La mémoire retrouvée des Juifs d’Orient

Famille juive de Constantine: Elie Bensimon et sa famille, Constantine, vers 1881

La journaliste Michèle Fitoussi retrace l’histoire de sa famille, et celle de tout un peuple. Un récit émouvant pour que perdure la mémoire.

Crédit photo : G. Garitan — CC BY-SA 4.0

La journaliste et romancière Michèle Fitoussi, née à Tunis en 1954, n’a passé que cinq ans en Tunisie avant que sa famille ne s’installe en France. Pour retrouver son pays natal, elle fait de ce récit, La Famille de Pantin, une machine à remonter le temps. Le récit commence à Pantin, là où reposent ses proches, dans le carré juif du cimetière, « concentré d’histoire et de géographie sur quelques mètres carrés de pierres et de boue ».« À eux tous, combien de passeports et combien de valises, combien de larmes et combien de regrets ? » écrit Michèle Fitoussi, en imaginant « les adieux, les départs, les frontières… ». Mais le temps de l’imagination a laissé place au besoin de savoir. De renouer, d’interroger et de transmettre. C’est là l’objectif de ce livre érudit et sentimental, cette enquête identitaire traversée de souvenirs d’enfance et portée par le désir farouche de plonger tout droit, et tout en justesse, au cœur de l’Histoire. 

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  • Isaac Carasso, le juif de Tessalonique qui a créé Danone

Installé à Barcelone avec sa femme et son fils Daniel, Isaac Carasso croit dans les vertus nutritives et curatives des yaourts. En 1919, il lance la production de yaourts qu’il vend aux pharmacies sous la marque Danone.

Chez Danone, l’idée que les aliments puissent contribuer à la santé des consommateurs n’est pas nouvelle. Cette certitude animait déjà Isaac Carasso en 1919 au moment de livrer ses premiers yaourts. Ses clients d’alors ne sont ni des épiceries ni des crémeries, mais une poignée de pharmacies ! Lire la suite

  • Bienvenue sur le site du Patrimoine des Juifs d’Egypte

La communauté juive d’Egypte qui comptait moins de 5000 personnes il y a 150 ans, a vu sa population croître à environ 100 000 personnes dans la première moitié du XX° siècle. C’est à partir de 1947, en raison des circonstances géopolitiques bien connues, que son dramatique déclin démographique est amorcé.

En 2005, ils sont moins d’une cinquantaine de juifs d’Egypte à résider encore au Caire et à Alexandrie.

Notre association a pour objectif de proposer et de mettre en oeuvre, dans le strict respect de la loi égyptienne, une solution pour la préservation du patrimoine exclusivement communautaire importé ou constitué lors du développement de l’ancienne communauté.

Au cours du XIX° et du XX° siècle, la vie communautaire s’est enrichie d’un important patrimoine cultuel (Synagogues, Rouleaux de Torah, Objets du Culte, Cimetières) et culturel : Registres et documents, qui pour la plupart constituent encore la seule preuve légale d’identité civile et religieuse.

Compte tenu des départs rapides, forcés ou contraints, au cours de la période 1947-1967, ce patrimoine se trouve toujours en Egypte sous la garde de ceux qui y demeurent, dans un environnement sécuritaire conditionné par une situation géopolitique toujours instable.

Au départ axé sur Alexandrie, notre objectif s’étend également au Caire. (Lire la suite)

Evénements en cours ou à venir

  • COLLOQUE “EUROPE ET JUDAÏSME”Les apports du judaïsme à l’esprit européen – Lundi 12 juin 2023

En présence de :
Rav Lionel Cohn, talmudiste, philosophe, spécialiste de A. Camus et E. Levinas
Vincent Peillon, philosophe, ancien ministre de l’éducation nationale,
Pierre Manent, philosophe, historien et directeur d’études honoraire à l’EHESS
Dan Arbib, philosophe, spécialiste de Descartes, Spinoza, et Lévinas

Réservations

  • Le chant liturgique des Juifs d’Éthiopie : un destin israélien

Mardi 20 juin 2023, 19h, au Centre d’Art et de Culture de l’Espace Rachi (39 rue Broca – 75005 Paris)

Une conférence musicale de Simha Arom et Olivier Tourny, animée par Hervé Roten
Organisée par l’Institut Européen des Musiques Juives
Dans le cadre de la soirée ITINÉRANCES AFRICAINES de la 18e édition du Festival des Cultures Juives 

