La Méditerranée au cœur… – Lectures à l’ECUJE avec Olivier Sitruk

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Pour cette Lecture à l’ECUJE du festival Confluences, c’est le talentueux comédien Olivier Sitruk qui partage des textes qu’il a spécialement sélectionné pour nous faire voyager au cœur des cultures juives de la Méditerranée. Entre humour et littérature, Olivier Sitruk invite à explorer les multiples facettes d’un héritage culturel fascinant, où s’unissent les différentes communautés de cette région.  

Vous y découvrirez de manière inédite des mondes tendres, vivants ou obscurs aux travers des mots de Michel Boujenah, d’Albert Cohen, de Jean-Pierre Allali ou de Georges Bensoussan. 

Venez partager cette expérience enrichissante dont les mots tissent des ponts entre les générations et les cultures. 

Lundi 22 janvier 2024 à 20h – ECUJE (Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe)
119 Rue La Fayette, 75010 Paris, France Réserver



  • Généalogie des juifs marocains

Si vous vous intéressez à l’histoire de votre famille juive marocaine, vous vous apercevrez très vite qu’elle ne repose que sur la mémoire familiale. Or, les anciens qui détiennent cette mémoire ont la fâcheuse tendance à disparaitre et à l’emporter avec eux. Si, pour la plupart, vous avez bien connu vos grands-parents, le plus souvent vous avez très peu d’information sur leurs parents, leur fratrie, leurs oncles et tantes. Les retrouver est d’autant plus difficile qu’au Maroc, l’état civil n’a été mis en place que vers 1930.

L’objectif de ce groupe est avant tout d’inciter ses membres à créer leur arbre généalogique sur un site unique et collaboratif, Geni (https://www.geni.com/).

Il s’agira de renseigner des informations sur ses ascendants uniquement (parents, grands-parents, arrière-grands-parents, etc…). Si nous sommes suffisamment nombreux à le faire, nous pourrions à terme relier les familles entre elles et les individus entre eux. Le projet est certes très ambitieux, mais il permettra de perpétuer la transmission notre histoire à nos enfants et petits-enfants et de préserver la mémoire familiale. Je m’engage à aider quiconque souhaite faire cette démarche. Lire la suite

  • Du fleuve à la mer, où vont les Juifs ?

Alors que le cri génocidaire « Du fleuve à la mer » retentit de plus en plus souvent dans les rues d’Occident, il s’agit d’un clip vidéo parodique de professeurs pro-palestiniens qui disent à leurs étudiants que les Juifs doivent « retourner là où ils sont venus ». de’.(Avec remerciements: Michelle) 

La vidéo de J-TV s’attaque à l’idée absurde selon laquelle 50 pour cent de la population israélienne retournerait dans des pays qui l’ont « nettoyée ethniquement » – alors que la population musulmane en Israël continue de croître.

‘ Retourne en Algérie

Où avons-nous été nettoyés comme des bactéries ?

…’Peut-être qu’ils ont annulé leurs lois anti-juives 

Peut-être qu’ils sont partants pour la cause

L’Egypte compte trois Juifs 

Applaudissez-les !

C’est un rap divertissant parfaitement adapté pour capturer les jeunes cœurs et esprits. Lire la suite

  • L’Iran joue avec le feu par David Bensoussan

Apaiser l’Iran, vainement

Apaiser l’Iran s’avère être une entreprise futile. Le pays, par le biais de ses proxies, exerce une influence déstabilisatrice au Proche-Orient. Il intervient dans le choix du premier ministre irakien; il déploie près de 70 000 milices chiites en Syrie ; le Hezbollah, avec ses 50 000 combattants, impose sa loi au Liban, tandis que les Houthis dominent une partie importante du Yémen. La voie maritime importante du détroit de Bab el-Mandeb est aujourd’hui en danger.

Durant son mandat, le président américain Obama a souhaité que l’Iran rejoigne la famille des nations civilisées. Pour cela, il a réduit les sanctions et libéré près de 150 milliards de dollars sans exiger en retour l’arrêt de l’expansion militaire iranienne au Croissant fertile. La voie diplomatique optimiste retenue s’avéra vaine, car c’est tout le contraire qui s’est produit. Obama aura été l’architecte involontaire de l’instabilité grandissante au Moyen-Orient. Lire la suite

  • Pourquoi la Turquie n’a-t-elle jamais été tenue pour responsable de la persécution de ses Juifs ?

