Exposition Synagogue de Troyes et Maison Rachi de Troyes

rachi

En 2016, un projet hors du commun est né, hébergé à la Synagogue de Troyes: offrir une « maison » à Rachi dans sa ville natale, dans un décor typiquement champenois du XVIIe siècle.
Après quatre années de travaux, les résultats de la restauration de la synagogue sont exceptionnels: les visiteurs sont invités à prier sous la splendide verrière du sanctuaire, à déambuler dans un labyrinthe de 2000 mètres carrés de cours, de salles et de caves et à découvrir l’aventure de cette reconstitution.
La synagogue de Troyes invite également les visiteurs à s’immerger dans l’univers de Rashi, à travers une exposition ambitieuse intitulée « La Maison de Rashi », dans laquelle les visiteurs pourront découvrir Rashi et son œuvre, grâce à une scénographie numérique immersive et innovante. Cette exposition partage l’histoire de Rachi et de ses disciples, qui ont su transmettre l’âme du judaïsme français bien au-delà des frontières champenoises, influençant la littérature rabbinique bien au-delà du XIIIe siècle, fin de l’ère tossafiste en Champagne.
Un oratoire reconstitué et un bet hamidrash (salle d’étude) plongent les visiteurs dans la Troyes médiévale de Rachi. Les visiteurs sont également invités à étudier les commentaires de Rachi sur des appareils numériques, créant ainsi une expérience interactive innovante. Lire la suite



  • Une délégation marocaine menée par Sharaka visite Israël

Une délégation de 23 jeunes Marocains, composée de dirigeants, influenceurs, professionnels, universitaires et militants de la société civile, a récemment visité Israël dans le cadre du programme phare de Sharaka. Cette initiative vise à promouvoir la tolérance par l’éducation sur l’Holocauste dans le monde arabe et musulman. Dirigée par Dan Feferman, fondateur et PDG de Sharaka, la délégation a affronté les critiques des islamistes, mais a bénéficié du soutien crucial du roi et du gouvernement marocains.

Amit Deri, président et co-fondateur de Sharaka, a décrit cette visite comme une déclaration courageuse en faveur des relations israélo-marocaines et de la coexistence judéo-musulmane. En effet, malgré un contexte tendu après l’attaque du 7 octobre et la guerre en cours à Gaza, ces jeunes ont choisi de visiter Israël pour promouvoir la paix.

Durant leur semaine en Israël, la délégation a exploré des sites historiques et sacrés à Jérusalem, rencontré des experts et des dirigeants communautaires, et s’est familiarisée avec la scène high-tech israélienne. Ils ont également échangé avec des responsables israéliens tels que le président de la Knesset, Amir Ohana, d’origine marocaine, et l’ancien conseiller de sécurité nationale, Meir Ben Shabat, qui a donné une conférence en dialecte marocain. Les participants ont visité les lieux des attentats du 7 octobre pour mieux comprendre la situation actuelle et ont suivi un séminaire approfondi à Yad Vashem, le musée national de l’Holocauste.

Ce programme, soutenu par la Conférence sur les revendications matérielles juives contre l’Allemagne et le ministère fédéral allemand des Finances, vise à sensibiliser les participants à l’Holocauste, à l’extrémisme et aux génocides dans l’histoire moderne, tout en promouvant la tolérance.

Sharaka, qui signifie « partenariat » en arabe, est une organisation non gouvernementale, à but non lucratif et apolitique, fondée par des entrepreneurs sociaux du monde arabe et d’Israël. Elle œuvre pour une paix chaleureuse entre les peuples en promouvant les accords d’Abraham. Basée en Israël, à Bahreïn et au Maroc, Sharaka se considère comme une plateforme de « start-up pour la paix » visant à encourager le dialogue et la collaboration régionale et internationale. Lire la suite

  • Une exposition en ligne raconte les histoires émouvantes des Juifs kurdes

Bridging identities, une nouvelle exposition en ligne, a été publiée par une université britannique. Elle raconte des histoires de la diaspora juive kurde. Ces récits, souvent émouvants, relatent les expériences des Juifs kurdes contraints d’abandonner leurs foyers et de renoncer à leur citoyenneté pour s’installer en Israël dans les années 1950.

