JE SUIS ISRAËL

Je suis Israel

L’INSSEF apporte son total et inconditionnel soutien au peuple israélien attaqué par les terroristes islamistes du Hamas


Pleine solidarité avec les victimes sauvagement assassiné, leurs familles et leurs proches.


Nous prions pour les blessés


  • Sur Israël, Joann Sfar est en colère contre ceux qui gardent le silence

Depuis les attaques qui ont fait plus d’un millier de morts en Israël et à Gaza, le dessinateur Joann Sfar est l’une des rares voix qu’on entend.

Joann Sfar n’a aucune intention de se taire. Il était parmi les milliers de personnes qui ont défilé dans les rues de Paris ce lundi 9 octobre après les violentes attaques du week-end. Son dessin « Nous Vivrons » est devenu viral sur les réseaux sociaux. Pourtant, plus que de juste dire sa tristesse pour le peuple israélien, l’auteur du Chat du Rabbin veut faire de la pédagogie. Et explique au HuffPost l’importance de voir des personnalités publiques prendre la parole sur le sujet.

Le 7 octobre, le Hamas a lancé une offensive d’une ampleur inédite contre Israël, tuant plus de 900 personnes. La riposte a été immédiate et côté palestinien, les autorités locales recensent 687 personnes tuées. Le conflit se poursuit avec un siège de Gaza, des frappes aériennes, et la traque des membres du mouvement islamiste palestinien dans le sud d’Israël, tandis que le Hamas menace de tuer les otages à chaque frappe. Outre Atlantique, de nombreuses personnalités ont pris la parole pour apporter leur soutien à Israël. En France, c’est plus rare. Lire la suite

  • Visite de Charles III en France : nonne et Juste parmi les nations, qui était Alice de Battenberg, l’autre grand-mère du roi ?

Sur les images du couronnement de sa mère, en 1953, Charles a 4 ans et s’ennuie, sous l’œil de sa granny, l’Écossaise et très francophile Elizabeth Bowes-Lyon, veuve de George VI. Derrière ce rang de femmes scintillantes de joyaux, on distingue une silhouette voilée en robe de religieuse. L’autre grand-mère, paternelle, du roi Charles III. Une figure méconnue à la vie incroyable, que son petit-fils Charles apprit à connaître lorsqu’il avait 18-20 ans, quand, chassée de Grèce par la dictature des colonels, elle trouva refuge à Buckingham Palace. Sa petite-fille Anne a souvent évoqué le souvenir de cette aïeule vêtue en nonne orthodoxe et perdue dans le nuage de fumée de ses cigarettes.

Sa vie est un roman : née sourde mais parlant quatre langues, princesse alliée de toute l’Europe devenue infirmière sur le front puis religieuse, internée de force plusieurs années, Alice de Battenberg a fini sa vie à Buckingham, près de son petit-fils Charles III

Sur les images du couronnement de sa mère, en 1953, Charles a 4 ans et s’ennuie, sous l’œil de sa granny, l’Écossaise et très francophile Elizabeth Bowes-Lyon, veuve de George VI. Derrière ce rang de femmes scintillantes de joyaux, on distingue une silhouette voilée en robe de religieuse. L’autre grand-mère, paternelle, du roi Charles III. Une figure méconnue à la vie incroyable, que son petit-fils Charles apprit à connaître lorsqu’il avait 18-20 ans, quand, chassée de Grèce par la dictature des colonels, elle trouva refuge à Buckingham Palace. Sa petite-fille Anne a souvent évoqué le souvenir de cette aïeule vêtue en nonne orthodoxe et perdue dans le nuage de fumée de ses cigarettes.

Ballottée par l’histoire et les tragédies familiales autant que par la maladie mentale, la princesse Alice, décédée en 1969, à 84 ans, a choisi de reposer sur le mont des Oliviers à Jérusalem. C’est post-mortem qu’elle a été distinguée en tant que Juste parmi les nations, pour avoir caché chez elle, dans la Grèce occupée par les nazis, une famille juive. Elle n’en avait jamais rien dit aux siens. Lire la suite

  • Djerba est officiellement inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

Ile mythique d’Ulysse et havre de mixité, Djerba a été inscrite aujourd’hui sur la liste du patrimoine mondial. L’annonce en a été faite par le comité des États membres de l’Unesco, réuni ce lundi à Riadh, en Arabie saoudite.