Un nouveau livre sur l’avocat et activiste juif turc du XXe siècle, Gad Franco, retrace son parcours de défenseur passionné de l’intégration juive à sioniste repentant. Franco a été victime d’une campagne punitive visant les minorités pendant la Seconde Guerre mondiale, pour laquelle la Turquie n’a jamais été tenue pour responsable. Lyn Julius critique le livre dans le Jerusalem Post : 

Gad Franco à Istanbul en 1922

“Nous sommes heureux de nous débarrasser des citoyens non musulmans”, a déclaré le consul turc à Rome à Anthony Gad Bigio, architecte et urbaniste vivant aujourd’hui à Washington DC, après avoir demandé à renoncer à sa nationalité turque. Peu de choses ont changé, estime Bigio, depuis l’époque où Gad Franco, son grand-père, avait été réduit à la misère par l’État turc.

Le déclin et la chute de Gad Franco, retracés par Anthony Gad Bigio dans son nouveau livre, A Sephardi Turkish patriot,  incarnent le sort des Juifs turcs – et bien sûr de toutes les minorités non musulmanes, marginalisées et persécutées par l’ethno-nationalisme turc. La tragédie de Gad était particulièrement poignante, car il avait commencé sa carrière avec de grands espoirs que la Turquie indépendante, successeur de l’empire ottoman, serait un phare d’égalité, de tolérance et de respect des droits civils et des minorités. L’histoire de Gad est habilement intégrée à l’histoire générale des Juifs de Turquie dans le livre de Bigio.

À son apogée, l’empire ottoman s’étendait des portes de Vienne jusqu’à l’Afrique du Nord et la frontière avec la Perse. Elle possédait des ports de commerce prospères et cosmopolites, comme Tunis, Alexandrie, Beyrouth, Salonique et Izmir. Izmir comptait une majorité grecque, des milliers de résidents « levantins » et étrangers, des Arméniens et des Juifs. Mais au XIXe siècle, les puissances occidentales ont soutenu les droits des minorités et des pans de l’empire se sont séparés lorsque les Bulgares, les Roumains, les Serbes, les Albanais et les Grecs ont proclamé leur indépendance.

Au début du XXe siècle, l’empire ottoman en ruine était en proie à des guerres. Les projets territoriaux arméniens et grecs provoquèrent des massacres. Les Turcs ont commis un génocide contre plus d’un million d’Arméniens et en ont déplacé de force des milliers d’autres. Grecs et Turcs ont échangé leurs places dans ce que l’on a appelé par euphémisme une « simplification ethnique ». L’État moderne de Turquie est sorti très tronqué de la Première Guerre mondiale, mais s’est engagé à sauvegarder les droits des minorités dans le Traité de Lausanne de 1923. Lire la suite

  • Deux mondes à la fin de l’Empire romain  – Par Didier Nebot

Ainsi, à la fin de l’époque romaine, en Afrique du Nord, deux mondes cohabitaient sans pratiquement jamais se rencontrer, sauf parfois de manière brutale. D’un côté, les villes, avec des artisans, des commerçants et une bourgeoisie phénico-libyenne, tous soumis et pacifiques, parlant le latin, chrétiens, collaborant activement avec l’occupant romain ; dans ces mêmes villes, on trouvait des juifs. De l’autre, dans les campagnes, des tribus pratiquant une agriculture intensive afin de nourrir l’Italie, en apparence soumises mais surtout amères et supportant difficilement l’exploitation dont elles étaient l’objet, parlant toujours le punique et le libyen (c’est-à-dire le berbère), leur langue maternelle. Ces clans étaient en majorité païens, voyaient d’un jour plus favorable le judaïsme que le christianisme, malgré le prosélytisme des Pères de l’Église.

Par ailleurs, loin des frontières romaines, dans le sud, on trouvait d’autres tribus échappant totalement à l’Empire. Elles vivaient dans les zones sahariennes, dans les arides steppes du Sud algérien et tunisien, et dans une bonne partie du Maroc actuel alors très peu romanisées. Elles étaient souvent judéo-païennes, avec des éléments originaires de Cyrénaïque, pratiquant un crypto-judaïsme coupé du judaïsme des villes côtières. « Les tribus juives établies dans l’Afrique intérieure et soustraites à la domination romaine ne devaient plus renouer de relations avec les juifs de la diaspora », dit Slouschz.