« Grâce à deux subventions du Conseil pour la recherche britannique au Levant, le Dr Bahar Baser, de l’École de gouvernement et d’affaires internationales de l’Université de Durham, a fait des recherches sur leurs histoires et leurs expériences.

Cela comprenait une visite en Israël en 2023, où Bahar et son équipe ont rencontré des membres de la communauté et assisté à des événements culturels.

Bahar et ses collègues espèrent que l’exposition en ligne encouragera davantage de personnes à partager leurs propres expériences de déplacement et que la sensibilisation se développera davantage.

L’exposition, « un voyage à travers le récit poignant des Juifs kurdes lors de leur migration vers la terre d’Israël/Palestine », invite le visiteur à « plonger dans la tapisserie complexe d’expériences et d’histoires, éclairant l’héritage culturel des Juifs kurdes alors que leur voyage résilient entremêle événements historiques et aspirations personnelles. »

L’exposition en ligne est divisée en différentes sections : Histoires, Voix, Patrimoine culinaire, Musique et Danse, L’héritage juif du Kurdistan à Erbil. Lire la suite

  • Le projet Kaminos, de Séfarad au nouveau monde

Le projet Kaminos, de Séfarad au nouveau monde, est une initiative nationale née dans le but d’unir les deux côtés de la frontière à travers un itinéraire physique qui traversera les villages, villes et villages d’Espagne et du Portugal qu’ils ont vus il y a longtemps. Il y a plus de 500 ans, le passage du peuple séfarade en route vers le nouveau monde au-delà des mers ou s’assimilant à la population locale et, dans certains cas, gardant sa foi cachée.

Avec la décision des créateurs du projet (Háblame de Sefarad) et des maires de Cáceres, Marvao et Castelo De Vide d’héberger le programme pilote dans la zone du Tajo Internacional avec Cáceres comme début du parcours et Castelo de Vide comme À la fin de l’année, nous avons également une opportunité unique de nous positionner au niveau international, ce qui offrira une position privilégiée à la région du Tage/Tejo.

Le parcours peut se faire à pied, en vélo ou en véhicule (voiture privée, bus, caravane, etc.) et l’intention est que tout au long du parcours, il y ait un fil historique construit à travers des histoires et des expériences qui vous aideront à donner. le voyage et le voyageur la possibilité de connaître l’héritage juif avant le décret d’expulsion de 1492 tout en recréant et en comprenant les dilemmes auxquels les Juifs ont été confrontés lors de leur départ vers l’inconnu en raison du décret promulgué en 1492.

Ce sera un voyage expérientiel qui rappelle peut-être un peu le Chemin de Saint-Jacques et qui parcourra et affectera directement ou indirectement les villes et villages qui font partie de la zone internationale du Tage, à savoir : Cáceres, Malpartida, Arroyo, Brozas, Membrio, Salorino, Alcántara, Valencia de Alcántara, Santiago de Alcántara du côté espagnol et Marvao et Castelo de Vide du côté portugais et indirectement, Castelo Branco, Penamacor et Portoalegre, entre autres. Lire la suite

  • Israël dévoile son clip pour les Jeux Olympiques de Paris 2024

Mardi dernier, les pages officielles de la diplomatie israélienne sur les réseaux sociaux ont dévoilé le clip promotionnel du pays pour les Jeux olympiques de Paris, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août, suivis des Jeux paralympiques du 29 août au 8 septembre. Le slogan de soutien pour les athlètes israéliens, destiné à être partagé par les supporters, a également été révélé : « TEAM ISR – I STAND READY » (« JE SUIS PRÊT »).

La page @Israel sur X a exprimé la fierté nationale : « Cette année en particulier, nous sommes incroyablement fiers des athlètes israéliens qui représenteront notre pays aux Jeux olympiques de Paris. Équipe d’Israël, sachez que votre pays tout entier est à vos côtés. » La vidéo promotionnelle ajoute une dimension symbolique à ces lettres, ISR, qui incarneront l’histoire et la résilience d’Israël, surtout en cette année marquée par des défis majeurs.

