi une proposition gouvernementale visant à désigner le 1er juin comme journée de commémoration du Farhud , le pogrom de 1941 en Irak coordonné par le dirigeant palestinien Haj Amin al-Hussein.

Le projet de loi sur la journée de commémoration des événements de Farhud, parrainé par le député du Likud Ofir Katz, a été approuvé en première lecture et sera discuté par la commission de l’éducation, de la culture et des sports de la Knesset avant les futurs votes.

Crédit photo : anumuseum.org.il CC BY-SA 4.0

Le projet de loi de Katz demande que le pogrom soit commémoré dans les établissements d’enseignement de l’État juif afin de préserver la mémoire des événements et des victimes et de la transmettre aux générations futures.

En outre, il charge la Knesset de marquer la journée de commémoration des événements de Farhud et charge le Premier ministre de demander aux autorités gouvernementales d’organiser une cérémonie nationale.

Le pogrom de Farhud a été provoqué par le régime irakien allié aux nazis en 1941. Le chef des Arabes de la Palestine britannique de l’époque, le grand mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini, était profondément impliqué. Lire la suite

  • Avec «l’Amour ouf», Gilles Lellouche tombe dans la passion magique
Crédit photo : Georges Biard, CC BY-SA 4.0

Pour la première fois en compète, le cinéaste nous étonne avec un blockbuster inspiré sur une histoire d’amour contrariée.

L’amour ouf, c’est du cinéma. Ce genre d’amour qui faisait rêver autrefois, toxique, normatif, qui nous endoctrinait via les films, nous endoctrine encore, au moment de nous projeter dans la vie à deux, la passion, le mariage et tutti quanti. Un amour coupable – de nous aliéner, puis nous voler notre liberté. Gilles Lellouche a l’air d’y croire très fort dans l’Amour ouf mais on n’ira pas lui chercher des poux idéologiques : c’est parce qu’il adore le cinéma. Qu’il l’aime comme un ouf. Et l’Amour ouf, son deuxième long métrage en tant que cinéaste, est moins un film sur des amoureux que sur des amoureux de cinéma. Pas ceux de l’Amour fou de Rivette ni de celui de Breton – le film n’y fait pas référence du tout, mais reprend tel quel le titre de la version française de Jackie Loves Johnser OK ? de l’Irlandais Neville Thompson, le roman qui a servi à Lellouche, Ahmed Hamidi et Audrey Diwan de trame pour le scénario qu’ils ont coécrit. Mais les amoureux contraints qui peinent à la marge des thrillers et autres films de mafia américains, les soupirants déraisonnables mis à l’épreuve par leur condition de True Romance ou Sailor et Lula, qui entraînent le monde entier dans leur coup de foudre jusqu’à faire se courber le réel sous la force de leur désir. Qui font délirer des films entiers devant nos yeux, au rythme et aux couleurs de leur passion. Lire la suite

  • Maurice Arama raconte le Maroc de Delacroix à l’occasion de la parution de son livre «Delacroix, cimaises marocaines»

Dans un échange mené par l’historien de l’art et commissaire d’exposition Brahim Alaoui, Maurice Arama, spécialiste de l’œuvre marocaine de Delacroix, présente son nouvel ouvrage. Bien plus qu’un beau-livre, Maurice Arama ouvre au fil des pages les portes du premier musée imaginaire dédié à la période marocaine de l’artiste.

é à Meknès où il a reçu une double formation d’artiste plasticien et d’historien de l’art, Maurice Arama a occupé le poste de premier directeur de l’École des beaux-arts de Casablanca après l’indépendance du Maroc. Reconnu comme spécialiste de l’œuvre marocaine de Delacroix en particulier et de la peinture orientaliste en général, Maurice Arama a publié de nombreux livres dont «Le Maroc de Delacroix» qui a remporté le prix Élie-Faure en 1987, puis «Itinéraires marocaines, Delacroix, un voyage initiatique» et enfin «Delacroix, cimaises marocaines» publié à la Croisée des Chemins, en 2024.

Le Maroc, terre d’inspiration inépuisable

Avec ce nouvel ouvrage, qui a fait l’objet d’une présentation au Salon du livre de Rabat (SIEL), Maurice Arama revisite le voyage d’Eugène Delacroix au Maroc, qui débute à Tanger, à la fin du mois de janvier 1832. Le peintre espère alors découvrir l’Orient, le vrai, loin des clichés qui pullulent dans les milieux artistiques de cette époque. Lire la suite

  • Fin du règne de la Kahéna – par Didier Nebot

Ainsi aux alentours de l’an 700, Hassan, à la tête, d’une armée nombreuse, marcha sur l’Aurès.