Alors que nous venons d’apprendre l’inscription de Djerba au patrimoine mondial de l’UNESCO, il peut être utile de se pencher sur la diversité qui caractérise l’île du sud tunisien.

En effet, plusieurs éléments ont enrichi le paysage humain de l’île. À travers les siècles, Djerba est véritablement devenue l’île où la présence de minorités est la plus remarquable en Tunisie.

Si nous parlons de minorités, il serait tout aussi pertinent d’employer le terme de communautés qui s’agrègent au même modèle djerbien.

Ainsi, la première des minorités djerbiennes est constituée par la communauté juive dont l’ancrage historique remonte à l’Antiquité. En effet, les sources anciennes attestent de l’établissement des juifs à Djerba depuis la lointaine époque de la destruction du Temple. Ils sont plus d’un millier à vivre aujourd’hui à Djerba, essentiellement au village de Hara Kebira également nommé Souani. Les juifs de Djerba constituent désormais la première communauté juive tunisienne précédant celle de Zarzis, Sousse et Tunis. Lire la suite

  • Essai Historique – Du temps des Romains I – Par Didier Nebot

Tout changea au début du ive siècle lorsque les empereurs romains se convertirent au christianisme. Les juifs pouvaient continuer de pratiquer leur culte mais les persécutions ou les vexations qui avaient d’abord été le fait des Hébreux se retournaient désormais contre eux. Cependant, les anciens rites païens n’avaient pas disparu ; certes, dans tout l’Empire, les riches citadins cherchaient à imiter Rome, mais, dans les campagnes, les humbles et les pauvres avaient du mal à accepter la nouvelle religion de l’occupant, qui les opprimait et les exploitait. Les Pères de l’Église, animés d’une foi ardente, avaient beau porter la bonne parole parmi les populations indigènes, ils convertissaient de manière superficielle ces païens toujours attachés à leurs rites ancestraux. Au contraire, il était plus facile aux juifs d’expliquer leur foi : ils n’avaient pas de problème de langue et, comme le petit peuple, ils étaient mal aimés. Il se créa donc un syncrétisme juif, de nombreux Berbères parmi les plus pauvres voyant d’un bon œil le judaïsme, qu’ils comprenaient.

 Des Pères de l’Église – saint Augustin, saint Cyprien –, Tertullien s’en émurent et multiplièrent leurs attaques contre les Hébreux. Dans leurs sermons, ils s’étonnèrent ou s’indignèrent du nombre de la population juive, et de la propagande faite dans les milieux berbères. Tertullien, dans son traité Contre les juifs, rapporte que « les habitants de la province d’Afrique observent le sabbat, les jours de fête et de jeûne ainsi que les lois alimentaires des juifs ». Lire la suite

  • La « Renaissance » des synagogues et cimetières italiens présentée au musée juif de Ferrare

“Maisons de vie” rassemble des documents et des objets sur 2 000 ans de Juifs italiens et met en lumière les rénovations en cours sur les sites juifs

Un livre de prières italien de la fin du XVe siècle exposé dans les « Maisons de vie : synagogues et cimetières en Italie » au Musée national du judaïsme italien et de la Shoah, 2023. (Zurich, Collection David et Jemima Jeselsohn)

MANTOUE — Une exposition au Musée national du judaïsme italien et de la Shoah (MEIS) à Ferrare a présenté les caractéristiques rituelles et sociales des synagogues et des cimetières juifs d’Italie, retraçant 2 000 ans d’histoire juive du pays à travers des artefacts, des designs et des projets culturels. .

L’exposition, intitulée « Maisons de vie : synagogues et cimetières en Italie », est liée aux travaux de restauration et de récupération menés par la Fondation du patrimoine culturel juif (FBCEI) sur des sites juifs à travers le pays et au-delà.