À la fin des années 1980 et tout au long des années 1990, la communauté juive d’Éthiopie émigrait massivement en Israël, accomplissant le rêve de leurs ancêtres d’un retour à Jérusalem. Cependant, en raison de croyances et de pratiques religieuses considérées comme archaïsantes, elle fût invitée à rejoindre un judaïsme normatif plus adapté au contexte de l’Israël contemporain. Dans ces conditions, Simha Arom lançait un programme d’étude, d’enregistrement et de sauvegarde de ce patrimoine, associant une équipe du Centre de Recherche Français à Jérusalem et de l’Université Hébraïque. Ce programme allait produire un grand nombre de travaux et de publications, dont une anthologie The Liturgy of Beta Israel – Music of the Ethiopian Jewish Prayer publiée en 2018 par le Centre de Recherche sur les Musiques Juives de l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Quelques trente années plus tard, qu’est-il advenu du chant de la communauté juive éthiopienne ? Cette présentation en détaillera le destin. (Lire la suite)

  • Si Constantine m’était chantée
  • Salle : Théâtre du Gymnase Marie BELL
  • Dates : Vendredi 16 juin 2023
  • Horaires : à 20h00
  • Durée : 2h00
  • Ouverture des portes 30 minutes avant le début du spectacle

Réservations

  • Pièce de théâtre : « Morts de rire » de Jean-Pierre Martinez – 19 juin 2023

Des personnalités mortes de rire ont été recensées depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours.

Jean-Pierre Martinez considère que l’on peut rire de tout alors pourquoi pas de la mort. Grâce à sa comédie à sketches il aborde un sujet parfois pas très drôle, mais grâce à une découpage astucieux et une permutation des acteurs dans chaque scène, il arrive à nous faire oublier qu’on parle d’un sujet très sérieux.

Venez découvrir et rire une autre vision de cet aspect de la vie.

Une pièce jouée par la troupe de théâtre du Centre Fleg composée de :

-Sylvie Berracassa; Sylvie Darmon, Michèle Malacria, Evelyne Sitruk et Véronique Youknovski.

Mise en scène : Susana de la Cruz.

Réservations

  • Emile Zrihan & l’Orchestre Arabo-Andalou de Fès – 15 juin 2023

Soirée d’ouverture du Festival des cultures juives – Fleuron de la musique arabo-andalouse du Maroc, l’Orchestre arabo-andalou de Fès, dirigé par Mohammed Briouel, est considéré comme le groupe le plus ancien et le plus important de musique andalouse marocaine. Héritier de l’ensemble de musique andalouse existant à Fès depuis 1912, il est l’un des trois orchestres officiels du Maroc. Tout en assurant la continuité de cet art, l’orchestre s’est donné pour objectif artistique de restituer cette musique dans son cadre traditionnel et dans sa forme historique. Seuls les instruments traditionnels à cordes font ainsi partie de son instrumentation. Dans une recherche permanente de l’authenticité de l’interprétation, l’Orchestre participe à des expériences de croisements culturels. Pour le Festival des Cultures Juives et pour la première fois Salle Gaveau, il se produit avec le contre-ténor israélo-marocain de renommée internationale Emile Zrihan, surnommé « le rossignol marocain », qui excelle dans de nombreux registres musicaux, à la fois sacrés ou profanes. Ensemble, ils explorent les répertoires arabe, arabo-andalous et judéo-arabes et nous invitent à un voyage au cœur de cet héritage musical, prônant ouverture et tolérance. (Page officielle du festival)

  • Le Festival des Cultures Juives revient du 15 au 29 juin 2023

Comme chaque année, le festival est un grand moment de partage intergénérationnel : au programme, 3 grandes journées des associations, une multitude de concerts produisant le fleuron des musiques du Monde, avec Nomad, Asafir, NeoKlez, Kadinelia et Kalistrio, et les rencontres pour découvrir l’histoire juive à travers le monde et le temps. (Lire la suite)

  • Le Festival Paris l’été – Du 10 au 30 juillet 2023

Le Festival Paris l’été est le rendez-vous annuel, culturel et estival des Parisiens et Franciliens. Du 10 au 30 juillet 2023, des artistes, issus du théâtre, de la danse, du cirque, de la musique et bien d’autres arts encore, s’emparent de lieux insolites ou connus de la capitale et de ses alentours, le plus souvent en plein air -loin des lieux traditionnels du spectacle vivant.

Cette année nous accueillons Rami Be’er et le Kibbutz Contemporary Dance Company avec leur spectacle Asylum, du 12 au 15 juillet.

Dans son œuvre Asylum, Be’er examine des concepts tels que l’identité, l’extranéité, l’oppression, la discrimination, la domination, la liberté, l’appartenance, l’immigration, la patrie, la nostalgie et le foyer. Ces concepts sont pertinents pour tout être humain d’un point de vue existentiel, où qu’il se trouve dans le temps et l’espace. La quête d’un lieu identifié comme un foyer fait partie de l’expérience existentielle humaine. En relation avec le moment présent dans lequel nous nous trouvons, la réalité aborde des sujets liés à l’asile, car nous sommes tous témoins des millions de demandeurs d’asile qui fuient les guerres et les conflits à travers le monde, essayant de trouver un endroit où ils se sentiront en sécurité. « Uga, Uga » est entendue en hébreu dans la bande sonore d’Asylum. (Réservations)

La vie de l’Inssef en bref

Vous pouvez trouver sur notre site inssef.com les dernières informations sur la vie de l’Institut et notamment la minute historique de notre premier vice-président Didier Nébot.