 Il s’agissait de nomades, certains semi-transhumants, pratiquant la razzia, ne connaissant que le fer et le feu, puissants depuis l’apparition du chameau et vouant une haine implacable et héréditaire à l’Empire romain. Lire la suite

  • L’intuition mystérieuse de Valérie Zenatti

Auteur et traductrice d’Aharon Appelfeld, Valérie Zenatti publie un roman sur une femme qui fuit surun coup de tête pour s’installer en Israël.

C’est un petit appartement calme, sur les hauteurs du 20e arrondissement. Dans le salon trône un grand portrait de Kafka, face à une cheminée dont la tablette accueille quelques dessins encadrés. Près de la fenêtre, une ancienne table de couture Singer avec sa machine. Et, sur la table, un vase où s’épanouit un bouquet de tulipes blanches. Près du canapé, un petit meuble où sont rangés des ouvrages d’Andersen, un «Pléiade» consacré aux Misérables, des récits de Svetlana Alexievitch, Albert Camus, Charlotte Delbo, Dostoïevski, Jankélévitch, Proust, Virginia Woolf. «C’est là ma petite bibliothèque idéale, constituée de ces livres qui m’accompagnent depuis longtemps», explique Valérie Zenatti, romancière, scénariste, traductrice, auteur également de livres pour la jeunesse.

Jankélévitch et Kafka, justement: ce sont eux qu’elle a mis en épigraphe de son nouveau roman, Qui-vive. Une fiction où elle brosse le portrait et dépeint la fuite de Mathilde, professeur d’histoire-géo, juive, insomniaque, heureuse en ménage, comme on dit, ayant perdu le sens du toucher, mais ayant les autres sens très développés, voire déréglés, comme ceux du poète rebelle d’Une saison en enfer. Sur un coup de tête, elle quitte son mari et sa fille, Lola, et part en Israël. Les temps sont troubles, hantés par les images des attentats islamistes de Charlie Hebdo, du Bataclan, puis de Nice, où a grandi Valérie Zenatti. Puis vient l’annonce de la mort de Leonard Cohen, dont la protagoniste est une inconditionnelle.

La question taraude Mathilde: «Et donc, comment vivre?» Seule solution: chercher «le contact avec le mutisme du monde». À Tel-Aviv, où elle semble faire corps avec la ville, elle retrouve Raphy, fils de son grand-oncle, ancien combattant de la guerre du Kippour, puis file à Capharnaüm, le «village de la consolation». Ensuite, direction Cana et Nazareth, où elle croise un vendeur de cerises, indifférent au monde. Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • Le Chant Profond Juif : poèmes et chants sépharadesDimanche 28 janvier à 18h et lundi 29 janvier 2024 à 20h – ECUJE (Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe)

Spectacle de clôture du Festival Confluences 2024, le Chant Profond Juif est un étonnant voyage théâtral, poétique et musical, illustrant l’héritage d’une culture juive de l’exil.

La culture judéo-espagnole nous confie un héritage littéraire et musical exceptionnel.

Textes, poèmes et chants, le Chant Profond de ces Juifs judéo-espagnols, constitue aujourd’hui le témoignage encore vivant d’une société qui préféra l’exil au reniement. Comment ne pas penser aux millions de Juifs fuyant l’Empire Russe et ses pogromes sanglants à la fin du XIXe siècle ?
Comment ne pas oublier que les Juifs d’Orient (Irak, Iran, Syrie, Égypte…) et ceux d’Afrique du Nord ont aussi connu l’exil au milieu du XXe siècle ?

Le Chant Profond Juif revitalise avec audace un florilège de textes poétiques, de musiques, du flamenco andalou au jazz contemporain, de chants et de saynètes. Dans ce spectacle, les artistes expriment “l’humain dans l’homme”. Billetterie

  • Balades dans le Paris juif avec Edith de Belleville : Être un juif au Siècle des Lumières (visite du musée Cognac-Jay) – dimanche 21 janvier 2024 à 11h

Balades dans le Paris Juif est un programme de l’ECUJE qui vous propose des visites guidées une fois par mois avec Edith de Belleville pour découvrir les secrets du Paris juif d’antan…

Thé, café ou chocolat ?