De nombreux Berbères se portèrent à la rencontre d’Hassan et lui promirent obéissance, lui demandant son aide contre la Kahéna et se plaignant des procédés de cette dernière.( Ibn el-Athir.)

« Les Berbères abandonnèrent la Kahéna pour faire soumission à Hassan… Ce dernier marcha contre les berbères qui obéissaient encore à cette femme et les mit en pleine déroute. » (Ibn Khaldoun)

 Après avoir vu le peuple berbère se détourner d’elle, Dahia eut donc la douleur de voir son fils adoptif, qui, vraisemblablement, était aussi son amant, la trahir au dernier instant. Elle dut attendre le choc de l’armée musulmane au cœur des montagnes, dans quelques guelaa où elle avait concentré ses derniers moyens. La veille de la bataille « quand la nuit vint, la Kahéna dit à ses deux fils qu’elle se considérait comme morte, qu’elle avait vu sa tête coupée et offerte au grand prince arabe».( Ibn Khaldoun)

Le combat fut longtemps indécis mais la supériorité du nombre donna la victoire aux Arabes. En reddition, elle envoya ses deux fils au général arabe, en les lui recommandant, et les fit accompagner par le traître Khaled à qui elle accordait la liberté.

Avant de partir, ses fils la conjurèrent de céder le pays aux musulmans et de fuir, puisqu’elle savait sa perte assurée. « La fuite, répondit-elle, serait une honte pour mon peuple. Celle qui a commandé aux chrétiens, aux Arabes, aux Berbères doit savoir mourir en reine. »( En-Nowaïri.)

La Kahéna fut tuée dans l’Aurès, près d’un puits que, du temps d’Ibn Khaldoun, on appelait encore Bir-el-Kahéna, et sa tête fut envoyée au khalife Abd-el-Melek. L’Ifrikia enfin conquise, les Djéraoua, vaincus, se convertirent presque tous et les fils de la Kahéna reçurent mission de porter l’islam au Maghreb. Hassan accorda également au fils aîné de la Kahéna le gouvernement du mont Aurès. D’après El-Bayan, Hassan exigea des vaincus « l’engagement de lui fournir un corps de douze mille hommes qui auraient à combattre la guerre sainte à côté des Arabes. Ces Berbères se convertirent et lui fournirent les cavaliers demandés, qu’il divisa en deux moitiés égales, à chacune desquelles il donna pour chef l’un des deux fils de la Kahéna ; il leur fit parcourir avec les Arabes le Maghreb pour y massacrer les roums et les Berbères infidèles ». Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Solea Soul« Andalucía, des chants sépharades au flamenco » – 21/06/2024

Coup de cœur du Festival, le duo Solea Soul, porté par le guitariste Bastien Fortin et la chanteuse Hanna Zarka, fait dialoguer deux répertoires traditionnels d’Andalousie: la musique judéo-espagnole, originaire des communautés juives qui vivaient sous l’Espagne d’Al Andaluz jusqu’au 15e siècle, et le flamenco.

Ces répertoires sont les fruit d’un métissage culturel unique entre diverses communautés du sud de l’Espagne : gitane, juive, musulmane et chrétienne.

Le concert conté Andalucia : des chants sépharades au flamenco  est ainsi un véritable voyage intimiste qui, à travers l’histoire de plusieurs générations de femmes, plonge le spectateur au cœur du contexte passionnant de ces chants centenaires.

Avec Hanna Zarka au chant et Bastien Fortin à la guitare.

Entrée libre sans réservation

  • Olympiade Culturelle : danser au mahJ – Dimanche 16 juin 2024 – 11:00 -18:00

Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, le mahJ vous propose de venir danser dans la cour !

Danses d’Israël de 11h à 14h

À partir de 13 ans
Ateliers animés par la compagnie Horaor
Une matinée dans l’atmosphère dansante de Tel-Aviv ou d’Haïfa, avec une initiation aux rikoudei ‘am. Nées dans les kibboutz des années 1930, ces « danses du peuple » ont été nourries par les traditions des nouveaux émigrants. En constante réinvention, elles sont un alliage de danses traditionnelles et modernes, hassidiques, klezmer, orientales, yéménites, druzes et bédouines. Très populaires aujourd’hui, elles se dansent en groupe, créant un moment de partage et de gaîté. S’initier à ces danses, c’est faire l’expérience d’un pan important de la culture israélienne à travers son expression corporelle.
 

photographie de Walter Zadek © mahJ. Inès Lorca © Move to Circus

Danser, voir et jongler de 15h à 18h

À partir de 5 ans
Un après-midi entre danse contemporaine et arts du cirque, mené par la compagnie Move to Circus.