Des scènes aussi atroces se déroulèrent sur d’autres navires 

Un capitaine, prétextant le manque de vent, fit traîner le voyage en longueur jusqu’à ce que les fugitifs aient épuisé leurs provisions. Puis il leur vendit de la nourriture à prix d’or. Souvent, alors que les bateaux arrivaient en territoire maure, les exilés parqués dans la cale étaient vendus comme esclaves aux riches Arabes ou abandonnés sur les côtes désertes de l’Afrique. Vols, viols, meurtres, tout était bon pour profiter de leur extrême faiblesse…

Et si les capitaines s’avéraient honnêtes, la nature se mêlait de transformer certaines traversées en cauchemar. Le rabbin Juda ben Hayyat embarqua à Lisbonne avec sa femme et plus de deux cent cinquante personnes… 

Cliquez ici pour lire la suite de ce dix-neuvième épisode.

Nouvelles lectures

  • Qui a tué Spinoza ? de Jean-François Bensahel

Et si derrière la mort de Spinoza se cachait, non une santé fragile, mais un assassinat ? Quand Baruch Spinoza s’éteint à seulement 44 ans, en 1677, à La Haye, il laisse dernière lui une œuvre philosophique révolutionnaire mais aussi des énigmes. Qui est cette mystérieuse personne qui lui a rendu visite le jour de sa mort ? Et pourquoi des lettres et des manuscrits inédits ont-ils disparu de son secrétaire ? A qui donc profite le crime de cette mort étrange ? Catholiques, protestants, monarchistes, juifs, adversaires théoriques, Français, Hollandais… de son vivant, le philosophe ne manquait pas d’ennemis.
Nous voici plongés dans la Hollande du XVIIe siècle, carrefour de tous les savoirs et du commerce, terre de paix et de tolérance où Juifs, catholiques et protestants pratiquent librement leur culte. Mais l’équilibre est fragile et les passions nombreuses. On se méfie de Spinoza, trop libre, inclassable. Sa philosophie dérange autant qu’elle fascine, en cette époque où les guerres de religion déchirent l’Europe : Dieu n’est pas une personne mais la Nature. (Lire la suite)

Édition : Grasset, 224 pages

  • Victoire pour Don Quichotte ! de Dominique Aubier

Les sources hébraïques et araméennes de Don Quichotte.

Suite de l’exégèse du Quichotte : Dominique Aubier présente ici les corrélations existant entre le texte original de Cervantès et l’hébreu (araméen) du Zohar, le célèbre ouvrage du kabbaliste Moïse Schem Tob de Léon qui a servi de référent symboliste à Cervantès. Au cœur du secret de Don Quichotte ! Ce livre fait suite à Don Quichotte prophète d’Israël.

Dominique Aubier identifie les références araméennes (Zohar) de Cervantès et les passerelles entre le castillan ancien et l’hébreu. Elle réalise en détail l’étude de la Préface, des Poèmes, de la Dédicace et des premiers chapitres de Don Quichotte, d’après les éditions originales de 1605, 1608 et 1610. Il s’agit de l’exégèse du Quichotte, où l’auteure présente les corrélations existant entre le texte original de Cervantès et l’hébreu (araméen) du Zohar, le célèbre ouvrage du kabbaliste Moïse Shem Tob de Léon qui a servi de référent symboliste à Cervantès.
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Éditions M.L.L

  • AM SEGOULA: Le pourquoi du peuple d’Israël ,ou le secret de sa pérennité de David Chaouat

Quel est donc le secret de la pérennité du peuple d’Israël ?
Seul et unique peuple à avoir traversé l’Histoire en défiant les lois de la nature, minoritaire et non prosélyte, son apport à l’histoire de l’Humanité s’avère pourtant colossal.
Le peuple d’Israël serait-il le dépositaire du message divin ?
Que signifie la notion de peuple pour Israël et quel lien entretient-il avec sa Torah ?

LEON TOLSTOÏ : « Le peuple juif a été le premier à propager les paroles de l’Eternel et est aussi encore aujourd’hui et depuis bien longtemps le gardien de la prophétie qu’il a transmise à l’Humanité. Un tel peuple ne peut pas disparaître. Le juif est éternel et c’est même le symbole de l’éternité ».

Dès les premières lignes, l’auteur nous immerge avec profondeur et précision dans un subtil et passionnant alliage d’Histoire ancienne et contemporaine.
Pourquoi le peuple d’Israël ? Quel est le secret de son éternité ? Quelle influence sur l’Humanité ? Et sur notre propre bonheur chaque jour ? Lire la suite

Bonnes lectures !

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