Les Jeux de Paris 2024 se dérouleront dans un contexte de tensions accrues, suite au conflit déclenché après les événements du 7 octobre. En réponse à ces circonstances, la délégation israélienne bénéficiera d’une protection exceptionnelle, avec des mesures de sécurité renforcées assurées par le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. Cette protection vise à prévenir toute attaque, agression ou provocation liée au conflit actuel.

Israël enverra plus de 80 athlètes pour participer à diverses disciplines sportives. Cet engagement massif reflète la détermination du pays à marquer sa présence et à soutenir ses représentants sur la scène internationale, malgré les défis sécuritaires.

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  • Conclusion – par Didier Nebot

Ainsi se termine en Afrique du Nord la période du judaïsme fort et puissant, même si c’était au travers de tribus mixtes judéo-berbères, plus jamais il ne sera en mesure de rivaliser avec l’Islam. Quand, plus tard, les Hillaliens et les Soleimiens arrivèrent d’Égypte, ils ne représentaient pas plus de 100 000 personnes avec femmes et enfants. Ils mirent à mal le pays et il se produisit un phénomène incroyable : plusieurs millions d’habitants, tous berbères, anciens païens, chrétiens, phéniciens ou juifs, adoptèrent les us et coutumes de leurs envahisseurs, au point d’en oublier leurs origines et de se déclarer arabes. Ils oublièrent l’hébreu ancien, le punique ou le berbère pour ne plus parler que la langue de l’islam. Seules quelques zones résistèrent à cette perte d’identité. Situées dans les massifs montagneux algériens ou marocains pour l’essentiel, ou dans des régions excentrées, elles représentent le monde berbère d’aujourd’hui.

Dans son encyclopédie sur les Berbères, G. Camps, grand spécialiste des berbères, confirme ces dires : « C’est une étrange et, à vrai dire, assez merveilleuse histoire que cette transformation ethno-sociologique d’une population de plusieurs millions de Berbères par quelques dizaines de milliers de Bédouins. On ne saurait en effet exagérer l’importance numérique des Beni Hilal, quel que soit le nombre de ceux qui se croient leurs descendants. Au moment de leur apparition en Ifriqia et au Maghreb, ils étaient tout au plus quelques dizaines de milliers. Les apports successifs des Beni Soleim, puis des Mâlqil, qui s’établirent dans le Sahara marocain, ne portèrent pas à plus de cent mille les individus de sang arabe qui pénétrèrent en Afrique du Nord au xie siècle. »

Ainsi peut-on résumer l’histoire de l’Afrique du Nord depuis le premier millénaire avant notre ère jusqu’aux premiers siècles de la conquête musulmane. Peuple étrange, mélange de Libyens, Phéniciens, juifs et Arabes, jaloux de sa liberté au point de se replier sur lui-même. Lire la suite

  • Un professeur juif né à Beyrouth se sent de plus en plus en danger au Canada

En matière d’antisémitisme, le Canada atteint un point de bascule, affirme le professeur Gad Saad. Il est capable de « sentir » l’antisémitisme – il a fui l’antisémitisme dans son Liban natal, a-t-il déclaré à JNS News :

Crédit photo : Annagun CC BY-SA 3.0

Né à Beyrouth en 1964, Saad se souvient très bien d’avoir grandi dans un environnement antisémite, dans lequel tout, de la pluie à l’économie et du ralentissement du tourisme à un virus intestinal, était imputé aux Juifs, écrit-il dans le livre de 2020 The Parasitic Mind: How Infectious Ideas Are Killing Common Sense.

À la mort de Gamal Abdel Nasser en 1970, des milliers de personnes sont descendues dans la rue en un « cortège de colère », scandant « Mort aux Juifs ». Saad, qui fêtera bientôt son sixième anniversaire, se souvient d’avoir vécu caché chez lui, effrayé, comme il l’a écrit dans Parasitic Mind.

À l’âge de 10 ans, son professeur a demandé à la classe ce que chaque élève souhaitait devenir une fois adulte. L’un d’eux a répondu, sous les applaudissements, « un tueur de juifs ».