L’exposition, qui se termine dimanche, permet aux visiteurs « de découvrir la richesse du patrimoine culturel juif en Italie, dont les cimetières et les synagogues sont une expression fondamentale », a déclaré le président de la FBCEI et du MEIS, Dario Disegni. Lire la suite

  • Questionnements sur le devenir à l’ère de l’Intelligence artificielle – par David Bensoussan

L’intrusion de l’intelligence artificielle (IA) dans nos vies s’active de plus en plus et il est bon de se questionner sur la société en devenir à la lumière de cette science qui tire avantage des technologies avancées et exécute des tâches de plus en plus ambitieuses.

Le progrès technologique, une arme à double tranchant

Il est un fait que les progrès technologiques ont permis d’améliorer le confort et la santé de l’homme. Toutefois, une découverte technologique est une arme à deux tranchants; ainsi, l’invention de la roue améliora l’agriculture, mais servit également pour fabriquer des chars de combat. Les technologies nucléaires servent à la chimiothérapie, mais aussi à fabriquer des bombes atomiques. La technologie en soi est neutre, mais l’utilisation qu’on en fait ne l’est pas. Lire la suite

  • Ô ta douleur, pays de douceur, par Eliette Abecassis

L’hommage d’Éliette Abécassis au Maroc, après le séisme de magnitude 7 qui a fait près de 3 000 morts dans le pays le 8 septembre.

C’est un pays de beauté, un pays de douceur, où les chèvres perchées sur les arbres bordent les routes, et des drôles de hangars abritent des échoppes de fruits et toutes sortes de choses, où le vent du désert caresse les visages et les embruns enveloppent l’atmosphère, nourrissent l’air, et dispensent un parfum d’épices, de bois de thuyas, ce bois à l’odeur caractéristique avec lequel les ébénistes construisent des meubles en marqueterie et des boîtes secrètes. C’est une terre ancestrale, remplie de poésie. Personne n’est étranger ici. Tout le monde est accueilli avec hospitalité. C’est un pays qui persiste, entre le rêve et la réalité, à s’unir en fraternité. Le Maroc a un prestige et une aura que les autres pays n’ont pas et qui donnent comme un air de famille à ceux qui y sont nés.

Mon père est né à Casablanca, ma mère à Marrakech. Leurs souvenirs se pressent à l’évocation du séisme et ils se souviennent de celui d’Agadir, en 1960, avec désolation et tristesse. Ils se rappellent Marrakech, à cinq heures du soir, sur la place Djema El-Fna, avec les charmeurs de serpent et les vendeurs de je-ne-sais-quoi, les boutiques chamarrées, les sens submergés par le tumulte et les cris, la diction des conteurs, les odeurs des vendeurs d’épices et d’essences, et les roulottes de tagines d’épaules de mouton et de poulets aux dattes. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • HANINA – Concert le 15 octobre à 19H00

Hanina revisite les chants de noces séfarades de l’Ex-Empire Ottoman : la Turquie, la Bulgarie, la Yougoslavie et la Grèce.

De tradition orale et appartenant à un patrimoine familial, les chants de noces séfarades évoquent en langue judéo-espagnole des rituels de mariage allant du choix du partenaire à la cérémonie nuptiale…

Cette création originale pour 4 artistes (Yaël Morciano : Création, Direction artistique, Chant; Guillaume Juignier : Ney, Clarinette, Kaval; Evangelos Vettas : Bouzouki; Nicolas Derolin : Percussions) invite à la découverte de nombreux rituels à travers des chansons originaires de Turquie, de Bulgarie, de Yougoslavie et de Grèce. 

Un répertoire féminin au coeur du maintien d’une identité… Billetterie

Une production Transmosaik

  • Actualité de l’histoire des mondes juifs – Dimanche 15 octobre 2023

Conférence de Mounir Fantar, Institut national du Patrimoine de Tunisie dans le cadre du cycle Art et archéologie du judaïsme

Marquée à la rentrée 2023 par la parution d’une considérable Histoire juive de la France aux éditions Albin Michel, la production historiographique est particulièrement importante dans le domaine du judaïsme, toutes périodes et régions concernées. Le mahJ consacre désormais, à chaque rentrée, une journée aux plus remarquables de ces nouveautés avec leurs auteurs. Billetterie

  • Le mercredi 11 octobre, de 18h à 21h, le Prof. Joël Kotek commencera le cours « Le siècle de la Shoa et les génocides » 

Le mercredi 11 octobre, de 18h à 21h, le Prof. Joël Kotek commencera le cours « Le siècle de la Shoa et les génocides » (24h) (POLID312)
Auditoire S. AY2.107

Le jeudi 12 octobre, à 12h, le Prof. Daniel Tollet commencera le cours « Temps modernes » (8h) (RELA-B-4010)
Le thème du cours cette année sera : « Histoire des juifs d’Ukraine au XIXe siècle. »
Les jeudis 12 octobre, 9, 16 et 30 novembre 2023, de 12h à 14h. Puis les 29 février, 7, 14 et 21 mars 2024, de 12h à 14h.