Au XVIIIème siècle le goût des boissons exotiques fait fureur dans les salons littéraires raffinés parisiens. Mais saviez-vous que ce sont les juifs portugais et espagnols qui étaient les spécialistes du chocolat, si prisé des élites parisiennes ? Venez découvrir la vie quotidienne d’un gentilhomme au Siècle des Lumières dans le magnifique musée Cognac-Jay écrin du XVIIIème siècle. Et découvrez le contraste avec la vie des juifs à Paris à l’aube de la Révolution.  

  • Italien ou tunisien : la nationalité du Caïd Nissim Scemama, le Caïd des Juifs de Tunisie (1805-1873) – Mardi 30 Janvier – 18h30 Mairie du 9e arrondissement Conférence de Jessica Marglin

Nous vous invitons à assister à la prochaine et très intéressante conférence organisée par notre Société et qui aura lieu le mardi 30 janvier 2024 à 18 heures 30, à la Mairie du 9ème arrondissement de Paris, 6 rue Drouot 75009 Paris (métro Richelieu-Drouot ou Le Pelletier) dans la salle du Conseil et qui sera donnée par Madame Jessica MARGLIN, docteur en histoire de l’Université de Princeton, maître de conférences de l’Université de Californie Sud, membre du Conseil d’administration de la SHJT, sur le thème : « Italien ou tunisien : la nationalité du Caïd Nissim Scemama, le Caïd des Juifs de Tunisie (1805-1873) ».

Entrée libre Lire la suite

  • Bendichas Manos : 7e Journée annuelle des Ladino à New YorkÉVÉNEMENT — CÉLÉBRATION, MUSIQUE – Dimanche 21 janvier à 14h00

La Fédération séfarade américaine, la Fraternité juive séfarade d’Amérique, la Fondation séfarade sur le vieillissement et la Fondation Shearith Israel League  sont fières de présenter : Bendichas Manos : 7e Journée annuelle des Ladino à New York

Organisé par Jane Mushabac et Bryan Kirschen

Avec:

Le rabbin Marc Angel , auteur et éditeur de 38 livres, et lauréat du Gala international séfarade 2023 pour ses décennies de leadership communautaire remarquable.

Rachel Amado Bortnick ,  enseignante et fondatrice du célèbre groupe en ligne Ladinokomunita, qui en est maintenant à sa 25 e année et compte 1 500 membres parlant ladino dans le monde entier. 

Elizabeth Graver,  auteur du roman sépharade révolutionnaire Kantika de 2023, et longtemps célébrée pour sa fiction primée.

Sarah Aroeste , auteure-compositrice-interprète, et  Susan Barocas , écrivaine culinaire/conteuse, un duo dont le programme « Savour » de chansons et de discussions sur la cuisine séfarade suscite des éloges ici et à l’étranger. Réservations

  • Les Affranchi(e)s : Venise, le carrefour musical du bassin méditerranéen – Classique à l’ECUJE
  • Mercredi 24 janvier 2024 à 20h – ECUJE, 119 rue La Fayette 75010 Paris

Le collectif des Affranchi(e)s nous propose une plongée dans la Venise des XVIIème et XVIIIème siècles. L’occasion de réentendre des œuvres célébrissimes d’Antonio Vivaldi mais aussi de découvrir des partitions plus rares de Tomaso Albinoni ou Antonio Lotti. 

Ce concert mettra également à l’honneur la figure de Salomone Rossi, compositeur italien de confession juive, auteur notamment des « Cantiques de Salomon ». Originaire de Mantou, Salomone Rossi a voyagé à Venise, où il a rencontré des poètes, des rabbins et où ses œuvres étaient éditées. Dans la transition entre Renaissance et Baroque, la Cité des Doges faisait figure de carrefour musical incontournable du bassin méditerranéen. 

Ce concert sera ponctué de lectures d’extraits de « Désir pour désir » de Matthias Enard (Prix Goncourt en 2015 avec « Boussole »). Ce court roman nous offre un portrait envoûtant, sensuel de la Venise baroque. Avec son écriture imagée, Matthias Enard nous fait sentir à merveille l’atmosphère de la Sérénissime. La rencontre idoine entre les mots et la musique. Billetterie

  • Le dernier des Juifs – Jeudi 11 janvier 2024 – 19:00 -21:00

Couscous, loukoum et autres festins d’ogresse – Dimanche 21 janvier 2024 à 17h – ECUJE, 119 rue La Fayette 75010 Paris

L’heure des contes du monde juif – un dimanche après-midi par mois pour le bonheur des petits et grands
Une exploratrice marchant dans le désert. Un tunnel dans une montagne de couscous, une curieuse caverne aux bonnes odeurs d’épices et une petite vieille qui nous donne la clé des contes : ils sont tous là, les succulents, les savoureux, les gourmands, les délicieux… il suffit de se mettre dans un coin, de ne pas faire de bruit et le conte se déroule sous vos yeux.