La famille de Saad a fui la guerre civile libanaise et est venue au Canada en 1975. Il se souvient très clairement du moment où le commandant de bord a annoncé que l’avion avait quitté l’espace aérien libanais. Sa mère lui a mis un collier avec l’étoile de David autour du cou et lui a dit qu’il pouvait le porter fièrement, sans honte, et ne plus jamais cacher son identité, a-t-il écrit dans le même livre. Lire la suite

  • La réponse de Sophia Aram à Blanche Gardin

Dans un sketch où l’humoriste avait minimisé l’augmentation de l’antisémitisme en France, Blanche Gardin s’en était pris à Sophia Aram en la traitant « d’islamophobe »

« Il faudrait que je sois islamophobe, comme Sophia Aram. Mais je ne peux pas être islamophobe, parce que je suis antisémite ». C’était début juillet, la comédienne Blanche Gardin fait son petit numéro à La Cigale pour la soirée « Voice for Gaza ».

Après avoir moqué le sentiment d’insécurité de la communauté juive de France depuis le 7 octobre et nié la montée pourtant fulgurante de l’antisémitisme dans le pays devant un public conquis, l’humoriste s’en prend à sa consœur de France Inter Sophia Aram. Elle accuse la chroniqueuse « d’islamophobie ».

La chroniqueuse a mis un peu moins de dix jours à répondre. Pas par sa chronique sur France Inter, mais par écrit dans un billet du Parisien. Dans un texte intitulé « La croisade de Blanche », Aram commence par prendre la défense de la communauté juive : « Nous aurons toujours besoin d’une bonne conscience de gauche pour expliquer aux juifs ce qu’ils doivent penser de l’antisémitisme ».

Elle continue par une défense de son droit au blasphème : « Évidemment, chère Blanche, si j’avais votre élégance, je vous inviterais à vous remettre votre condescendance à l’endroit où vous n’avez visiblement pas d’herpès, ajoute-t-elle. Je me contenterai simplement de vous rappeler mon athéisme et mon droit à combattre toutes religions, toutes les croyances et toutes les idéologies ».

Enfin, elle dénonce les différentes personnalités qui lui mette une cible dans le dos : « grâce à vous, Aymeric [Caron, député LFI et Guillaume [Meurice, chroniqueur licencié de France Inter] en plus des traditionnels “retourne au bled”, “remonte dans ton arbre” et autres “Arabe de service” ou “suceuse des sionistes”, j’ai maintenant des néoracistes de gauche qui, comme vous et certains islamistes, m’invitent à respecter l’islam et à rejoindre ma résidence identitaire qui se situe quelque part entre Ris-Orangis et j’imagine Gaza. […] Un peu flippant même si je sais déjà que je trouverai toujours une petite Blanche de gauche pour m’expliquer “qu’on n’en meurt pas” — ce à quoi je répondrais : ‘Pas si sûre’ ». Lire la suite

Evénements en cours ou à venir

  • HEURE H AVEC GEORGES BENSOUSSAN – Mardi 17 septembre 2024 HEC ALUMNI

La genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue. Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit « religieux » et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale. Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une véritable connaissance historique. Ce faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte.

Historien, ancien responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, il est notamment l’auteur de : 

Une Histoire intellectuelle et politique du sionisme (1860-1940), Fayard, 2002 

et de Juifs en pays arabes. Le grand déracinement, 1850–1975, Tallandier, 2012.

Billetterie

  • SARAVAH – Un film de Pierre Barouh

Il y a des films qui font un bien fou, comme une photographie ressurgie du passé qui réussit à ne rien figer, renvoyant juste quelques éclats d’un moment parfait. Ces instants magiques, en compagnie de musiciens et de chanteurs brésiliens, Pierre Barouh (1934-2016) les a captés dans Saravah (1969), son premier long-métrage tourné sur le vif pendant le carnaval de Rio de Janeiro au cours de l’hiver 1969. Pendant une cinquantaine d’années, le film a connu des diffusions « sauvages » et n’est pas sorti en salle, avant d’être restauré tout récemment.

La caméra se glisse entre les instruments, relève quelques détails, l’élégance de Joao da Baiana (1887-1974), le pantalon en lin tombant (en mesure) sur les chaussures bicolores, et son agilité à gratter le rythme sur une assiette avec un couteau… Puis voici Pierre Barouh, torse nu, comme le guitariste, compositeur et chanteur Paulinho da Viola : il est assis à la table d’un restaurant donnant sur une plage avec tous ses amis. En face de lui, la chanteuse Maria Bethânia, robe bustier rouge et bracelet de coquillages. A côté d’elle, Paulinho da Viola évoque l’histoire de l’école de samba Portela.