Dans la salle Victoria

N’oubliez pas de vous inscrire en nous écrivant à : iej@ulb.be

Pour le programme complet de nos cours, n’hésitez pas à consulter notre page internet : https://iej.site.ulb.be/fr/calendrier

  • Le journal d’Audrey HepburnDu 5 octobre au 30 décembre au Théâtre des Mathurins

La pièce évoque la personnalité rebelle de l’icône et parcourt les méandres sur lesquels s’est fondée cette personnalité touchante, finement décalée mais puissamment sincère et éblouissante.

Fille d’une baronne néerlandaise et abandonnée par son père dès son enfance, meurtrie par la guerre dans son adolescence, Audrey Hepburn rêvait d’être une ballerine ; Le souhaitant de toutes ses forces, comme font ceux qui n’ont aucune autre source d’amour et de confiance. Après la guerre elle découvre le manuscrit d’une toute jeune fille, née au même moment, ayant vécu au même endroit pendant la même guerre : Anne Frank. Ses mots pleins de sagesse, de sensualité et d’une joie de vivre pure et contagieuse, vont accompagner Audrey tout au long de sa vie. Elle ne sera jamais ballerine mais elle deviendra l’icône la plus mystérieuse et la plus noble dans l’histoire du cinéma défendant en priorité la cause des enfants au détriment de sa notoriété.

De et avec Gala Vinogradova Sassoon Billetterie

  • LE PIANISTE AUX 50 DOIGTS – Du ven. 06 oct. au dim. 17 déc. 2023

Quelques instants avant d’entrer sur scène, Pascal Amoyel retrouve, dans une partition, une enveloppe adressée au 16 rue Ampère. C’est l’adresse à laquelle Cziffra, puis Amoyel – comme un clin d’œil du destin – habitèrent.
L’interprète replonge alors dans le souvenir des premières rencontres avec le Maitre dont il devint l’un des rares élèves. Sur scène, peu à peu, Pascal et György fusionnent pour devenir un seul et même homme… Le spectateur est entrainé dans l’incroyable destinée du légendaire pianiste hongrois. Des bidonvilles de Budapest aux affres de la guerre, il allait devenir l’un des plus grands virtuose du XXe siècle.

Pianiste de renommée internationale, Pascal Amoyel, «considéré comme l’un des héritiers spirituels de Cziffra» lui rend ici un vibrant hommage. Billetterie

  • CHORALE JUDÉO-ESPAGNOLE

Les Juifs du Maroc – Rendez-vous de Rachi – 11/10/2023 20:00

Dans la continuité des « Rendez-vous de Rachi » consacrés aux Juifs d’Algérie (2021) et aux Juifs de Tunisie (2022) le Centre d’Art et de Culture vous convie à une soirée de réflexion et d’échanges autour de l’histoire des Juifs du Maroc, à l’occasion de la parution du nouveau n° de L’Arche.

De l’Antiquité au Protectorat, jusqu’à l’Indépendance du pays, de sa cuisine à sa musique et sa littérature, l’histoire des Juifs du Maroc est singulière et inspirante à plus d’un titre.

Entre ruptures, continuités, transmission, figures emblématiques qui ont traversé les âges, mais aussi phénomène de « revival » auprès de jeunes générations, cette histoire millénaire fascine.