À travers la danse contemporaine, le jonglage, l’équilibre et les acrobaties, Inès Lorca (Batsheva Dance Company, Tel-Aviv) et Shahar Kamay (Circus Binyamina) nous invitent à découvrir le mouvement de nos corps et ses petits miracles dans une démarche artistique et pédagogique tournée vers le cirque. Une expérience collective sans frontière, riche de multiples influences, rythmée par les compositions originales de Move to Circus Academy (Hader). Lire la suite

  • Boxeurs juifsMercredi 19 juin 2024 – 19:00 -20:30

Rencontre avec Odelia Ben Ephraïm, championne de France professionnelle de boxe anglaise (poids plume), et Michael Cohen, champion de France de kickboxing et entraîneur au Maccabi Paris, animée par Joseph Hirsch (mahJ).

Défiant les stéréotypes, de nombreux juifs se sont illustrés dans la boxe anglaise, notamment en Afrique du Nord, où les clubs juifs ont vu éclore les champions du monde Victor « Young » Perez, Robert Cohen et Alphonse Halimi. Cette pratique s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans les salles parisiennes. Neveu du champion tunisien Bill Jo Cohen, Michael Cohen, champion de France de kickboxing en 1993, entraîne aujourd’hui au Maccabi Paris, un club juif ouvert à tous. Son protégé Benny Nizard, fils de boxeur, vient d’être sacré à 19 ans champion de France amateur de boxe anglaise. La transmission opère aussi de père en fille, comme en témoigne la championne de France professionnelle poids plume Odelia Ben Ephraïm. Réservation

Nouvelles lectures

  • Rallumons les Lumières pour sortir la France de l’obscurité de Haccoun Fabrice

Dans cet essai décapant, l’auteur invite à retourner à la source des valeurs françaises pour refaire de la France une grande nation et retrouver l’optimisme citoyen. Par Fabrice Haccoun, ancien proche du président de la République et intervenant dans de nombreuses rédactions ( Le Point, Le Nouvel Obs, Huffington Post, Atlantico…).
De la Tunisie de ses parents, puis du quartier populaire de Paris où il a vu le jour jusqu’aux bureaux de l’Élysée, Fabrice Haccoun s’est forgé une certitude : la République peut être sociale et favoriser le progrès tout en valorisant la responsabilité.
Sans totem ni tabou, à l’aide d’exemples et de situations vécues, il fait un constat sans concession de l’état du pays et décrit comment combler le fossé entre l’école et l’entreprise, faire reculer le communautarisme, lutter contre les discriminations, inclure réellement les personnes handicapées, rétablir l’ordre public ou encore partager plus équitablement la valeur. En un mot : faire enfin entrer la France dans le XXIe siècle.
Pour en finir avec les passions tristes qui minent notre société, il est temps d’interpeller nos dirigeants : oui, la renaissance française est possible ! Trouvons le courage de rompre avec un système infantilisant à bout de souffle. Rallumons les Lumières, ce faisceau de valeurs universelles qui a permis à la France de devenir une grande nation. Lire la suite

Édition : L’Archipel, 272 pages

  • Une saga séfarade de Alexandre Mostrel

C’est pour répondre aux questions de ses petits enfants, curieux de ce passé qui est leur héritage, qu’ Alexandre Mostrel se mit en devoir de raconter son histoire. Fils d’immigrés turcs enracinés dans la tradition juive séfarade, son destin marqué par l’errance fait de lui le témoin privilégié des grands évènements du XXème siècle. Né à Marseille, il émigre très jeune à Tunis où il connaît la vie dans le ghetto, la ségrégation mais aussi une douceur de vivre interrompue par l’occupation allemande. Engagé dans l’Armée française après la libération de Tunis, il se bat en Allemagne et en Autriche, et découvre les camps de concentration. La création de l’Etat d’Israël, les espoirs et les déceptions qu’elle soulève, ainsi que les émeutes révolutionnaires de Tunisie marquent son retour à la vie civile. Rapatrié en France après l’indépendance, son intégration à EDF en tant qu’informaticien, a tout début de l’ère informatique, va permettre son ascension sociale.

Par ce récit vivant, l’auteur participe au ” devoir de mémoire ” cher aux survivants de la Shoah, et assure la transmission d’un passé qui est aussi un héritage universel. Lire la suite

Édition : Z4 Éditions, 306 pages

Bonnes lectures !

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