Ces petites perles de témoignages, accrochées aux notes de guitare et aux sourires des convives, illuminent ce long-métrage d’une heure que Pierre Barouh a tourné à l’arrache, en trois jours, avant le départ de certains musiciens pour Bahia. 

Clarisse Fabre (Le Monde 10/07/2024).

Sorti le 10 juillet 2024, le film est projeté dans de nombreuses salles du réseau MK2 et Art & Essai.

  • Partez à la découverte de l’histoire de la communauté juive de France à travers une visite du quartier historique du Marais à Paris

Autour de la célèbre rue des Rosiers, sillonnez le quartier pittoresque du Marais, berceau historique de la communauté juive de France.

Ce circuit fera revivre la passionnante histoire des Juifs, présents en France depuis plus de 2000 ans.

Entre persécutions et exils forcés, certaines périodes ont cependant consacré la communauté juive, la plus importante d’Europe aujourd’hui, dans la culture, la politique ou les affaires.

Cette visite vous mènera dans un premier temps dans des lieux souvent méconnus du grand public ou encore de rues typiques mais aussi lieux de mémoire.

La balade se poursuivra autour de l’évocation de la situation de la communauté juive française dans le monde actuel. Billetterie

Nouvelles lectures

  • Le silence brisé d’Annie Stora-Lamarre

Annie Stora-Lamarre nous invite à ressentir la mémoire et la douleur de l’exil. La mémoire qu’elle questionne, c’est celle de ses années constantinoises ainsi que celle du Paris des années 1960 où elle décrit la relégation dans les banlieues et une impression de marginalisation.
Sa traversée des mondes juifs séfarades et ashkénazes mobilise des sources diverses : archives policières, autobiographies, littérature… Aux questionnaires de naturalisation, les Juifs de la migration restent « bouche cousue » et ne dévoilent rien. De ces silences rusés surgissent mille façons flamboyantes d’être juif et juive.
L’ouvrage entrecroise l’histoire des Juifs exilés, migrants ou français, celle des sensibilités du judaïsme et de ses courants avec celle de la politique migratoire de la 3e République.

La rencontre de ces histoires donne pleinement voix au silence du migrant.

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Édition : SYLLEPSE, 252 pages

  • Le Code d’Esther – Bernard Benyamin avec Yohan Perez

Enquête sur la prophétie la plus troublante du XXe siècle

16 octobre 1946. A l’issue du procès de Nuremberg, le dignitaire nazi Julius Streicher monte à l’échafaud. Avant d’être pendu, il lance : “ce sont les juifs qui vont être contents! C’est Pourim 1946!” QStupeur dans le monde. Qu’à-t-il voulu dire? Il est établi que Streicher fait référence à une fête juive qui commémore les événements relatés dans un texte biblique vieux de deux mille ans: le “Livre d’Esther”. mais sa déclaration n’en demeure pas moins énigmatique.

Ce fait historique avéré est le point de départ du Code d’Esther. Une aventure extraordinaire qui va conduire Bernard Benyamin et Yohan Perez de Nuremberg à Jérusalem, et des banques de Zurich à la prison de Landsberg, où Hitler rédigea Mein Kampf. De rencontres en révélations, ils découvrirons que le livre d’Esther recèle un message secret, et qu’il existe entre l’antique royaume perse et l’Allemagne du IIIe Reich des ressemblances défiant la raison.

Cet incroyable scénario, digne des Aventuriers de l’Arche perdue et de Dan Brown, n’a pourtant rien d’une fiction; tous les faits relatés dans ce livre sont en effet rigoureusement authentiques. Pour percer le “code d’Esther”, Bernard Benyamin et Yohan perez ont mené une longue enquête, intérrogé de nombreux érudits juifs et historiens. Au terme de leurs investigations, ils lèvent ici le voile sur la prophétie la plus troublante du XXe siècle. Lire la suite

Édition : First Éditions, 267 pages

Bonnes lectures !

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