Spectacle jeune public dès 6 ans Billetterie

  • Introduction à l’histoire des Juifs de TunisiePar Jérémy GuedjLes mardis 9, 16, 23 et 30 janvier 2024, de 19h à 20h30 – En Zoom et Replay.

Loin des images folkloriques auxquelles on les résume trop souvent, les Juifs de Tunisie, pluriels comme toute communauté humaine, sont riches d’une histoire plurimillénaire qui continue de s’écrire. Ces quatre séances en retraceront les grands moments, en se focalisant principalement sur l’époque contemporaine, mais ne se résumeront pas aux aspects politiques et sociaux : elles donneront toute sa place à la part religieuse et culturelle de cette histoire où se croisent plusieurs mondes. S’inscrire

  • Le carnet de Rachel Obadia : un recueil de proverbes judéo-marocainsPar Jonas SibonyLundi 5 février 2024, de 19h à 20h30En Zoom et Replay.

Avant le milieu du XXe siècle, les communautés juives du Maroc étaient fortes de 250 000 âmes coexistant avec dix millions de Musulmans. Aujourd’hui, elles rassemblent moins de 3 000 personnes. Leur présence, plus que bimillénaire dans le pays, a contribué à l’écriture de l’histoire du Maroc, à sa culture, son patrimoine, son économie et sa diplomatie. Quid des fondements de leurs relations avec les autres populations, quels qu’en aient été les aléas et les turbulences, de la présence européenne jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et au conflit du Moyen-Orient ? L’occasion d’évoquer les Juifs du Maroc d’aujourd’hui, en montrant les liens que gardent avec ce pays près d’un million de leurs coreligionnaires d’origine marocaine qui vivent en Israël, en France, au Canada et ailleurs dans le monde. S’inscrire

  • Spectacle Hanina – Dim. 21 janv – Centre Médem

Hanina actualise les chants de noces séfarades de l’Ex-Empire Ottoman. Hanina fait référence à toutes ces femmes devenues séfarades à la suite de leur expulsion d’Espagne en 1492 qui sont parvenues à maintenir leur identité et leurs spécificités à travers le temps.

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Nouvelles lectures

  • Qui-vive de Valérie Zenatti

Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée.

Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours.

De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère.

Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l’Histoire à bras-le-corps, Qui-vive est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure. Un roman aux multiples facettes qui confirme de manière éclatante le talent de son auteure.

Édition : Éditions de l’Olivier, 176 pages Lire la suite

  • Histoire de Jérusalem de Vincent Lemire et Christophe Gaultier

Découvrez toute l’histoire de Jérusalem grâce à une bande dessinée vivante et documentée.

Il y a 4 000 ans, Jérusalem était une petite bourgade isolée, perchée sur une ligne de crête entre la Méditerranée et le désert. Aujourd’hui, c’est une agglomération de presque un million d’habitants, qui focalise les regards et attire les visiteurs du monde entier.

Entre-temps, les monothéismes y ont été inventés, les plus grands conquérants s’en sont emparé, les plus grands empires s’y sont affrontés. Tour à tour égyptienne, perse, juive, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mamelouke, ottomane, anglaise, jordanienne, israélienne et palestinienne, Jérusalem est au coeur des intérêts et des passions du monde. Berceau du judaïsme, du christianisme et de l’islam, elle est aujourd’hui une capitale spirituelle pour plus de la moitié de l’humanité.

En 10 chapitres, acteurs et témoins, célèbres ou anonymes, toutes celles et ceux qui ont arpenté Jérusalem au fil des siècles racontent ce mille-feuille d’influences composites. Rien n’est inventé : scènes et dialogues proviennent de plus de 200 sources publiées et d’archives inédites, pour donner chair à ce récit choral.

4 000 ans d’une histoire universelle pour la première fois racontés dans une BD exceptionnelle.

Édition : Les Arènes, 253 pages Lire la suite

Bonnes lectures !

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