Historiens, journalistes, passionnés du Maroc se retrouveront et échangeront sur la scène de l’Espace Rachi. Billetterie

  • Salonique, « Jérusalem des Balkans », 1870-1920. La donation Pierre de Gigord du 19 septembre 2023 au 21 avril 2024 – mahJ Expo

Ville cosmopolite, comme d’autres grands ports du Levant, Salonique – la Thessalonique grecque sous l’Empire ottoman – fut longtemps une cite juive où les commerçants, toutes confessions confondues, fermaient le samedi et durant les fêtes juives. Les 150 œuvres de l’exposition du mahJ restituent l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le don de près de 400 photographies et documents au mahJ par Pierre de Gigord, grand collectionneur dévoué à l’histoire de l’Empire ottoman, à l’œil avisé et à l’admirable générosité, constituent un enrichissement majeur pour le mahJ, dont la collection est désormais une référence sur la « Jérusalem des Balkans ». Les tirages albuminés du premier photographe local, Paul Zepdji, les négatifs sur plaques de verre inédits d’Ali Eniss, drogman au consulat d’Allemagne, amateur passionné auteur d’une vivante chronique photographique de la ville, font revivre un monde disparu. Ce sont aussi des autochromes, des albums de photographes amateurs, des documents du service photographique de l’armée d’Orient, des cartes postales, brochures et magazines qui racontent la vie de la cité. Lire la suite

  • Moïse De Tétouan, Sa mémoire en Héritage 1492-1962

Rendez-vous est donné à mes amis marseillais jeudi 12 octobre ! Je traiterai des juifs d’Algerie originaires d’Espagne, venus du Maroc qu’ils ont fui pour échapper à leur triste condition de Dhimmis…Nous partagerons des moments importants et émouvants de l’histoire d’une partie de notre peuple sepharade si fier de ses origines, son identité, sa culture, ses coutumes, ses pratiques religieuses judéo-espagnoles, de sa langue, la hakitya…

Nouvelles lectures

  • Dépouiller en toute légalité – de Jean Laloum

Vient de paraître aux éditions de la Maison des sciences de l’homme

Texte

L’aryanisation économique des biens juifs en Algérie sous le régime de Vichy (1941-1942)

Cet ouvrage comble un vide en constituant un apport inédit aux connaissances sur la spoliation des Juifs d’Algérie, un phénomène historique dont Jean Laloum établit ici la dimension dans toute son ampleur grâce à de nombreuses sources (Archives nationales d’outre-mer – ANOM, ainsi qu’une dizaine de fonds privés) et une très riche iconographie d’époque. Il se penche également sur le contexte social et politique dans la colonie française, indissociable de la mise en œuvre de ces mesures antisémites, interrogeant ainsi les relations complexes entre les communautés juive, catholique et musulmane.

L’aryanisation économique désigne le processus visant à exclure les Juifs – ou ceux considérés comme tels –, de la vie économique et commerciale d’une société donnée, en procédant notamment à la spoliation de leurs biens, redistribués ensuite au profit de personnes non-juives. Le thème de l’aryanisation économique, autrement dit de l’élimination de toute influence juive de l’économie française, a longtemps fait figure de parent pauvre dans l’historiographie consacrée au sort des personnes juives durant la Seconde Guerre mondiale. Cette spoliation organisée à grande échelle constitue pourtant l’un des principaux rouages de l’antisémitisme au XXe siècle. Lire la suite

Édition : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 446 pages

  • Woke Fiction de Samuel Fitoussi

Pourquoi Friends, Psychose, Intouchables et Game of Thrones ne pourraient-ils plus être produits tels quels aujourd’hui ? Pourquoi les séries Netflix se ressemblent-elles toutes ? Pourquoi les films Disney ne font-ils plus rêver ?
Dans cet essai percutant, Samuel Fitoussi répond à ces questions et brosse un tableau édifiant du monde de la culture. Il montre que la pression idéologique fait tout d’abord une victime : la liberté artistique. En s’appuyant sur l’analyse de films et de séries à succès, il identifie les injonctions morales qui pèsent sur la création et transforment – le plus souvent à notre insu – notre imaginaire en champ de bataille politique.
Avec lucidité et rigueur, Woke Fiction éclaire les grands clivages idéologiques de notre époque, dévoilant les erreurs de raisonnement dans les discours militants dominants. Une lecture essentielle, à la fois érudite et vivante, pour comprendre ce qui se joue dans la fiction contemporaine et se munir d’arguments solides pour participer au débat d’idées. Lire la suite

Édition : Le Cherche Midi, 368 pages

Bonnes lectures !

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